Pat Kalla & Le Super Mojo
Belle Terre
Sortie le 13 octobre 2023
Label: Heavenly Sweetness
Réputé pour l’efficacité de son pouvoir apte à dérider les visages les plus stricts et à dérouiller les muscles les plus engourdis, éprouvé sur les scènes où il est reconnu comme un propagateur naturel de vibrations bouillantes et enfiévrées, Pat Kalla et son Super Mojo révèlent avec Belle Terre un nouveau pouvoir insoupçonné.
Réputé pour l’efficacité de son pouvoir apte à dérider les visages les plus stricts et à dérouiller les muscles les plus engourdis, éprouvé sur les scènes où il est reconnu comme un propagateur naturel de vibrations bouillantes et enfiévrées, Pat Kalla et son Super Mojo révèlent avec Belle Terre un nouveau pouvoir insoupçonné.
De diffuse, la chaleur deviendra d’abord réconfortante et agréable pour, ensuite, se répandre progressivement du corps à l’âme. Car c’est désormais épuré et aéré que se présente le groove africano-disco. Les coups de grosse caisse s’espacent et se sont les mots qui passent. Ceux de Pat Kalla, également la voix de Voilàà, conteur d’histoires légères ou graves à la conscience musicale et dansante, mélange de philosophie de vie et de sagesse. Des réflexions sur le monde et les rapports humains qui se lisent principalement en sous-texte et en images.
Peut-on se consacrer à des moments où l’on ne pense à rien, sinon à être ensemble ?
Ne peut-on pas danser dans la boue et sur les braises, même si ça ne dure pas longtemps ?
Faire la leçon n’est pas dans les effets indésirables du Super Mojo. Raconter pour faire rayonner le dehors autant que le dedans est, en revanche, son principal effet bénéfique. L'accoutumance est volontaire, et le Super Mojo, le meilleur décontractant musical quand les mots n’y résonnent plus, laissant instruments organiques, claviers vintage, et pianos afro- cubains s’exprimer seuls.
Highlife, rumba métissée, biguine, funk, afrobeat ; dans ces ingrédients connus, mais où proportions et dosages sont gardés secrets, se sont invités des essences de fleurs vocales récoltés sur l’île de la Réunion, aux Antilles ou en Afrique. Les harmonies complémentaires du duo Bonbon Vodou, le soleil créole d’Olivya Victorin (de Dowdelin), la mélancolie joyeuse de la franco-congolaise Rebecca M’Boungou (Kolinga). Toutes ont su toucher le coeur et la sensibilité de Pat Kalla, pour parler d’amour, embarquer vers un voyage onirique, ou entrer en communication avec l’esprit des anciens.
Réalisé par Guts, Belle Terre, le 3ème album de Pat Kalla et de son Super Mojo, peut aussi occasionner quelques troubles psychédéliques chez les sujets les plus réceptifs. Si c’est le cas, c’est que tout le potentiel a été libéré.
Jusqu’au plus inattendu.
De diffuse, la chaleur deviendra d’abord réconfortante et agréable pour, ensuite, se répandre progressivement du corps à l’âme. Car c’est désormais épuré et aéré que se présente le groove africano-disco. Les coups de grosse caisse s’espacent et se sont les mots qui passent. Ceux de Pat Kalla, également la voix de Voilàà, conteur d’histoires légères ou graves à la conscience musicale et dansante, mélange de philosophie de vie et de sagesse. Des réflexions sur le monde et les rapports humains qui se lisent principalement en sous-texte et en images.
Peut-on se consacrer à des moments où l’on ne pense à rien, sinon à être ensemble ?
Ne peut-on pas danser dans la boue et sur les braises, même si ça ne dure pas longtemps ?
Faire la leçon n’est pas dans les effets indésirables du Super Mojo. Raconter pour faire rayonner le dehors autant que le dedans est, en revanche, son principal effet bénéfique. L'accoutumance est volontaire, et le Super Mojo, le meilleur décontractant musical quand les mots n’y résonnent plus, laissant instruments organiques, claviers vintage, et pianos afro- cubains s’exprimer seuls.
Highlife, rumba métissée, biguine, funk, afrobeat ; dans ces ingrédients connus, mais où proportions et dosages sont gardés secrets, se sont invités des essences de fleurs vocales récoltés sur l’île de la Réunion, aux Antilles ou en Afrique. Les harmonies complémentaires du duo Bonbon Vodou, le soleil créole d’Olivya Victorin (de Dowdelin), la mélancolie joyeuse de la franco-congolaise Rebecca M’Boungou (Kolinga). Toutes ont su toucher le coeur et la sensibilité de Pat Kalla, pour parler d’amour, embarquer vers un voyage onirique, ou entrer en communication avec l’esprit des anciens.
Réalisé par Guts, Belle Terre, le 3ème album de Pat Kalla et de son Super Mojo, peut aussi occasionner quelques troubles psychédéliques chez les sujets les plus réceptifs. Si c’est le cas, c’est que tout le potentiel a été libéré.
Jusqu’au plus inattendu.
Des chorales gospel de son enfance aux Last Poets et Gil Scott-Heron de son adolescence ; de sa passion pour les contes à celle pour les auteurs et compositeurs français, la carrière de Pat Kalla n’a été que succession logique de passions qui se sont ajoutées les unes aux autres, sans jamais se regarder de travers ni se renier.
