Wesli
Tradisyon
Sortie le 28 octobre 2022
Label: Cumbancha
Né en 1980 dans une famille de sept enfants à Port-au-Prince, en Haïti, Wesli (Wesley Louissaint) construit sa première guitare à l’âge de huit ans en accrochant un fil de canne à pêche à un vieux bidon d’huile. Il est, depuis, devenu l’un des ambassadeurs musicaux d’Haïti les plus prolifiques, tournant à travers le monde et enchainant les albums. En 2019, il est officiellement récompensé par le prix Juno (l’équivalent canadien du GRAMMY) du meilleur album de musique du monde.
Tradisyon, premier volet d’un diptyque Haïtien explore son passé musical et imagine son avenir. « Il faut comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va», déclare Wesli, lauréat du prestigieux prix Canadien JUNO 2019 et basé à Montréal. Avec 19 titres, Tradisyon explore les chants traditionnels de la religion vaudou, les rythmes rara de carnaval et les chants folkloriques Twoubadou.
Tradisyon, premier volet d’un diptyque Haïtien explore son passé musical et imagine son avenir. « Il faut comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va», déclare Wesli, lauréat du prestigieux prix Canadien JUNO 2019 et basé à Montréal. Avec 19 titres, Tradisyon explore les chants traditionnels de la religion vaudou, les rythmes rara de carnaval et les chants folkloriques Twoubadou.
Pour son nouveau projet musical, Tradisyon, le musicien et producteur haïtien-canadien Wesli (Wesley Louissaint) a puisé dans ses racines haïtiennes et entamé un pèlerinage musical de plusieurs années afin d’explorer les traditions musicales de son pays, encore trop méconnues. Explorant le pays et ses lakous, lieux de rassemblement des fidèles de la religion vaudou d'Haïti, il a appris nombre de chansons en langues africaines arrivées en Haïti il y a plusieurs siècles. Il a aussi perfectionné la pratique d’un large éventail d'instruments locaux, des puissantes trompettes de bambou rara aux tambours de toutes tailles, sans oublier les instruments folkloriques comme le banjo haïtien. Wesli a aussi renoué avec la profonde spiritualité et la riche philosophie des croyances afro-haïtiennes, qui sont l'âme de la culture du pays.
De cette recherche ambitieuse est né Tradisyon, le sixième album de Wesli, et le premier volet d'un diptyque narrant l'histoire d'Haïti, creusant son passé et imaginant son avenir. Ce premier album comprend 19 titres, qui sont un mix de compositions originales et de trésors du vaste répertoire musical haïtien. De ces traditions, émerge inévitablement l'Afrique - à travers les rythmes rara, petro, nago, congo et yanvalou, et les paroles chantées à la fois en créole et dans les langues africaines Yoruba, Ewe et Fon. Tous les titres sont accompagnés d'instruments haïtiens comme le bambou, le kata, le segon, le boula, le manman et le banjo, instrument d'origine africaine qui avait été adopté par les colonisateurs européens.
Haïtien d’origine, montréalais d’adoption, mais avant tout citoyen du monde, Wesli fait partie de ces artistes capables d'explorer des musiques diverses en gardant leur identité et leurs racines solidement ancrées dans la tradition. Depuis la sortie de son premier album Kouraj en 2009, son champ d’action n’a cessé de croitre, et il a poursuivi sa quête en sortant l'album Liberté dans le noir en 2011, ImmiGrand et le plus traditionnel Ayiti Étoile Nouvelle en 2015 et une version deluxe de ImmiGrand en 2017. Vient ensuite Rapadou Kréyol en 2018, une exploration des rythmes et instruments africains que, selon Wesli, la culture musicale haïtienne a négligé, étant de plus en plus formatée par la musique commerciale. En 2019, l’album a reçu le prestigieux prix JUNO canadien du meilleur album de musique du monde de. Pour Wesli, c’est une consécration et la validation de l’importance de sa mission musicale et culturelle, en espérant que d'autres jeunes musiciens haïtiens seront inspirés par ce prix.
