Ester Rada
Ester Rada
Sortie le 5 mai 2015
Label : Discograph
Israélienne originaire d’Éthiopie, Ester Rada appartient à la génération transculturelle ouverte et décomplexée d’aujourd’hui, qui écoute autant le rhythm’n’blues historique que les grooves ancestraux et la pop de qualité. Autant d’influences qui se retrouvent dans ses morceaux énergiques, ciselés dans la fulgurance funk et l’élégance d’une black music éternelle. Avec Ester Rada, la soul du nouveau millénaire est née.
Tout commence en 1984, quand ses parents fuient l’Ethiopie pour s’installer en Israël. C’est là qu’Ester Rada naît le 7 mars 1985. Elle restera dix ans à Kiryat Arba, une colonie non loin d’Hébron. « Puis nous avons déménagé à Natanya, une grande ville du littoral. C’est là que j’ai passé mon adolescence, dans un quartier dur appelé Ezorim, où la plupart des familles étaient éthiopiennes. C’est à ce moment-là que j’ai découvert que j’étais différente parce que j’étais noire. Et pourtant, je ne me suis jamais sentie inférieure, grâce à l’amour que m’a donné ma mère, très pieuse. Elle, j’en suis sûre, a connu une vie bien plus difficile que la mienne. » Pour preuve, cette Beta Israël – « le nom moins péjoratif que Falasha » pour désigner les descendants de la tribu biblique – n’aura pas tardé à se distinguer.
En 2007, à tout juste vingt-deux ans, la série TV Deus révèle au grand public celle qui va s’illustrer sur grand écran, notamment deux ans plus tard dans le film Kirot. Beaucoup auraient continué dans cette voie toute tracée, mais voilà ce rôle de composition n’est pas celui de sa vie. « J’ai toujours su que je serai chanteuse, même si le destin m’a fait actrice. C’est pourquoi en 2011, j’ai choisi de tout changer pour pouvoir vivre mes rêves, pour partager ma vision du monde. La musique a toujours été pour moi le médium pour parler aux autres, à Dieu et à soi-même aussi. » Très vite elle enchaîne en enregistrant Life Happens, un premier EP qui sera le meilleur album, le meilleur single et la révélation de l’année 2013 en Israël. Ce titre, où elle confie comment on peut vivre en passant à côté de l’essentiel, est emblématique de son état d’esprit : pas question de rester passif devant son destin.
« Depuis deux ans, j’ai enfin pu voyager dans le monde entier, j’ai rencontré tellement de gens, touché tant d’âmes ! » Ses performances sur scène, notamment avant Alicia Keys (cette dernière s’écrira : « Elle est incroyable ! ») ont été plus que remarquées. « C’était très étrange : vous êtes quelqu’un à la maison et quelque chose de totalement différent à l’extérieur et vous voulez ressembler à tous les autres. J’ai voulu être une Israélienne. C’est quand j’ai grandi, après l’armée je pense, que je me suis sentie totalement en phase avec toutes les pièces qui me composent. » Difficile en effet de lui coller une étiquète étriquée : à l’image de la vidéo de “Life Happens”, où elle se multiplie à l’écran, Esther est plurielle... et singulière. Comme sa musique est composée de la somme de ses influences, un mix de ses amours pour les éternelles divas (Nina Simone, Ella Fitzgerald, Aretha Franklin) et les égéries de la nu soul (Eryka Badu, Lauryn Hill, Jill Scott figurent à son panthéon), son goût pour la pop sophistiquée et ses origines éthiopiennes. « Ma musique est un mélange de qui je suis, et je suis un mélange de beaucoup de choses. »
Mieux, ce premier album sous son nom dévoile un don d’ubiquité, un talent au stylo (l’essentiel du répertoire est de sa plume) et au micro qui relèvent subtilement ce doux mélange. Afrobeat et éthiojazz, soul et jazz, raw funk et psyché rock, la jeune femme brasse large, avec ceux qu’elle nomme affectueusement ses « sept magnifiques »... Pas des mercenaires, mais sa garde rapprochée qui l’accompagne sur scène. Une section de cuivres, une rythmique à l’ancienne, auxquels il faut ajouter des invités au diapason : flûte, percussions. Tous au service d’un répertoire qui alterne pièces up tempo et ballades plus à la coule, une thématique qui, entre les lignes, dévoile sa vision du monde : ouverte par nature.
