Ireke
Tropikadelic
Sortie le 24 mars 2023
Label: Underdog Records
Ireke? La canne à sucre en yoruba. Comme elle, le duo aime les climats tropicaux et les rythmes enivrants, prompts à libérer les corps réunis sur un dancefloor. Urgence afrobeat, souplesse funk, alchimie dub, liesse highlife : avec Tropikadelic, Ireke convoque l’héritage des maîtres et l’audace des machines pour donner vie à de nouveaux territoires soniques. À la croisée des chemins. Pour l’amour du groove.
Ireke ? La canne à sucre en yoruba. Comme elle, le duo aime les climats tropicaux et les rythmes enivrants, prompts à libérer les corps réunis sur un dancefloor. Urgence afrobeat, souplesse funk, alchimie dub, liesse highlife : avec Tropikadelic, Ireke convoque l’héritage des maîtres et l’audace des machines pour donner vie à de nouveaux territoires soniques. À la croisée des chemins. Pour l’amour du groove.
Complètement de l’Ouest, les oreilles braquées sur l’Atlantique Noire, Julien Gervaix et Damien Tesson sont tous deux des enfants du collectif et de l’improvisation, terrains de jeux pour ces multi-instrumentistes complets.
Le premier met d’abord ses talents d’arrangeur-saxophoniste au service du collectif nantais Soulshine et de nombreuses formations – tour à tour funk ou rhythm’n blues – où chalouper fait la loi. C’est le cas notamment du groupe afrobeat Walko, au sein duquel Julien Gervaix a l’honneur de partager la scène et le studio pendant plusieurs années avec Kiala Nzavotunga, guitariste émérite de Fela Kuti et d’Egypt 80. Pendant ce temps-là, le second fait ses classes de dubmaster-guitariste-arrangeur à l’école reggae roots option digital du collectif vendéen Shi Fu Mi Temple. Une initiation qui amène Damien Tesson à intégrer, entre autres, le groupe nantais BIBA (Bingy Band) puis à collaborer avec Jideh High Elements, incontournable sur la scène dub internationale, Roberto Sanchez et l’équipe de son Lone Ark Studio, mais aussi Sana Bob, célèbre chanteur de reggae burkinabè. Et puis, la vie étant bien faite, les chemins de Julien Gervaix et Damien Tesson finissent par se croiser au sein du com- bo jazz-funk Playtime, avant de se retrouver en Vendée quelques années plus tard. Avec un tropisme évident pour les grooves afro-latins, les couleurs tropicales, les bidouilles électroniques et les furieux déhanchés, les deux musiciens créent alors Ireke comme on lève un verre de rhum bien arrangé. À la nôtre, à la vôtre ! Comme guidé par l’esprit de la plante, Ireke trinque pour célébrer l’immense richesse de ces rythmes à danser, véritables générateurs de vie, de lien et d’énergie.
À la manière de Legba, orisha yoruba des carrefours et de la croisée des chemins, Ireke s’épanouit à l’entre-monde. Conscient de la lignée d’orfèvres qui les ont précédés, Ireke connaît ses classiques et s’inspire humblement, pour Tropikadelic, du génie musical de Pat Thomas, Orchestre Poly-rythmo, King Tubby,Tony Allen, Fela Kuti, Maître Gazonga, Ernesto Djédjé ou encore des Vikings de la Guadeloupe. Cuivres extatiques, claviers 70’s, guitares élastiques, basses rondes et percussions-monde : de cet héritage sonique, Ireke fait une fusion unique, augmentée par l’apport audacieux de sa science dub, et quelques touches électroniques patiemment débusquées dosées en studio – que le duo considère comme un instrument à part entière.
Enfin, pour donner de la voix à ses compositions, sur Tropikadelic, Ireke fait appel à une armée de sérieux enjailleurs dont chacun.e des membres est venu.e avec ses textes. Ainsi retrouve-t-on aux côtés d’Ireke le griot du groove Pat Kalla (“Femme qui Danse”, “Love Is Jokin”), le reggaeman franco-laotien Amatah Keo (“Man Bo Diak”), les vendéen. ne.s Agnès Hélène (“Petit à Petit”, “Oh Ma Chérie”) et Charly Sanga (“Bas Les Masques”, “Oh Ma Chérie”), le lion zion burkinabè Sana Bob (“Métissage”) ainsi que le soulman nantais Jy Cooly (“Kinkeliba”).