Le projet Tradisyon, en référence aux traditions des diasporas haïtiennes et africaines qu'il honore, s'inscrit dans la continuité du précèdent album Rapadou Kreyôl qui "était un album hommage à la culture créole" comme l’explique Wesli. " j'ai passé beaucoup de temps à étudier cette culture et un album n’y suffisait pas". Après des années passées à sillonner Haïti, à apprendre des chansons dans de nouvelles langues et à enregistrer les percussions de l'album en Haïti pour capturer ce son authentique qu’il recherche, Wesli retourne à Montréal pour finir les albums. Interrogé sur l’ambition du projet, il déclare : « Je voulais raconter une histoire, mais une histoire que je n'aurais pas inventée, puisqu’elle existe depuis des siècles. Je parle des traditions, des éléments centraux de la culture haïtienne. Dans Tradisyon et le second volet à venir, Tradisyon, Vol. 2, Wesli tisse cette histoire musicale magique au travers d’arrangements complexes et ambitieux.
Wesli fait lui-même un peu partie de l'histoire épique de la culture haïtienne. Né en 1980 dans une famille de sept enfants à Port-au-Prince, Il construit sa première guitare à l'âge de huit ans en accrochant un fil de canne à pêche en nylon a un vieux bidon d'huile. Son aventure musicale commence dès l’enfance en chantant aux côtés de sa mère dans la chorale gospel de l'église locale. Son père, Henri Louissaint, était un joueur connu de banjo et de percussions dans le style folklorique haïtien twoubadou. Inspiré par ses parents, Wesli commence à jouer de la guitare du banjo ainsi que d’un large éventail de percussions traditionnelles. Ayant grandi dans une famille ayant du mal à joindre les deux bouts, il s'est souvent entendu dire qu'il devait se surpasser pour sortir de la pauvreté. Grace au rythme de la musique jouée tant par ses parents que par son entourage, il rêve de devenir musicien professionnel et aime à dire que « c’est la musique qui m'a choisi ».
Il a dû faire face à bon nombre d’obstacles dès son jeune âge, comme lorsque sa famille s’est réfugiée dans un camp cubain lors des violences qui ont éclatées après le coup d'État haïtien de 1991. Alors qu'il n'avait que 11 ans, cette expérience difficile lui a appris « la résilience, la réconciliation et le pardon » face aux conflits. "Peu importe les obstacles", affirme Wesli, "vous pouvez vous reconstruire et suivre une nouvelle voie, vous réinventer et être utile à la société." Ce désir de servir sa société l’a guidé tout au long de sa vie, l'encourageant à partir dans de nouvelles directions et à apporter la culture haïtienne à un nouveau public grâce à la musique.
À 21 ans, ce prodige de la musique remporte une bourse parrainée par le gouvernement canadien qui lui permet de venir étudier l'arrangement musical et les percussions à Montréal. Depuis, Wesli a fait de la ville québécoise sa base, et le processus d'intégration de sa culture d'origine à un monde inconnu a été difficile mais enrichissant : « Je dis toujours que mon cœur bat pour deux villes. Haïti et Montréal, c’est ce qui m’a constitué. »
Wesli a mis cet amour dual dans Tradisyon. L'album commence par l'appel palpitant du koné, une trompette métallique utilisée dans les carnavals. La chanson d'ouverture "Peyizan Yo" est le cri de ralliement des agriculteurs d'Haïti qui forment le noyau de l'économie de l'île. Avec des arrangements inspirés de la musique vaudou des années 1990, la chanson est un appel à ne pas voler la terre aux agriculteurs, qui assurent la subsistance de la nation.
