Warren Walker
(n)Traverse vol.1
Sortie le 28 mai 2021
Label: Kyudo Records
Authentique électron libre, Warren Walker – qui œuvre à la fois comme saxophoniste, compositeur et producteur (The Kandinsky Effect, oddAtlas, Collektor…) – gravite dans une sphère musicale effervescente en expansion constante. Développant un langage hors dogme, il cherche obstinément à rencontrer l’imprévu et à étreindre l’instant présent. Le jazz constitue ainsi le ferment premier de son terrain de jeu, ouvert à d’autres formes de turbulences, notamment le (post-)rock et l’électro.
Warren Walker franchit maintenant un cap symbolique important en publiant son premier album solo, (n)Traverse.
Warren Walker franchit maintenant un cap symbolique important en publiant son premier album solo, (n)Traverse.
Authentique électron libre, Warren Walker – qui œuvre à la fois comme saxophoniste, compositeur et producteur (The Kandinsky Effect, oddAtlas, Collektor...) – gravite dans une sphère musicale effervescente en expansion constante. Développant un langage hors dogme, il cherche obstinément à rencontrer l’imprévu et à étreindre l’instant présent. Le jazz constitue ainsi le ferment premier de son terrain de jeu, ouvert à d’autres formes de turbulences, notamment le (post-)rock et l’électro.
Warren Walker franchit maintenant un cap symbolique important en publiant son premier album solo, (n)Traverse.
Délaissant son saxophone, Warren Walker donne ici libre cours à sa passion pour les synthétiseurs modulaires. Toute la musique contenue dans (n)Traverse a en effet été générée sans multipistes ni overdubs via son installation modulaire –. « J’ai beaucoup improvisé, notamment en ce qui concerne les effets utilisés et le traitement des échantillons sonores, précise Walker. Il y a toujours une grande part d’improvisation avec un synthé modulaire car c’est un appareil très difficile à contrôler ».
Conçu entre avril et juillet 2020, l’album contient 17 morceaux, tous impulsés à partir de fichiers sonores transmis via WhatsApp par des ami.es musicien.nes. Chaque titre de morceau – hormis celui du morceau introductif – fait référence à l’un.e de ces ami.es. Enregistré en solo, le disque se révèle ainsi néanmoins très peuplé, empreint de présences frémissantes et inspirantes.
Concis et denses, évolutifs et (très) suggestifs, les 17 morceaux se succèdent en un flux savamment accidenté d’une remarquable limpidité. Apparaissant aussi spontané que sophistiqué, l’ensemble oscille tout du long entre electronica, ambient, jazz minimaliste, musique concrète et soundscaping. L’on pense parfois à des laborantins aventureux tels que Plaid, Matmos ou Mouse on Mars mais aucune comparaison ne s’impose durablement tant cette musique vibre de sa propre dynamique, profondément personnelle.
Traversée sonore à forte teneur introspective (comme le titre de l’album le sous-entend), (n)Traverse va aussi se déployer en live. Sachant qu’il est impossible de jouer le disque à l’identique, Warren Walker reprend le saxophone et développe une technique lui permettant de reproduire certains éléments et d’exercer un minimum de contrôle sur l’ensemble. « Ceci dit, pour moi, le plus excitant avec un synthé modulaire tient justement au fait que l’on ne sait jamais ce qui va se produire exactement. Ce qui compte le plus, c’est la capacité de réagir en direct aux sons générés par le système, de partir dans de nouvelles directions. »
En attendant de pouvoir le suivre dans son expédition live, porteuse de belles promesses, l’on peut déjà l’accompagner dans son exploration sur disque, palpitante de bout en bout.
Warren Walker franchit maintenant un cap symbolique important en publiant son premier album solo, (n)Traverse.
Délaissant son saxophone, Warren Walker donne ici libre cours à sa passion pour les synthétiseurs modulaires. Toute la musique contenue dans (n)Traverse a en effet été générée sans multipistes ni overdubs via son installation modulaire –. « J’ai beaucoup improvisé, notamment en ce qui concerne les effets utilisés et le traitement des échantillons sonores, précise Walker. Il y a toujours une grande part d’improvisation avec un synthé modulaire car c’est un appareil très difficile à contrôler ».
Conçu entre avril et juillet 2020, l’album contient 17 morceaux, tous impulsés à partir de fichiers sonores transmis via WhatsApp par des ami.es musicien.nes. Chaque titre de morceau – hormis celui du morceau introductif – fait référence à l’un.e de ces ami.es. Enregistré en solo, le disque se révèle ainsi néanmoins très peuplé, empreint de présences frémissantes et inspirantes.
Concis et denses, évolutifs et (très) suggestifs, les 17 morceaux se succèdent en un flux savamment accidenté d’une remarquable limpidité. Apparaissant aussi spontané que sophistiqué, l’ensemble oscille tout du long entre electronica, ambient, jazz minimaliste, musique concrète et soundscaping. L’on pense parfois à des laborantins aventureux tels que Plaid, Matmos ou Mouse on Mars mais aucune comparaison ne s’impose durablement tant cette musique vibre de sa propre dynamique, profondément personnelle.
Traversée sonore à forte teneur introspective (comme le titre de l’album le sous-entend), (n)Traverse va aussi se déployer en live. Sachant qu’il est impossible de jouer le disque à l’identique, Warren Walker reprend le saxophone et développe une technique lui permettant de reproduire certains éléments et d’exercer un minimum de contrôle sur l’ensemble. « Ceci dit, pour moi, le plus excitant avec un synthé modulaire tient justement au fait que l’on ne sait jamais ce qui va se produire exactement. Ce qui compte le plus, c’est la capacité de réagir en direct aux sons générés par le système, de partir dans de nouvelles directions. »
En attendant de pouvoir le suivre dans son expédition live, porteuse de belles promesses, l’on peut déjà l’accompagner dans son exploration sur disque, palpitante de bout en bout.