Eliasse

Zangoma
Sortie le 12 avril 2024
Label: Soulbeats Music
Ne dites plus blues comorien ni rock de l’océan Indien : Eliasse incarne désormais le ZANGOMA !

Ce terme, né de l’esprit visionnaire de l’artiste comorien de l’île de Mayotte Baco, illustre la fusion entre les rythmes de la sono-mondiale avec les sonorités propres aux Comores, de l’Océan Indien et de leurs racines venues du continent Africain. Eliasse, portant ce flambeau, propulse le concept vers de nouveaux horizons avec son rock Zangoma, une innovation musicale qui fait briller les Comores !

Armé de sa guitare, de sa voix, et de son talent de percussionniste, il ravive et entrelace les traditions de son archipel avec des influences électriques et futuristes, façonnant un genre où le folk, le rock, et le blues se marient harmonieusement aux mélodies, aux rythmes et chants ancestrales de son archipel.

Du twarab au mgodro, du maloya à l’afrobeat, le rock Zangoma dévoile son visage pluriel. Sa base est le tambour (ngoma) et le rock percussif d’Eliasse revendique cette bannière commune et hybride !

Avec son troisième album, éponyme intitulé Zangoma, prévu pour le 12 avril 2024 (Soulbeats Music), Eliasse et son power trio livrent un son chaloupé, puissant, façonné pour les dancefloor. Une musique qui dévoile l’artiste en toute intimité et qui offre un témoignage sonore historique et unique de la culture comorienne.
Ne dites plus blues comorien ni rock de l’océan Indien : Eliasse incarne désormais le ZANGOMA !
Ce terme, né de l'esprit visionnaire de l’artiste comorien de l’île de Mayotte Baco, illustre la fusion entre les rythmes de la sono-mondiale avec les sonorités propres aux Comores, de l’Océan Indien et de leurs racines venues du continent Africain. Eliasse, portant ce flambeau, propulse le concept vers de nouveaux horizons avec son rock Zangoma, une innovation musicale qui fait briller les Comores !
Armé de sa guitare, de sa voix, et de son talent de percussionniste, il ravive et entrelace les traditions de son archipel avec des influences électriques et futuristes, façonnant un genre où le folk, le rock, et le blues se marient harmonieusement aux mélodies, aux rythmes et chants ancestrales de son archipel.
Du twarab au mgodro, du maloya à l’afrobeat, le rock Zangoma dévoile son visage pluriel. Sa base est le tambour (ngoma) et le rock percussif d’Eliasse revendique cette bannière commune et hybride !
Avec son troisième album, éponyme intitulé Zangoma, prévu pour le 12 avril 2024 (Soulbeats Music), Eliasse et son power trio livrent un son chaloupé, puissant, façonné pour les dancefloor. Une musique qui dévoile l’artiste en toute intimité et qui offre un témoignage sonore historique et unique de la culture comorienne.
Plusieurs héritages musicaux sont sublimés sur ce disque qui représente avec brio le parcours de Eliasse, né en Grande Comore à la fin des années 1970, à l’aube de l’indépendance de ces îles surnommées poétiquement "les îles de la lune", situées entre l'Afrique et Madagascar. Son parcours, entamé dès son plus jeune âge en jouant du tari et en chantant dans les fêtes religieuses, a été ponctué par une découverte déterminante : les premiers accords de guitare qui ont scellé son destin artistique. Ce moment a marqué le début d'une histoire d'amour ininterrompue avec la musique, guidant Eliasse à travers diverses collaborations et expériences musicales, enrichissant sa palette sonore. Il infuse dans son Zangoma l’ADN rythmique de ses îles, capturé par les tambours et l’intensité des chants. Expérimentant les percussions aux côtés de son ami Palesh au sein du groupe Universal Folk, puis avec Maalesh, une figure emblématique de la musique de l'Océan Indien, il s'imprègne des scènes locales et internationales, transposant les sonorités ancestrales à travers un jeu de guitare percussif.
En 2005, Eliasse poursuit son chemin en s'établissant à Mayotte où il développe son répertoire à travers une myriade de concerts et de collaborations artistiques.