De « Monsters », qui évoque « toutes ces choses enfouies en nous qui nous gardent prisonniers », à « Nanu Ney », une chanson éthiopienne de Muluken Melese pour « la terre de mes racines », de textes où elle lève un voile pudique sur son intimité (« Anything » où elle revient sur la relation avec son père lorsqu’elle était encore enfant et « Could It Be », où elle parle de sa redécouverte de Dieu), jusqu’à des réflexions plus sociétales aussi, comme « Herd » où elle prêche pour que « chacun pense par soi-même au lieu de se fondre dans le troupeau », nul doute que ces douze chansons, mises bout à bout, tracent un possible autoportrait de cette nouvelle « étoile ».
Producteurs exécutifs : Guy Dreifuss & Ester Rada
Mixage par SaBBo aux Ma ?Ze ! studios (exceptés 6 and 9)
Mastering par Chris Athens
Titres 1, 4, 11 and 12 produits et arrangés par SaBBo et Kuti
Tous les instruments par Kuti, exceptés : Percussion : SaBBo
Flûte : Shlomi Alon
Trompette : Sefi Zisling
Masenqo : Adon
2, 3, 5, 7, 8 et 10 arrangés par Ester Rada, Lior Romano, Dan Mayo, Michael Guy, Ben Hoze, Inon Peretz, Maayan Milo, Gal Dahan
7 et 10 arrangés également par Nadav Peled
8 arrangé également par Ilan Smilan Enregistrés au Piloni’s studio, Tel Aviv-Yaffo
Ingénieur du son : Liron Shaffe
Batterie : Dan Mayo
Guitare : Ben Hoze
Basse : Michael Guy
Claviers : Lior Romano
Saxophone, flûte : Gal Dahan
Trompette : Inon Peretz
Trombone : Maayan Milo
Percussion additionnelle : Idan Kupferber
Enregistrement de cuivres additionnels sur 8 : Shardo studio
6 produit et arrangé par Joseph E-Shine (Mizrachi)
Enregistré et mixé par Daniel Anglister Batterie : Nadav Luzia
Trompette, bugle : Inon Peretz
Trombone : Maayan Milo
Saxophones tenor et alto, flûte : Gal Dahan
Basse, guitare électrique, claviers, programmation : Joseph E-Shine (Mizrachi)
9 produit et arrangé par Tamir Muskat
Enregisté et mixé par Tamir Muskat à Vibro- monk, East-Tel Aviv
Percussions, platines, arrangement : Tamir Muskat
Guitare, basse : Hamar Ziegler
Claviers : Kutiman
Trompette : Inon Peretz
Trombone : Maayan Milo
En 2007, à tout juste vingt-deux ans, la série TV Deus révèle au grand public celle qui va s’illustrer sur grand écran, notamment deux ans plus tard dans le film Kirot. Beaucoup auraient continué dans cette voie toute tracée, mais voilà ce rôle de composition n’est pas celui de sa vie. « J’ai toujours su que je serai chanteuse, même si le destin m’a fait actrice. C’est pourquoi en 2011, j’ai choisi de tout changer pour pouvoir vivre mes rêves, pour partager ma vision du monde. La musique a toujours été pour moi le médium pour parler aux autres, à Dieu et à soi-même aussi. » Très vite elle enchaîne en enregistrant Life Happens, un premier EP qui sera le meilleur album, le meilleur single et la révélation de l’année 2013 en Israël. Ce titre, où elle confie comment on peut vivre en passant à côté de l’essentiel, est emblématique de son état d’esprit : pas question de rester passif devant son destin.