Vient ensuite « Fè Yo Wè Kongo Banda », un chant traditionnel utilisé au début des cérémonies de Lakou Congo pour appeler les esprits à se réunir. Chantés par un Samba, prédicateur dans la tradition culturelle afro-haïtienne, ces chants commencent a cappella avant qu’un chœur n’élève la voix en jouant du tambourin en signe de célébration.
Un certain nombre de titres sur Tradisyon rendent hommage aux légendes musicales d'Haïti. "Samba" est un hommage à Azor Rasin Mapou, l'un des artistes les plus influents de la culture vaudou, tandis que la composition rara "Wawa sé rèl O" célèbre le musicien Wawa Rasin Kanga qui tenta, avec sa musique, de lever le voile sur les secrets des traditions afro- haïtiennes. "Konté M Rakonté M" célèbre Éric Charles, l'un des fondateurs du groupe Haïti Twoubadou, qui dans les années 1990 a relancé le style twoudabou.
Tradisyon contient du reste plusieurs titres de twoubadou emmenés par le son du banjo, notamment "Kay Koulé Trouba" qui décrit une maison qui disparait - une métaphore de l'état fragile de la culture en Haïti aujourd’hui. « Makonay » est un appel à l'unité, au rassemblement de toutes les provinces d'Haïti pour créer une culture à la fois diversifiée et unifiée. "Trouba Ewa" actualise le style twoubadou en alliant une histoire d'amour moderne aux sons traditionnels de la musique folklorique haïtienne, créant une combinaison unique dédiée à l’Haïti contemporaine.
"Le Soleil Descend" aux accents reggae est le premier single de l'album et sa vidéo a donné le coup d’envoi de Tradisyon dès juin 2021 avec un featuring du chanteur québécois Paul Cargnello. Les deux artistes chantent dans le clip sous un soleil éclatant qui selon Wesli "brise toutes les barrières culturelles, sociales et politiques. Sous ce soleil de feu, nous sommes un seul peuple, inspiré par cette lumière qui nous éclaire."
Le batteur congolais Kizaba rejoint Wesli dans "Peze Café", qui mélange le rythme igbo avec un chant folklorique classique. Le titre parle d’un enfant envoyé acheter du café pour sa famille avant d'être arrêté par erreur alors qu'il rentrait chez lui. Chantée en Haïti pendant la dictature de François Duvalier pour protester contre la brutalité de la junte militaire, cette chanson séculaire et son message acquièrent un nouveau sens à mesure qu’elle se renouvelle. Dans cette interprétation, la voix saisissante de Wesli est au premier plan, soutenue par un accompagnement dépouillé de guitare souligné par les percussions de Kizaba, le maitre du cajón.
Tradisyon honore et révèle la riche histoire musicale d'Haïti. La 2e partie à venir, Tradisyon, Pt. 2, explorera les nouvelles directions musicales de l'île, mélangeant genres traditionnels et musique électronique, afrobeat, soul, funk, hip-hop. Ayant toujours le passé et le futur en tête, Wesli avec Tradisyon Pt. 2 espère donner aux jeunes musiciens haïtiens l’envie de « fusionner les sons anciens avec la musique moderne. Nous nous dirigeons tous vers un ailleurs inconnu. Il faut connaitre ses racines pour savoir où l'on va. Tradisyon sont ces racines et Tradisyon, Pt. 2 sera l’ailleurs.
De cette recherche ambitieuse est né Tradisyon, le sixième album de Wesli, et le premier volet d'un diptyque narrant l'histoire d'Haïti, creusant son passé et imaginant son avenir. Ce premier album comprend 19 titres, qui sont un mix de compositions originales et de trésors du vaste répertoire musical haïtien. De ces traditions, émerge inévitablement l'Afrique - à travers les rythmes rara, petro, nago, congo et yanvalou, et les paroles chantées à la fois en créole et dans les langues africaines Yoruba, Ewe et Fon. Tous les titres sont accompagnés d'instruments haïtiens comme le bambou, le kata, le segon, le boula, le manman et le banjo, instrument d'origine africaine qui avait été adopté par les colonisateurs européens.
