Jaga Jazzist

Pyramid
Sortie le 28 août 2020
Label : Brainfeeder
Les norvégiens Jaga Jazzist reviennent avec leur nouvel album “Pyramid”, le premier depuis 2015. Ils plongent cette fois-ci dans un maelström d’influences jazz, post-rock et psychédéliques. Avec une carrière qui s’étend sur trois décennies, le groupe sort ce neuvième album sur Brainfeeder, le label de Flying Lotus (Kamasi Washington, Thundercat, etc). Iconoclaste, ce nouvel album invente un son cosmique qui rend hommage au groupe jazz 80s Out To Lunch, mais aussi au gourou norvégien du synthé Ståle Storløkken, tout en saluant les oeuvres récentes de Todd Terje, Tame Impala et Jon Hopkins. Chacune des quatre longues pièces évoluent autour de mouvements brillamment construits, œuvrant à créer une symphonie de couleurs flamboyantes.
Les norvégiens Jaga Jazzist reviennent avec leur nouvel album “Pyramid”, le premier depuis 2015. Ils plongent cette fois-ci dans un maelström d’influences jazz, post-rock et psychédéliques. Avec une carrière qui s’étend sur trois décennies, le groupe sort ce neuvième album sur Brainfeeder, le label de Flying Lotus (Kamasi Washington, Thundercat, etc). Iconoclaste, ce nouvel album invente un son cosmique qui rend hommage au groupe jazz 80s Out To Lunch, mais aussi au gourou norvégien du synthé Ståle Storløkken, tout en saluant les oeuvres récentes de Todd Terje, Tame Impala et Jon Hopkins. Chacune des quatre longues pièces évoluent autour de mouvements brillamment construits, œuvrant à créer une symphonie de couleurs flamboyantes.

Au contraire de l’album précédent “Starfire”, construit bout à bout en studio pendant une période de deux ans, “Pyramid” a vu le jour en deux petites semaines. Enfermé dans un studio dans la forêt suédoise pendant 12 jours, le groupe a laissé libre cours à son penchant expérimental. “Le plus important était de ne pas analyser nos idées, notre objectif était à chaque fois de dérouler jusqu’au bout les premières mesures que nous jouions ensemble, afin d’en conserver la fraîcheur” raconte le batteur Martin Hornveth.

Pour la première fois, le groupe a produit le disque lui-même, sans l’apport extérieur de leur complice habituel Jørgen Træen. Il en a résulté un processus complexe, chaque membre ayant voix au chapitre, mais cela leur a permis de prendre toutes les décisions créatives eux-mêmes. “C’était difficile mais ça nous semblait aussi plus naturel – il faut souligner que cinq d’entre nous sont producteurs par ailleurs, c’est notre métier”. L’album est ainsi leur plus collaboratif à ce jour.

S’ils ne considèrent pas Pyramid comme un album concept, chaque titre peut être envisagé comme une base conceptuelle à partir de laquelle l’auditeur peut construire sa propre histoire ou interprétation. Le titre se réfère aux blocs qui constituent une pyramide, et la façon dont chaque morceau s’assemble pour constituer un tout. Tomita est un clin d’oeil au compositeur et claviériste Isao Tomita, tandis que The Shrine est évidemment une référence au club légendaire de Fela à Lagos.

Pour Lars Horntveth, “cet album est comme une petite symphonie, chaque partie offrant ses propres espaces à explorer”.

JAGA JAZZIST

 Lars Horntveth : Guitares, pedal steel, clarinettes, saxophones, claviers, synthés, vibraphone, piano, programmation
 Marcus Forsgren : guitare électrique et voix
 Even Ormestad : Basse
 Line Horntveth : Tuba, alto, euphonium, flute et voix
 Erik Johannessen : Trombone et voix
 Martin Horntveth : Batterie, percussion, programmation
 Øystein Moen : Synthés, clavinet et orgue Hammond
 Andreas Mjøs : Vibraphone

BIO

Difficile de décrire l’étendue des inspirations et des influences formant le son unique de Jaga Jazzist, tant le spectre compositionnel du groupe norvégien est varié. Dès l’origine, le groupe a cherché à échapper aux contraintes et aux catégories, en tâchant d’aller toujours de l’avant.

Plus jeune des trois frères à l’origine du groupe en 1994 dans la petite ville de Tønsberg (il avait 14 ans), Lars Horntveth s’est peu à peu imposé comme principal compositeur de l’octet. Lars, son frère Martin et leur sœur Line ont très vite démontré une aversion radicale pour l’orthodoxie musicale, expliquant ainsi leur sonorité unique.

Tour à tour producteurs, ingénieurs, musiciens de sessions ou leaders d’autres formations, tous les membres de Jaga Jazzist sont au cœur de la scène musicale norvégienne d’une façon ou d’une autre. La stabilité du groupe en est d’autant plus remarquable, puisque cinq des huit membres actuels ont fondé le groupe, Even Ormestad et Andreas Mjøs accompagnant les Horntveth depuis l’origine.

Leur premier album Grete Stitz a immédiatement conquis la Norvège en 1996. “Le groupe était bizarre, et l’album était lui aussi très étrange, se souvient Lars. On jouait beaucoup à Oslo, dans des petits clubs, avant de sortir l’EP Magazine en 1998.” C’est sur cet EP que le son du groupe a véritablement pris forme, avec de longues pièces évoquant de grands espaces sur pellicule, mis en lumière par des textures variées et des instruments iconoclastes.

En 2002, le groupe a signé sur le label Ninja Tune sur la foi de concerts extraordinaires, ciment de la réputation des artistes. Ceci a accéléré leur développement sur la scène internationale.
D’après Martin, “Ninja a aidé fortement notre carrière internationale. Nous avons joué au Japon, et dans bien d’autres pays où nous n’étions jamais allés, devant un public qui nous découvrait enfin sur scène, après avoir trouvé nos disques en magasins ou sur le net.”

Cinq albums ont suivi, ainsi qu’un enregistrement live aux proportions épiques en 2013, et le groupe a fêté en 2014 ses vingt ans de carrière, sans jamais se reposer sur ses lauriers, Starfire voyant le jour en 2015. Chaque membre du groupe apporte sa pierre compositionnelle à un édifice soutenu par la vision en cinémascope de Lars, toujours porté vers l’avant, afin d’éviter d’être prévisible, écueil propre à de nombreux groupes avec une telle longévité.

Brainfeeder, label tête chercheuse dirigé par Flying Lotus, qui accueille ce nouvel album Pyramid, est une maison idéale pour Jaga Jazzist, dont la soif d’expérimentation et d’improvisation est inextinguible. C’est le début d’un nouveau chapitre stimulant pour le groupe.
Ils plongent cette fois-ci dans un maelström d’influences jazz, post-rock et psychédéliques. Iconoclaste, ce nouvel album invente un son cosmique qui rend hommage au groupe jazz 80s Out To Lunch, mais aussi au gourou norvégien du synthé Ståle Storløkken, tout en saluant les œuvres récentes de Todd Terje, Tame Impala et Jon Hopkins. Chacune des quatre longues pièces évolue autour de mouvements brillamment construits, œuvrant à créer une symphonie de couleurs flamboyantes.