Ludovico Einaudi

Taranta Project
Sortie le 2 juin 2015
Label : Ponderosa
Ludovico Einaudi – Taranta Project nous plonge au cœur d’un monde de mythes et de légendes. C’est un hommage du pianiste du piémont à une culture, une musique et une danse ancrées dans la région des Pouilles mais terriblement ouverte sur le reste du monde.

Depuis 1998, tous les ans au mois d’août, la région des Pouilles en Italie vit au rythme d’un évènement majeur et incroyablement fédérateur dédié à la danse de la pizzica, la tarantelle du Salento. Mais ce rassemblement n’est pas simplement un voyage au cœur de la musique populaire du talon de la botte, c’est avant tout un formidable outil de transmission sociale et culturelle.
Ludovico Einaudi - Taranta Project nous plonge au cœur d’un monde de mythes et de légendes. C’est un hommage du pianiste du piémont à une culture, une musique et une danse ancrées dans la région des Pouilles mais terriblement ouverte sur le reste du monde.

Depuis 1998, tous les ans au mois d’août, la région des Pouilles en Italie vit au rythme d’un évènement majeur et incroyablement fédérateur dédié à la danse de la pizzica, la tarantelle du Salento. Mais ce rassemblement n’est pas simplement un voyage au cœur de la musique populaire du talon de la botte, c’est avant tout un formidable outil de transmission sociale et culturelle.

Un mois durant, tous les villages du Salento vibrent au son du tamburello (le tambourin) et de cette danse guérisseuse, véritable rite de possession païen, une transe dansée destinée à annihiler les effets de la piqûre de la tarentule. Ces rythmes enivrants engendrent un état de transe quasi dionysiaque dans lequel plongent chaque année, près de 150.000 personnes lors du « concertone » de la Notte della Taranta, le point culminant du Festival !

Mais cette célébration est une création, la tarentelle est la revendication d’une identité ouverte, curieuse, qui puise sa force dans son ouverture sur les autres cultures. Elle est capable de s’enrichir de toutes les influences. Cette alchimie est confiée au « Maestro Concertatore », une personnalité reconnue, respectée et capable de créer une gigantesque fresque, le Concertone, lors de cette soirée finale. Pour cela, ce « directeur artistique » va devoir s’engager, s’imprégner, apprendre et composer avec un orchestre de 90 musiciens à raison de quatre jours par mois pendant 4 mois jusqu’à l’ouverture du festival.

Cet honneur a été confié à Daniele Sepe pour la première en 1998, Piero Milesi, Joe Zawinul, Stewart Copeland, Ambrogio Sparagna, Mauro Pagani, Goran Bregovic, Govianni Sollima, Phil Manzanera (édition 2015) et Ludovico Einaudi (2010 & 2011)

C’est le travail de Ludovico Einaudi qui nous est présenté ici, l’essence de deux années d’expérimentations, de recherche, d’écriture et de collaborations multiples.

"Cet album est le fruit d’un travail de groupe : Mauro Durante, (Canzoniere Grecanico Salentino) m’a initié à la musique du Salento ; Les invités, Mercan Dede et le Secret Tribe ont imprégné de séduction moyen-orientale les rythmes de la pizzica, alors que les Africains JuJu (Justin Adams et Juldeh Camara) et Ballake Sissoko ont poussé la Taranta encore plus vers un sentiment ancestral."

Ces influences du monde entier se fondent à merveille dans les rythmes fougueux de l’Orchestre Populare de la Notte de la Taranta grâce à l’élégance naturelle, à la délicatesse mélodique inégalable de Ludovico Einaudi. Un projet qu’il revendique et défend avec passion et qu’il considère comme un témoignage fondamental dans la préservation de ces traditions.

Cet enregistrement, produit par son complice Alberto Fabris en est le souvenir le plus véritable.

MUSICIENS :

Directeur musical / Piano : Ludovico Einaudi
Voix : Alessia Tondo, Cinzia Villani, Enza Pagliara
Guitare Electrique : Justin Adams
Ritti/Voix : Juldeh Camara
Tambourin/Violon : Mauro Durante
Live Electronics/Synth Bass : Alberto Fabris
Samples, Sounds, Nei, Drum Machine : Mercan Dede
Kora : Ballaké Sissoko
Bag Pipe : Giulio Bianco
Accordéon : Roberto Gemma
Bouzouki : Emanuele Licci
Mandole : Gianluca Longo
Flute : Giulio Bianco
Banjo : Leo Einaudi
Violoncelle : Marco Decimo
Violon : Laura Riccardi Viole : Antonio Leoffredi
Kamanche/Cajon : Cafer Nazlibas
Tapan/Voix : Giancarlo Paglialunga
Violoncelle électrique : Redi Hasa
Tambourin /Voix : Antonio Castrignanò
Percussions : Alessandro Monteduro
Darbuka : Oray Yay