Haïtien d’origine, montréalais d’adoption, mais avant tout citoyen du monde, Wesli fait partie de ces artistes capables d'explorer des musiques diverses en gardant leur identité et leurs racines solidement ancrées dans la tradition. Depuis la sortie de son premier album Kouraj en 2009, son champ d’action n’a cessé de croitre, et il a poursuivi sa quête en sortant l'album Liberté dans le noir en 2011, ImmiGrand et le plus traditionnel Ayiti Étoile Nouvelle en 2015 et une version deluxe de ImmiGrand en 2017. Vient ensuite Rapadou Kréyol en 2018, une exploration des rythmes et instruments africains que, selon Wesli, la culture musicale haïtienne a négligé, étant de plus en plus formatée par la musique commerciale. En 2019, l’album a reçu le prestigieux prix JUNO canadien du meilleur album de musique du monde de. Pour Wesli, c’est une consécration et la validation de l’importance de sa mission musicale et culturelle, en espérant que d'autres jeunes musiciens haïtiens seront inspirés par ce prix.
Le projet Tradisyon, en référence aux traditions des diasporas haïtiennes et africaines qu'il honore, s'inscrit dans la continuité du précèdent album Rapadou Kreyôl qui "était un album hommage à la culture créole" comme l’explique Wesli. " j'ai passé beaucoup de temps à étudier cette culture et un album n’y suffisait pas". Après des années passées à sillonner Haïti, à apprendre des chansons dans de nouvelles langues et à enregistrer les percussions de l'album en Haïti pour capturer ce son authentique qu’il recherche, Wesli retourne à Montréal pour finir les albums. Interrogé sur l’ambition du projet, il déclare : « Je voulais raconter une histoire, mais une histoire que je n'aurais pas inventée, puisqu’elle existe depuis des siècles. Je parle des traditions, des éléments centraux de la culture haïtienne. Dans Tradisyon et le second volet à venir, Tradisyon, Vol. 2, Wesli tisse cette histoire musicale magique au travers d’arrangements complexes et ambitieux.
Wesli fait lui-même un peu partie de l'histoire épique de la culture haïtienne. Né en 1980 dans une famille de sept enfants à Port-au-Prince, Il construit sa première guitare à l'âge de huit ans en accrochant un fil de canne à pêche en nylon a un vieux bidon d'huile. Son aventure musicale commence dès l’enfance en chantant aux côtés de sa mère dans la chorale gospel de l'église locale. Son père, Henri Louissaint, était un joueur connu de banjo et de percussions dans le style folklorique haïtien twoubadou. Inspiré par ses parents, Wesli commence à jouer de la guitare du banjo ainsi que d’un large éventail de percussions traditionnelles. Ayant grandi dans une famille ayant du mal à joindre les deux bouts, il s'est souvent entendu dire qu'il devait se surpasser pour sortir de la pauvreté. Grace au rythme de la musique jouée tant par ses parents que par son entourage, il rêve de devenir musicien professionnel et aime à dire que « c’est la musique qui m'a choisi ».
Il a dû faire face à bon nombre d’obstacles dès son jeune âge, comme lorsque sa famille s’est réfugiée dans un camp cubain lors des violences qui ont éclatées après le coup d'État haïtien de 1991. Alors qu'il n'avait que 11 ans, cette expérience difficile lui a appris « la résilience, la réconciliation et le pardon » face aux conflits. "Peu importe les obstacles", affirme Wesli, "vous pouvez vous reconstruire et suivre une nouvelle voie, vous réinventer et être utile à la société." Ce désir de servir sa société l’a guidé tout au long de sa vie, l'encourageant à partir dans de nouvelles directions et à apporter la culture haïtienne à un nouveau public grâce à la musique.
