Vieux Kanté
The Young Man’s Harp
Sortie le 30 septembre 2016
Label : Sterns Music
Vieux Kanté est né en 1974 à Niesmala, dans la région de Sikasso et aveugle depuis l’enfance, cela ne l’a pas empêché de faire de la musique comme les autres enfants. Très vite, il se distingue toutefois des autres par son talent indéniable, et se met à emprunter la harpe à six cordes de ses frères, le kamélé n’goni (la harpe des jeunes hommes). Pendant qu’ils travaillent au champ, Vieux Kanté s’entraine à jouer les morceaux qu’il entend à la radio et dans les fêtes locales où l’instrument avait alors une place primordiale.
« Vieux Kanté est né en 1974 à Niesmala, dans la région de Sikasso“ explique et aveugle depuis l’enfance, cela ne l’a pas empêché de faire de la musique comme les autres enfants. Très vite, il se distingue toutefois des autres par son talent indéniable, et se met à emprunter la harpe à six cordes de ses frères, le kamélé n’goni (la harpe des jeunes hommes). Pendant qu’ils travaillent au champ, Vieux Kanté s’entraine à jouer les morceaux qu’il entend à la radio et dans les fêtes locales où l’instrument avait alors une place primordiale. »
Inventé seulement dans les années 1960, l’instrument échappe aux secrets et tabous souvent au cœur de la culture de la confrérie des chasseurs. Mais en quelques années seulement, le kamélé N’goni a suscité un réel engouement et a pris une place centrale dans la vie des villages à travers toute la région du Wassoulou. C’est donc dans ce cadre d’enthousiasme populaire intense que Vieux est érigé comme l’un des espoirs les plus prometteurs. »
Vers la fin des années 1990, il se rend en Europe et enregistre avec le saxophoniste néerlandais Hans Dulfer, ainsi qu’avec le très avant-gardiste, big band Fra Fra Sound. Il fait alors une brève apparition sur leur album de 1999 ‘Mali Jazz’. De retour à Bamako, il se lance dans des expérimentations musicales avec son instrument qui, depuis 2000, se compose de 12 cordes. Il enrichi alors son jeu de nouvelles possibilités et de ce qu’il appelle des ‘’notes de jazz‘‘. Comme l’écrit Banning : ‘’Vieux disait que malgré l’absence de ces notes sur l’instrument, il pouvait lui les jouer.‘‘ Pour Vieux, ‘’ tu dois les inventer toi-même en utilisant ton propre esprit‘‘.
Sa notoriété se répand à travers les villages et les champs de la région du Wassoulou au Sud du Mali. Des chansons sont alors écrites en son honneur, et dans une certaine confusion, d’autres artistes avec le même nom commencent à introduire dans leur concert du kaméle n’goni. ‘’Quand on a rencontré Vieux, il faisait preuve d’une technique incroyable… (et) c’était alors évident qu’il soit considéré comme l’un des musiciens solo les plus dynamiques et accomplis de son pays. À cette époque, le bruit courrait sur l’enregistrement d’une cassette de Vieux Kanté avec son groupe, mais elle est restée inconnue du grand public. Quelques mois après, en 2005, nous avons appris le décès de Vieux à la suite d’une maladie soudaine.”
L’attente fût longue mais cette cassette enregistrée et produite au Mali trouve enfin une audience internationale avec Sterns Africa sous le nom de “The Young Man’s Harp”.
Inventé seulement dans les années 1960, l’instrument échappe aux secrets et tabous souvent au cœur de la culture de la confrérie des chasseurs. Mais en quelques années seulement, le kamélé N’goni a suscité un réel engouement et a pris une place centrale dans la vie des villages à travers toute la région du Wassoulou. C’est donc dans ce cadre d’enthousiasme populaire intense que Vieux est érigé comme l’un des espoirs les plus prometteurs. »
Vers la fin des années 1990, il se rend en Europe et enregistre avec le saxophoniste néerlandais Hans Dulfer, ainsi qu’avec le très avant-gardiste, big band Fra Fra Sound. Il fait alors une brève apparition sur leur album de 1999 ‘Mali Jazz’. De retour à Bamako, il se lance dans des expérimentations musicales avec son instrument qui, depuis 2000, se compose de 12 cordes. Il enrichi alors son jeu de nouvelles possibilités et de ce qu’il appelle des ‘’notes de jazz‘‘. Comme l’écrit Banning : ‘’Vieux disait que malgré l’absence de ces notes sur l’instrument, il pouvait lui les jouer.‘‘ Pour Vieux, ‘’ tu dois les inventer toi-même en utilisant ton propre esprit‘‘.
Sa notoriété se répand à travers les villages et les champs de la région du Wassoulou au Sud du Mali. Des chansons sont alors écrites en son honneur, et dans une certaine confusion, d’autres artistes avec le même nom commencent à introduire dans leur concert du kaméle n’goni. ‘’Quand on a rencontré Vieux, il faisait preuve d’une technique incroyable… (et) c’était alors évident qu’il soit considéré comme l’un des musiciens solo les plus dynamiques et accomplis de son pays. À cette époque, le bruit courrait sur l’enregistrement d’une cassette de Vieux Kanté avec son groupe, mais elle est restée inconnue du grand public. Quelques mois après, en 2005, nous avons appris le décès de Vieux à la suite d’une maladie soudaine.”
L’attente fût longue mais cette cassette enregistrée et produite au Mali trouve enfin une audience internationale avec Sterns Africa sous le nom de “The Young Man’s Harp”.