“Marahaba”, son premier album enregistré en 2006 et sorti en 2008, est une ode à ses racines, lui ouvre les portes de scènes prestigieuses, dans la région (la Réunion, Maurice, Madagascar et en métropole (l’Équinoxe Scène Nationale de Châteauroux, le festival des Voix divers, le JAM (Montpellier) ou le Festival Radio France à Montpellier, et lui permettent de partager l’affiche avec des artistes de renoms comme Tiken Jah Fakoly, La Rue Kétanou, Mathieu Boogaerts ou Bonga. Cette dynamique a permis à Eliasse de consolider son identité musicale autour du Zangoma, rendant hommage à l'héritage musical de son frère aîné Baco. Eliasse chante sa poésie sur une musique hybride et nomade, qui tisse des liens entre plusieurs époques, plusieurs genres musicaux et langues. En quête perpétuelle d’explorations et de rencontres, il débarque en France, à Bordeaux en 2014. La réalité l’amène à trouver un boulot loin des cordes de sa guitare, il devient boulanger. Cela ne l’empêche pas de créer un concept où il cuisine et joue son répertoire chez les gens.
Cette période foisonnante en créativité l’amène à multiplier les concerts avec son trio Elisouma, créé en 2012 avec deux aînés de la musique comorienne, "Soubi" et Mwegne M’madi, avec qui il partage un répertoire traditionnel de leurs îles à travers l'Europe, l’Asie centrale et bien au-delà. Son attachement à l'Océan Indien reste indéfectible, une fidélité récompensée en 2017 lors d'une rencontre décisive à l'île Maurice avec Fred Lachaize, directeur du label Soulbeats Music et fondateur du festival Reggae Sun Ska. Encore une fois, rien n'est un hasard, ce dernier vit en France dans la même région qu’Eliasse. Touché par son art, il l'invite sur plusieurs dates dont la première partie de Lulu Gainsbourg et signe son deuxième opus, “Amany Way” sur son label.
“Amany Way” (“Chemin de la paix”) est le deuxième album de Eliasse sorti en 2019. Ce disque annonce les fondations du Rock Zangoma. Sur une fusion de rythmes ternaires de son île avec du blues, funk, et rock, le musicien polyglotte chante plusieurs dialectes de la langue comorienne, et y ajoute subtilement des mots malgaches mais aussi de swahili, d’anglais et de français. Ce disque révèle les multiples facettes de Eliasse, qui combine habilement les richesses culturelles de l’Océan Indien avec les musiques qu'affectionnent le musicien. Leur sources ? le tambour, car tout vient de là, “Zangoma”, qui sera le titre de son futur album.
"Zangoma", prévu pour 12 avril 2024, est une célébration de cette identité musicale unique, un pont entre les traditions musicales des Comores et les influences afro-descendantes présentes dans l’Océan Indien, les Caraïbes et les Amériques. L'album brille par sa richesse rythmique, mêlant avec brio les rythmes traditionnels des Comores (twarab, mgodro, shigoma, sérebwalolo) aux rythmes binaires de la musique occidentale (funk, rock), et se distingue par des collaborations prestigieuses avec des artistes de l’archipel tels que les voix mahoraises, Zily et M'Toro Chamou, le rappeur comorien Cheikh Mc et son ami d’enfance Mounawar et surtout le créateur du Zangoma, Baco. Sans oublier la nouvelle génération des artistes de l’Océan Indien présente sur ce disque avec la poétesse et chanteuse Lisa Ducasse. Ces rencontres enrichissent l'album, témoignant d'un dialogue fertile entre les générations et les cultures musicales de l'Océan Indien.
À travers "Zangoma", Eliasse nous convie à un voyage transculturel inédit, bercé par une polyphonie linguistique qui s'allie à la pureté des mélodies, la finesse des arrangements vocaux et une présence scénique envoûtante, créant ainsi un lien indélébile avec son auditoire. L'album témoigne de la capacité du musicien à innover tout en restant profondément ancré dans ses racines, proposant une musique qui, bien enracinée dans la tradition, s'ouvre avec audace sur le monde.
Il ne se contente pas de préserver et de transmettre un fragment de la culture comorienne ; l’artiste l'emmène vers un avenir radieux. Au gré des 13 titres de l’album, il nous transporte à travers une musicalité envoûtante, entre des bals poussière traditionnelles et l’atmosphère bouillonnante des villes des îles de l’Archipel. Ce nouveau genre musical, le Zangoma, qu’il a façonné et sculpté durant sa carrière, rend hommage aux trésors musicaux des Comores et de l'Océan Indien, tout en entrelaçant rock, funk, afrobeat, avec leurs racines ancestrales symbolisées par le ngoma. Sa musique est une quête de transcendance des frontières culturelles et géographiques. Un univers musical qui invite à une réflexion profonde sur l'identité, la résilience, la fraternité et la fierté de cet héritage.
Avec "Zangoma", Eliasse s'aventure plus loin que jamais auparavant, il nous convie dans les profondeurs de son intimité avec une sincérité touchante. Pour la première fois, à travers ce disque, il dévoile sans retenue les contours de son âme, partageant ses messages les plus personnels, sa vision du monde, et ses espoirs pour l'avenir. Ce n'est pas seulement une exploration musicale ; c'est un véritable voyage au cœur de l'artiste, où chaque chanson devient une fenêtre ouverte sur ses pensées les plus intimes et ses convictions les plus profondes. Il nous plonge dans l’histoire tumultueuse des Comores depuis leur indépendance en 1975, émaillée de coups d'État et de désillusions. "Ndroso" exprime la douleur d'une génération élevée dans le désespoir, tandis que "Shaya na mbere" revisite la division douloureuse entre Mayotte et les Comores, soulignant les cicatrices du colonialisme et les dynamiques migratoires et l’urgence d’un dialogue entre ces frères. "Kazambwa" dénonce la corruption et l'apathie politique avec une pop-folk vibrante de sincérité, tandis que "Locaterre" explore le déchirement de l'exil et la quête d'ancrage, qui célèbre par la même occasion le voyage comme moyen d'ouverture sur le monde.
"Zangoma" se fait également l'écho d'un amour profond pour la Terre, "Mwarata" et "Salama" soulignent avec urgence la responsabilité collective face aux changements climatiques, dans une approche qui mêle critique sociale et rythmes entraînants. Cet album, véritable testament musical et culturel, nous ouvre les portes de l'univers intime d'Eliasse, et nous entraîne dans un voyage musical passionnant et dansant entre plusieurs époques. Un disque qui conjugue avec brio mélancolie, joie et réflexion. Il suffit de se laisser porter par des titres tels que "Kalima" et "Nduzangu" qui sont des odes à l'amour et à la connexion humaine, illustrant la capacité de l'artiste à enrober des messages profonds dans des mélodies captivantes.
Avec ce nouvel album, Eliasse propose une œuvre complexe et riche, un carrefour où convergent les sons, les histoires et les aspirations d'un artiste. Eliasse nous invite à une exploration musicale où chaque titre révèle une facette de son engagement artistique et émotionnel, faisant de "Zangoma" un hymne à la vie, à la culture comorienne et à la résilience des peuples.