À 21 ans, ce prodige de la musique remporte une bourse parrainée par le gouvernement canadien qui lui permet de venir étudier l'arrangement musical et les percussions à Montréal. Depuis, Wesli a fait de la ville québécoise sa base, et le processus d'intégration de sa culture d'origine à un monde inconnu a été difficile mais enrichissant : « Je dis toujours que mon cœur bat pour deux villes. Haïti et Montréal, c’est ce qui m’a constitué. »
Wesli a mis cet amour dual dans Tradisyon. L'album commence par l'appel palpitant du koné, une trompette métallique utilisée dans les carnavals. La chanson d'ouverture "Peyizan Yo" est le cri de ralliement des agriculteurs d'Haïti qui forment le noyau de l'économie de l'île. Avec des arrangements inspirés de la musique vaudou des années 1990, la chanson est un appel à ne pas voler la terre aux agriculteurs, qui assurent la subsistance de la nation.
Vient ensuite « Fè Yo Wè Kongo Banda », un chant traditionnel utilisé au début des cérémonies de Lakou Congo pour appeler les esprits à se réunir. Chantés par un Samba, prédicateur dans la tradition culturelle afro-haïtienne, ces chants commencent a cappella avant qu’un chœur n’élève la voix en jouant du tambourin en signe de célébration.
Un certain nombre de titres sur Tradisyon rendent hommage aux légendes musicales d'Haïti. "Samba" est un hommage à Azor Rasin Mapou, l'un des artistes les plus influents de la culture vaudou, tandis que la composition rara "Wawa sé rèl O" célèbre le musicien Wawa Rasin Kanga qui tenta, avec sa musique, de lever le voile sur les secrets des traditions afro- haïtiennes. "Konté M Rakonté M" célèbre Éric Charles, l'un des fondateurs du groupe Haïti Twoubadou, qui dans les années 1990 a relancé le style twoudabou.
Tradisyon contient du reste plusieurs titres de twoubadou emmenés par le son du banjo, notamment "Kay Koulé Trouba" qui décrit une maison qui disparait - une métaphore de l'état fragile de la culture en Haïti aujourd’hui. « Makonay » est un appel à l'unité, au rassemblement de toutes les provinces d'Haïti pour créer une culture à la fois diversifiée et unifiée. "Trouba Ewa" actualise le style twoubadou en alliant une histoire d'amour moderne aux sons traditionnels de la musique folklorique haïtienne, créant une combinaison unique dédiée à l’Haïti contemporaine.
"Le Soleil Descend" aux accents reggae est le premier single de l'album et sa vidéo a donné le coup d’envoi de Tradisyon dès juin 2021 avec un featuring du chanteur québécois Paul Cargnello. Les deux artistes chantent dans le clip sous un soleil éclatant qui selon Wesli "brise toutes les barrières culturelles, sociales et politiques. Sous ce soleil de feu, nous sommes un seul peuple, inspiré par cette lumière qui nous éclaire."
Le batteur congolais Kizaba rejoint Wesli dans "Peze Café", qui mélange le rythme igbo avec un chant folklorique classique. Le titre parle d’un enfant envoyé acheter du café pour sa famille avant d'être arrêté par erreur alors qu'il rentrait chez lui. Chantée en Haïti pendant la dictature de François Duvalier pour protester contre la brutalité de la junte militaire, cette chanson séculaire et son message acquièrent un nouveau sens à mesure qu’elle se renouvelle. Dans cette interprétation, la voix saisissante de Wesli est au premier plan, soutenue par un accompagnement dépouillé de guitare souligné par les percussions de Kizaba, le maitre du cajón.