Pour le duo, la musique s’envisage avant tout comme une pratique collective, une libération active, une approche cadencée du lâcher-prise, une source de joie communicative... En bref, groove is the weapon ! Et Ireke sait s’en servir.
Complètement de l’Ouest, les oreilles braquées sur l’Atlantique Noire, Julien Gervaix et Damien Tesson sont tous deux des enfants du collectif et de l’improvisation, terrains de jeux pour ces multi-instrumentistes complets.
Le premier met d’abord ses talents d’arrangeur-saxophoniste au service du collectif nantais Soulshine et de nombreuses formations – tour à tour funk ou rhythm’n blues – où chalouper fait la loi. C’est le cas notamment du groupe afrobeat Walko, au sein duquel Julien Gervaix a l’honneur de partager la scène et le studio pendant plusieurs années avec Kiala Nzavotunga, guitariste émérite de Fela Kuti et d’Egypt 80. Pendant ce temps-là, le second fait ses classes de dubmaster-guitariste-arrangeur à l’école reggae roots option digital du collectif vendéen Shi Fu Mi Temple. Une initiation qui amène Damien Tesson à intégrer, entre autres, le groupe nantais BIBA (Bingy Band) puis à collaborer avec Jideh High Elements, incontournable sur la scène dub internationale, Roberto Sanchez et l’équipe de son Lone Ark Studio, mais aussi Sana Bob, célèbre chanteur de reggae burkinabè. Et puis, la vie étant bien faite, les chemins de Julien Gervaix et Damien Tesson finissent par se croiser au sein du com- bo jazz-funk Playtime, avant de se retrouver en Vendée quelques années plus tard. Avec un tropisme évident pour les grooves afro-latins, les couleurs tropicales, les bidouilles électroniques et les furieux déhanchés, les deux musiciens créent alors Ireke comme on lève un verre de rhum bien arrangé. À la nôtre, à la vôtre ! Comme guidé par l’esprit de la plante, Ireke trinque pour célébrer l’immense richesse de ces rythmes à danser, véritables générateurs de vie, de lien et d’énergie.
À la manière de Legba, orisha yoruba des carrefours et de la croisée des chemins, Ireke s’épanouit à l’entre-monde. Conscient de la lignée d’orfèvres qui les ont précédés, Ireke connaît ses classiques et s’inspire humblement, pour Tropikadelic, du génie musical de Pat Thomas, Orchestre Poly-rythmo, King Tubby,Tony Allen, Fela Kuti, Maître Gazonga, Ernesto Djédjé ou encore des Vikings de la Guadeloupe. Cuivres extatiques, claviers 70’s, guitares élastiques, basses rondes et percussions-monde : de cet héritage sonique, Ireke fait une fusion unique, augmentée par l’apport audacieux de sa science dub, et quelques touches électroniques patiemment débusquées dosées en studio – que le duo considère comme un instrument à part entière.
Enfin, pour donner de la voix à ses compositions, sur Tropikadelic, Ireke fait appel à une armée de sérieux enjailleurs dont chacun.e des membres est venu.e avec ses textes. Ainsi retrouve-t-on aux côtés d’Ireke le griot du groove Pat Kalla (“Femme qui Danse”, “Love Is Jokin”), le reggaeman franco-laotien Amatah Keo (“Man Bo Diak”), les vendéen. ne.s Agnès Hélène (“Petit à Petit”, “Oh Ma Chérie”) et Charly Sanga (“Bas Les Masques”, “Oh Ma Chérie”), le lion zion burkinabè Sana Bob (“Métissage”) ainsi que le soulman nantais Jy Cooly (“Kinkeliba”).
Pour le duo, la musique s’envisage avant tout comme une pratique collective, une libération active, une approche cadencée du lâcher-prise, une source de joie communicative... En bref, groove is the weapon ! Et Ireke sait s’en servir.