Wang Li

Past.Present.Future
Sortie le 24 novembre 2014
Label : Buda Musique
Wang Li vient de Tsingtao, un port des rives de la mer Jaune au Nord Est de la Chine.

Après ses études en Chine, il choisit l’exil vers la France et se fait héberger par des pères séminaristes dans le monastère de Saint Sulpice. Pendant 4 ans, il mènera une vie d’ermite, d’une simplicité extrême. Son regard sur le monde en sera bouleversé.
Wang Li vient de Tsingtao, un port des rives de la mer Jaune au Nord Est de la Chine.

Après ses études en Chine, il choisit l’exil vers la France et se fait héberger par des pères séminaristes dans le monastère de Saint Sulpice. Pendant 4 ans, il mènera une vie d’ermite, d’une simplicité extrême. Son regard sur le monde en sera bouleversé.

La guimbarde et la flûte à calebasse, qu’il jouait autrefois en Chine de façon simple et ludique, devinrent alors les instruments centraux de sa musique, aux résonances à la fois intimes et universelles.

Wang li conçoit un espace sonore de quête et de liberté, profondément humble, solitaire, et envoûtant. Sa musique ouvre sur un monde intérieur qui renvoie chacun aux échos de sa propre enfance, des tempêtes de l’âme aux remous de la vie, au silence.

Les pièces musicales de Wang Li sont fascinantes, mélodiques et touchantes, harmoniques, méditatives, et riches d’accents électroniques dans son exploration instinctive et rythmique du spectre sonore.

A propos de la guimbarde…

La guimbarde est l’un des instruments de musique les plus anciens. On la retrouve dans de nombreuses cultures et traditions à travers le monde. De part ses racines antiques, cet instrument simple est porteur d’une essence magique.

La guimbarde chinoise - Kouxian, ou Kou-huang, est appelée « Huang » (l’anche) depuis l’antiquité. Dans le « Shi Jing », le premier recueil d’environ trois cents poèmes datant de 500 av. JC, le “ Huang ” est un instrument de musique important, souvent joué avec le “Sheng” (l’orgue à bouche) et le “Yu”.

La plus ancienne description du “Huang“ se trouve dans le dictionnaire « Explication des noms » datant du IIème siècle, qui définit l’emploi de cet instrument ainsi que sa fabrication, en bambou ou en métal.

Cet instrument a disparu du centre de la Chine au XIVeme siècle, mais il survit toujours au sein de la plupart des minorités chinoises.

Pour certain de ces peuples, le Kouxian est un instrument de langage que les jeunes filles utilisent pour exprimer l’émotion amoureuse à leur aimé. Ainsi, dans quelques régions du sud-ouest, le kouxian est réservé aux femmes.