Tradisyon honore et révèle la riche histoire musicale d'Haïti. La 2e partie à venir, Tradisyon, Pt. 2, explorera les nouvelles directions musicales de l'île, mélangeant genres traditionnels et musique électronique, afrobeat, soul, funk, hip-hop. Ayant toujours le passé et le futur en tête, Wesli avec Tradisyon Pt. 2 espère donner aux jeunes musiciens haïtiens l’envie de « fusionner les sons anciens avec la musique moderne. Nous nous dirigeons tous vers un ailleurs inconnu. Il faut connaitre ses racines pour savoir où l'on va. Tradisyon sont ces racines et Tradisyon, Pt. 2 sera l’ailleurs.
Né en 1980 dans une famille de sept enfants à Port-au-Prince, en Haïti, Wesli (Wesley Louissaint) construit sa première guitare à l'âge de huit ans en accrochant un fil de canne à pêche à un vieux bidon d'huile. Il est, depuis, devenu l'un des ambassadeurs musicaux d'Haïti les plus prolifiques, tournant à travers le monde et enchainant les albums. En 2019, il est officiellement récompensé par le prix Juno (l'équivalent canadien du GRAMMY) du meilleur album de musique du monde.
La musique dans laquelle a baigné Wesli dès son enfance - du gospel au reggae, en passant par l'afrobeat, le funk et, bien sûr, la musique folklorique d'Haïti – ont influencé sa musique, dans laquelle il mélange rythmes et chants traditionnels haïtiens à un large éventail de styles. Installé à Montréal depuis le début des années 2000, il a exploré une variété de genres musicaux tout en gardant son identité solidement ancrée dans les racines de son héritage culturel haïtien.
L'aventure musicale de Wesli a commencé dans son enfance quand il chante aux côtés de sa mère dans la chorale gospel de l'église locale. Son père, Henri Louissaint, était un joueur de banjo et de percussion connu qui jouait du twoubadou, un style musical folklorique haïtien très populaire. Influencé par ses parents, Wesli commence à jouer de la guitare et du banjo ainsi que diverses percussions traditionnelles. Ayant grandi dans une famille modeste, il s'est souvent entendu dire qu'il devait se surpasser pour sortir de la pauvreté. Au rythme de la musique jouée tant par ses parents que leur entourage, il rêve de devenir musicien professionnel et aime à dire que « c’est la musique qui m'a choisi ».
Sa personnalité, forgée dès son jeune âge par divers obstacles comme lorsque sa famille a atterri dans un camp de réfugiés cubains lors des violences qui ont éclaté après le coup d'État haïtien de 1991. Alors qu'il n'avait que 11 ans, cette expérience hors du commun lui a appris «la résilience, la réconciliation et le pardon. » "Peu importe les évènements", affirme Wesli, "vous pouvez vous reconstruire et suivre une nouvelle voie, vous réinventer et devenir utile à la société." Ce désir de servir la société l’a guidé tout au long de sa vie, l'encourageant à explorer de nouvelles directions et à se faire l’ambassadeur de la culture haïtienne auprès d’un nouveau public grâce avec sa musique.
Adolescent, Wesli a produit, réalisé et enregistré un album de soul intitulé Horizon avec le groupe SoKute, qui a connu un grand succès en Haïti et a assis sa réputation. À 21 ans, ce prodige de la musique remporte une bourse parrainée par le gouvernement canadien qui lui permet d'aller étudier l'arrangement musical et les percussions à Montréal. Depuis, Wesli a fait de la ville québécoise sa base, et le processus d'intégration de sa culture d'origine à un monde inconnu a été difficile mais enrichissant : « Je dis toujours que mon cœur bat pour deux villes. Haïti et Montréal, c’est ce qui m’a constitué. »
Depuis son arrivée au Canada, le chanteur, multi-instrumentiste et producteur a accompagné les plus grands artistes caribéens et plusieurs grands noms de la musique africaine de passage à Montréal. Il a fait la première partie de Tiken Jah Fakoly et Magic System à l'Olympia de Montréal, ainsi que pour Alpha Blondy au Métropolis. Depuis 2008, Wesli et son groupe se sont produit sur plus de 50 grands festivals au Canada et dans le monde.