« Depuis deux ans, j’ai enfin pu voyager dans le monde entier, j’ai rencontré tellement de gens, touché tant d’âmes ! » Ses performances sur scène, notamment avant Alicia Keys (cette dernière s’écrira : « Elle est incroyable ! ») ont été plus que remarquées. « C’était très étrange : vous êtes quelqu’un à la maison et quelque chose de totalement différent à l’extérieur et vous voulez ressembler à tous les autres. J’ai voulu être une Israélienne. C’est quand j’ai grandi, après l’armée je pense, que je me suis sentie totalement en phase avec toutes les pièces qui me composent. » Difficile en effet de lui coller une étiquète étriquée : à l’image de la vidéo de “Life Happens”, où elle se multiplie à l’écran, Esther est plurielle... et singulière. Comme sa musique est composée de la somme de ses influences, un mix de ses amours pour les éternelles divas (Nina Simone, Ella Fitzgerald, Aretha Franklin) et les égéries de la nu soul (Eryka Badu, Lauryn Hill, Jill Scott figurent à son panthéon), son goût pour la pop sophistiquée et ses origines éthiopiennes. « Ma musique est un mélange de qui je suis, et je suis un mélange de beaucoup de choses. »
Mieux, ce premier album sous son nom dévoile un don d’ubiquité, un talent au stylo (l’essentiel du répertoire est de sa plume) et au micro qui relèvent subtilement ce doux mélange. Afrobeat et éthiojazz, soul et jazz, raw funk et psyché rock, la jeune femme brasse large, avec ceux qu’elle nomme affectueusement ses « sept magnifiques »... Pas des mercenaires, mais sa garde rapprochée qui l’accompagne sur scène. Une section de cuivres, une rythmique à l’ancienne, auxquels il faut ajouter des invités au diapason : flûte, percussions. Tous au service d’un répertoire qui alterne pièces up tempo et ballades plus à la coule, une thématique qui, entre les lignes, dévoile sa vision du monde : ouverte par nature.
De « Monsters », qui évoque « toutes ces choses enfouies en nous qui nous gardent prisonniers », à « Nanu Ney », une chanson éthiopienne de Muluken Melese pour « la terre de mes racines », de textes où elle lève un voile pudique sur son intimité (« Anything » où elle revient sur la relation avec son père lorsqu’elle était encore enfant et « Could It Be », où elle parle de sa redécouverte de Dieu), jusqu’à des réflexions plus sociétales aussi, comme « Herd » où elle prêche pour que « chacun pense par soi-même au lieu de se fondre dans le troupeau », nul doute que ces douze chansons, mises bout à bout, tracent un possible autoportrait de cette nouvelle « étoile ».
Producteurs exécutifs : Guy Dreifuss & Ester Rada
Mixage par SaBBo aux Ma ?Ze ! studios (exceptés 6 and 9)
Mastering par Chris Athens
Titres 1, 4, 11 and 12 produits et arrangés par SaBBo et Kuti
Tous les instruments par Kuti, exceptés : Percussion : SaBBo
Flûte : Shlomi Alon
Trompette : Sefi Zisling
Masenqo : Adon
2, 3, 5, 7, 8 et 10 arrangés par Ester Rada, Lior Romano, Dan Mayo, Michael Guy, Ben Hoze, Inon Peretz, Maayan Milo, Gal Dahan
7 et 10 arrangés également par Nadav Peled
8 arrangé également par Ilan Smilan Enregistrés au Piloni’s studio, Tel Aviv-Yaffo
Ingénieur du son : Liron Shaffe
Batterie : Dan Mayo
Guitare : Ben Hoze
Basse : Michael Guy
Claviers : Lior Romano
Saxophone, flûte : Gal Dahan
Trompette : Inon Peretz
Trombone : Maayan Milo
Percussion additionnelle : Idan Kupferber
Enregistrement de cuivres additionnels sur 8 : Shardo studio
6 produit et arrangé par Joseph E-Shine (Mizrachi)
Enregistré et mixé par Daniel Anglister Batterie : Nadav Luzia
Trompette, bugle : Inon Peretz
Trombone : Maayan Milo
Saxophones tenor et alto, flûte : Gal Dahan
Basse, guitare électrique, claviers, programmation : Joseph E-Shine (Mizrachi)
9 produit et arrangé par Tamir Muskat
Enregisté et mixé par Tamir Muskat à Vibro- monk, East-Tel Aviv
Percussions, platines, arrangement : Tamir Muskat
Guitare, basse : Hamar Ziegler
Claviers : Kutiman
Trompette : Inon Peretz
Trombone : Maayan Milo