Urgent Jumping !
East African Classics
Sortie le 4 novembre 2016
Label : Sterns Music
Cette sélection de 23 titres enregistrés en Afrique de l’Est entre 1972 et 1982 est aujourd’hui disponible sur un double album. Elle a été sélectionnée par John Armstrong, l’un premier DJ londonien à jouer régulièrement des musiques africaines et latines. Elle se compose de titres rares mais aussi de classiques faisant partie de l’arsenal de la liste grandissante des DJ jouant de la musique africaine. Certains des titres présents sur cet album ont même traversé l’Atlantique et sont aujourd’hui joué sur des sound-systems et au carnaval de Colombie.
« Ce qu’on va faire c’est que l’on va en prendre trois. Ce troisième batteur connaît très bien l’enregistrement et les deux derniers chanteurs connaissent toutes les paroles ». Nous sommes en 1993 dans un club désert de Dar es Salaam avec Kanda Bongo Man, la star du soukous. C’est le milieu de l’après-midi et le soleil tape sur les verres sales de bière de la veille.
« Pourquoi tu ne ramènes pas des musiciens de Paris pour ta tournée en Afrique de l’Est ? » « c’est inutile. » Il explique « Ces musiciens et chanteurs d’e cette région sont certainement les meilleurs du continent. Ils savent ce qu’on attend d’eux, surtout les chanteurs et les batteurs. On a juste à venir ici, on engage des musiciens et on répète. »
La présence de ces musiciens et chanteurs considérés par Kanda comme « certainement les meilleurs du continent » n’est pas seulement le fait du hasard. Ils sont le fruit de la scène musicale, clubs et studio, la plus vibrante que l’Afrique n’ai jamais connus.
L’essor des années 60 et 70 s’accompagne d’un mouvement d’attraction puissant conduisant les musiciens de tout le continent vers l’Afrique de l’Est et Nairobi en particulier, où ils enregistrent la journée et se produisent dans des clubs la nuit.
Ces musiciens venus du Kenya, de la Tanzanie, de la Zambie, du Zaïre, d’Afrique du Sud et même du reste du continent ont échangé leurs groupes, troqué leurs musiques, ils ont fait des bœufs, se sont produits et ont finalement contribué à redéfinir l’ADN d’une musique qui résonne encore aujourd’hui à travers le monde entier.
Cette sélection de 23 titres enregistrés en Afrique de l’Est entre 1972 et 1982 est aujourd’hui disponible sur un double album. Elle a été sélectionnée par John Armstrong, l’un premier DJ londonien à jouer régulièrement des musiques africaines et latines. Elle se compose de titres rares mais aussi de classiques faisant partie de l’arsenal de la liste grandissante des DJ jouant de la musique africaine. Certains des titres présents sur cet album ont même traversé l’Atlantique et sont aujourd’hui joué sur des sound-systems et au carnaval de Colombie.
« Pourquoi tu ne ramènes pas des musiciens de Paris pour ta tournée en Afrique de l’Est ? » « c’est inutile. » Il explique « Ces musiciens et chanteurs d’e cette région sont certainement les meilleurs du continent. Ils savent ce qu’on attend d’eux, surtout les chanteurs et les batteurs. On a juste à venir ici, on engage des musiciens et on répète. »
La présence de ces musiciens et chanteurs considérés par Kanda comme « certainement les meilleurs du continent » n’est pas seulement le fait du hasard. Ils sont le fruit de la scène musicale, clubs et studio, la plus vibrante que l’Afrique n’ai jamais connus.
L’essor des années 60 et 70 s’accompagne d’un mouvement d’attraction puissant conduisant les musiciens de tout le continent vers l’Afrique de l’Est et Nairobi en particulier, où ils enregistrent la journée et se produisent dans des clubs la nuit.
Ces musiciens venus du Kenya, de la Tanzanie, de la Zambie, du Zaïre, d’Afrique du Sud et même du reste du continent ont échangé leurs groupes, troqué leurs musiques, ils ont fait des bœufs, se sont produits et ont finalement contribué à redéfinir l’ADN d’une musique qui résonne encore aujourd’hui à travers le monde entier.
Cette sélection de 23 titres enregistrés en Afrique de l’Est entre 1972 et 1982 est aujourd’hui disponible sur un double album. Elle a été sélectionnée par John Armstrong, l’un premier DJ londonien à jouer régulièrement des musiques africaines et latines. Elle se compose de titres rares mais aussi de classiques faisant partie de l’arsenal de la liste grandissante des DJ jouant de la musique africaine. Certains des titres présents sur cet album ont même traversé l’Atlantique et sont aujourd’hui joué sur des sound-systems et au carnaval de Colombie.