Les nombreux prix qu'il a reçu depuis 2016 sont le fruit d’un travail acharné, comme le prix Hagood Hardy de l’association des éditeurs canadiens SOCAN (2016); le Dynasty World Music Award (2017); le prix JUNO du meilleur album de musique du monde (2019), ainsi que le prix Félix du meilleur disque de musique du monde remis par l’association Canadienne ADISQ la même année. Pour Wesli, le prix JUNO est une consécration et il espère qu’il encouragera d'autres jeunes musiciens haïtiens à se lancer. En 2020, il a également remporté le prix Coup de Cœur de l'Académie Charles-Cros en France ainsi que des prix décernés par les American Independent Music Awards et les Canadian Folk Music Awards.
Wesli est un musicien prolifique ; il a sorti son premier album Kouraj, en 2009, suivi de l'album Liberté dans le Noir en 2011 et de ImmiGrand en 2015 ainsi que le plus traditionnel Ayiti Étoile Nouvelle la même année. Enfin une version deluxe de ImmiGrand est sortie en 2017. En 2018 il a sorti l’album Rapadou Kréyol, une exploration des rythmes africains par des instruments traditionnels haïtiens en passe d’être oubliés face à la suprématie de la musique commerciale.
Tradisyon, le dernier et très ambitieux projet en deux parties de Wesli est une continuation des explorations de Rapadou Kréyol, et nommé en référence aux traditions des diasporas haïtiennes et africaines. Après des années de recherche, ce projet a été officiellement lancé en 2021 avec la sortie par le label Cumbancha du single « Le Soleil Descend » ainsi que de sa vidéo. Il a été suivi en juin 2022 par « Bontan Ilayéyé », une fusion de chants vaudous haïtiens et de musique électronique mettant en avant le DJ et producteur africain AfrotroniX.
Le premier volume de Tradisyon, se concentre sur les racines d’Haïti et ses musiques traditionnelles acoustiques. L’album qui sortira sur CD le 21 octobre 2022 et qui comprend 19 titres, explore les chants traditionnels de la religion vaudou, les rythmes rara de carnaval et les chants folkloriques woubadou. Ce premier volet sera suivi dans quelques mois par Tradisyon, Pt. 2, qui explorera les nouvelles directions de la musique haïtienne, mélangeant les genres traditionnels à la musique électronique, l'afrobeat, la soul, le funk, le hip-hop.
La musique dans laquelle a baigné Wesli dès son enfance - du gospel au reggae, en passant par l'afrobeat, le funk et, bien sûr, la musique folklorique d'Haïti – ont influencé sa musique, dans laquelle il mélange rythmes et chants traditionnels haïtiens à un large éventail de styles. Installé à Montréal depuis le début des années 2000, il a exploré une variété de genres musicaux tout en gardant son identité solidement ancrée dans les racines de son héritage culturel haïtien.
L'aventure musicale de Wesli a commencé dans son enfance quand il chante aux côtés de sa mère dans la chorale gospel de l'église locale. Son père, Henri Louissaint, était un joueur de banjo et de percussion connu qui jouait du twoubadou, un style musical folklorique haïtien très populaire. Influencé par ses parents, Wesli commence à jouer de la guitare et du banjo ainsi que diverses percussions traditionnelles. Ayant grandi dans une famille modeste, il s'est souvent entendu dire qu'il devait se surpasser pour sortir de la pauvreté. Au rythme de la musique jouée tant par ses parents que leur entourage, il rêve de devenir musicien professionnel et aime à dire que « c’est la musique qui m'a choisi ».