Les claviers ont été sa porte d’entrée musicale, son round d’échauffement où se sont écrits ses premiers textes conscients et poétiques, avant que l’adolescent de quinze ans n’aille éprouver son slam au contact des chanteurs des rues Lyonnaises.
Métis franco-camerounais, les percussions africaines viennent frapper à son esprit en même temps que la majorité. Elles sont guinéennes et maliennes, il les étudiera pendant de longues années. Le rap se mélange au traditionnel et, en parallèle, c'est l’écriture des contes qui, désormais, guide son stylo sur la feuille. Héritage africain encore, sagesse, rapport à la nature et aux ancêtres habitent les mots, la lumière de la philosophie les éclaire finement. Imagination trop féconde fait voyager la plume. Le chemin des contes se bariole de couleurs, c’est aux enfants que Pat Kalla va aussi s’adresser, leur écrivant des spectacles, dont l’un sera couronné du Prix Mino, des histoires camerounaises qui se revisitent sous un groove funk et soul. Le même qu’il creuse ardemment en parallèle avec E_Brothers, sa formation dirigée par la boussole du P-Funk de George Clinton. La première étape auto-produite d’une carrière discographique avant la rencontre avec le mastermind musical Patchworks de laquelle découlera Jongler (Favorite Recordings - 2018), son premier album. Ensemble, les deux hommes créeront également le Voilàà Sound System dont Pat deviendra la voix, en studio comme sur scène.
Les enfants toujours. Les activités parallèles, encore. Pat Kalla travaille avec ceux qu’on étiquette “échec scolaire”, les sort de leurs quotidiens, ouvre leurs esprits pour remettre la confiance sur les rails.
Guitare en bandoulière, paré de son indestructible et incandescent groupe nommé Super Mojo, c’est sous pavillon Pura Vida Sounds (division du label Heavenly Sweetness) que Pat Kalla officie depuis 2021, année où il sort Hymne à La Vie, avant que Belle Terre ne vienne entériner la collaboration, en 2023. Deux albums réalisés et produits en co-voiturage musical avec Guts.
Trouver l’alchimie entre la musique et les mots, les aérer. Rester léger même quand les thèmes pourraient vaciller dans la moralisation. Utiliser les images pour que gaieté et tristesse se tutoient. User d’humour pour que l’amer du constat dressé s’adoucisse sous l’effet d’un sucre qui redonne le sourire. Afro, Caraïbes et Afrique, musiques noires américaines et chanson française se tissent en un canevas musical sur lequel Pat Kalla trace les lignes de ses récits.
Les claviers ont été sa porte d’entrée musicale, son round d’échauffement où se sont écrits ses premiers textes conscients et poétiques, avant que l’adolescent de quinze ans n’aille éprouver son slam au contact des chanteurs des rues Lyonnaises.
Métis franco-camerounais, les percussions africaines viennent frapper à son esprit en même temps que la majorité. Elles sont guinéennes et maliennes, il les étudiera pendant de longues années. Le rap se mélange au traditionnel et, en parallèle, c'est l’écriture des contes qui, désormais, guide son stylo sur la feuille. Héritage africain encore, sagesse, rapport à la nature et aux ancêtres habitent les mots, la lumière de la philosophie les éclaire finement. Imagination trop féconde fait voyager la plume. Le chemin des contes se bariole de couleurs, c’est aux enfants que Pat Kalla va aussi s’adresser, leur écrivant des spectacles, dont l’un sera couronné du Prix Mino, des histoires camerounaises qui se revisitent sous un groove funk et soul. Le même qu’il creuse ardemment en parallèle avec E_Brothers, sa formation dirigée par la boussole du P-Funk de George Clinton. La première étape auto-produite d’une carrière discographique avant la rencontre avec le mastermind musical Patchworks de laquelle découlera Jongler (Favorite Recordings - 2018), son premier album. Ensemble, les deux hommes créeront également le Voilàà Sound System dont Pat deviendra la voix, en studio comme sur scène.
Les enfants toujours. Les activités parallèles, encore. Pat Kalla travaille avec ceux qu’on étiquette “échec scolaire”, les sort de leurs quotidiens, ouvre leurs esprits pour remettre la confiance sur les rails.
Guitare en bandoulière, paré de son indestructible et incandescent groupe nommé Super Mojo, c’est sous pavillon Pura Vida Sounds (division du label Heavenly Sweetness) que Pat Kalla officie depuis 2021, année où il sort Hymne à La Vie, avant que Belle Terre ne vienne entériner la collaboration, en 2023. Deux albums réalisés et produits en co-voiturage musical avec Guts.
Trouver l’alchimie entre la musique et les mots, les aérer. Rester léger même quand les thèmes pourraient vaciller dans la moralisation. Utiliser les images pour que gaieté et tristesse se tutoient. User d’humour pour que l’amer du constat dressé s’adoucisse sous l’effet d’un sucre qui redonne le sourire. Afro, Caraïbes et Afrique, musiques noires américaines et chanson française se tissent en un canevas musical sur lequel Pat Kalla trace les lignes de ses récits.