Sa personnalité, forgée dès son jeune âge par divers obstacles comme lorsque sa famille a atterri dans un camp de réfugiés cubains lors des violences qui ont éclaté après le coup d'État haïtien de 1991. Alors qu'il n'avait que 11 ans, cette expérience hors du commun lui a appris «la résilience, la réconciliation et le pardon. » "Peu importe les évènements", affirme Wesli, "vous pouvez vous reconstruire et suivre une nouvelle voie, vous réinventer et devenir utile à la société." Ce désir de servir la société l’a guidé tout au long de sa vie, l'encourageant à explorer de nouvelles directions et à se faire l’ambassadeur de la culture haïtienne auprès d’un nouveau public grâce avec sa musique.
Adolescent, Wesli a produit, réalisé et enregistré un album de soul intitulé Horizon avec le groupe SoKute, qui a connu un grand succès en Haïti et a assis sa réputation. À 21 ans, ce prodige de la musique remporte une bourse parrainée par le gouvernement canadien qui lui permet d'aller étudier l'arrangement musical et les percussions à Montréal. Depuis, Wesli a fait de la ville québécoise sa base, et le processus d'intégration de sa culture d'origine à un monde inconnu a été difficile mais enrichissant : « Je dis toujours que mon cœur bat pour deux villes. Haïti et Montréal, c’est ce qui m’a constitué. »
Depuis son arrivée au Canada, le chanteur, multi-instrumentiste et producteur a accompagné les plus grands artistes caribéens et plusieurs grands noms de la musique africaine de passage à Montréal. Il a fait la première partie de Tiken Jah Fakoly et Magic System à l'Olympia de Montréal, ainsi que pour Alpha Blondy au Métropolis. Depuis 2008, Wesli et son groupe se sont produit sur plus de 50 grands festivals au Canada et dans le monde.
Les nombreux prix qu'il a reçu depuis 2016 sont le fruit d’un travail acharné, comme le prix Hagood Hardy de l’association des éditeurs canadiens SOCAN (2016); le Dynasty World Music Award (2017); le prix JUNO du meilleur album de musique du monde (2019), ainsi que le prix Félix du meilleur disque de musique du monde remis par l’association Canadienne ADISQ la même année. Pour Wesli, le prix JUNO est une consécration et il espère qu’il encouragera d'autres jeunes musiciens haïtiens à se lancer. En 2020, il a également remporté le prix Coup de Cœur de l'Académie Charles-Cros en France ainsi que des prix décernés par les American Independent Music Awards et les Canadian Folk Music Awards.
Wesli est un musicien prolifique ; il a sorti son premier album Kouraj, en 2009, suivi de l'album Liberté dans le Noir en 2011 et de ImmiGrand en 2015 ainsi que le plus traditionnel Ayiti Étoile Nouvelle la même année. Enfin une version deluxe de ImmiGrand est sortie en 2017. En 2018 il a sorti l’album Rapadou Kréyol, une exploration des rythmes africains par des instruments traditionnels haïtiens en passe d’être oubliés face à la suprématie de la musique commerciale.
Tradisyon, le dernier et très ambitieux projet en deux parties de Wesli est une continuation des explorations de Rapadou Kréyol, et nommé en référence aux traditions des diasporas haïtiennes et africaines. Après des années de recherche, ce projet a été officiellement lancé en 2021 avec la sortie par le label Cumbancha du single « Le Soleil Descend » ainsi que de sa vidéo. Il a été suivi en juin 2022 par « Bontan Ilayéyé », une fusion de chants vaudous haïtiens et de musique électronique mettant en avant le DJ et producteur africain AfrotroniX.
Le premier volume de Tradisyon, se concentre sur les racines d’Haïti et ses musiques traditionnelles acoustiques. L’album qui sortira sur CD le 21 octobre 2022 et qui comprend 19 titres, explore les chants traditionnels de la religion vaudou, les rythmes rara de carnaval et les chants folkloriques woubadou. Ce premier volet sera suivi dans quelques mois par Tradisyon, Pt. 2, qui explorera les nouvelles directions de la musique haïtienne, mélangeant les genres traditionnels à la musique électronique, l'afrobeat, la soul, le funk, le hip-hop.