Terry Callier
Hidden Conversations
Sortie le 8 juin 2009
Label: Because
Terry Callier, l’artiste mythique au vibrato caractéristique est de retour !
Révélé dans les 60s, et remis au goût du jour dans les 90s par Gilles Peterson et la scène acid jazz et trip hop anglaise, c’est aux côtés de Massive Attack que cette légende vocale de la Soul / Folk / Jazz revient, pour son premier album depuis 5 ans.
Révélé dans les 60s, et remis au goût du jour dans les 90s par Gilles Peterson et la scène acid jazz et trip hop anglaise, c’est aux côtés de Massive Attack que cette légende vocale de la Soul / Folk / Jazz revient, pour son premier album depuis 5 ans.
Les Débuts : Né à Chicago le 24 mai 1945, Terry a grandi entouré des légendes soul que sont Jerry Butler, Major Lance & Curtis Mayfield : « C’était un voisinage incroyable. Nous faisions tous du “doo-wop” au même moment dans différents groupes » dit-il.
1962-1963 : À 17 ans, un de ses rendez-vous avec Chess Records se transforme en premier contrat d’enregistrement. Quatre titres sont enregistrés, et un single sort, intitulé : « Look at me now ».
1964 : Callier est signé pour faire un album chez Prestige Records. « The New Folk Sound of Terry Callier » est enregistré en 1965. A cette période, Callier commence à se faire un nom dans le circuit clubbing & folk de Chicago. Joe Segal invente l’expression “folk/jazz” pour décrire le nouveau style musical de Terry.
1971-72 : Callier, en collaboration avec Larry Wade, écrit un tube qui rentre dans le Top 20 US sous le nom de The Dells : « The love We Had Stays On My Mind ». Ce qui conduit à un nouveau deal avec le label Cadet, sous-division de Chess Records.
1972-76 : Callier enregistre 3 albums pour Cadet : « Occasional Pain » (1972), « What Color Is Love » (1973) and « I Just Can’t Help Myself » (1975). Ces trios albums, produits par Charles Stepney, cristallisent son style : un soul unique avec des compositions influencées par le jazz et des thèmes socialement conscients, style qui lui valut un respect inconditionnel et une influence très forte auprès des acteurs de la scène R’n’B. Callier fait sa première tournée nationale, associés à des pointures telles que Gill Scott Heron, George Benson et Grover Washington Jr. “Les années Cadet furent de bonnes années pour moi” dit Terry. « On avait l’impression que des chansons comme « Ordinary Joe », « Occasional Rain » et « What Color is Love » ont trouvé une résonance auprès du public, et ca faisait du bien. C’est après ces albums que j’ai été en mesure de jouer dans des villes comme Washington D.C., Detroit, et ce pendant quelques années après leur sortie ».
1977-79 : Callier est signé chez Elektra Records par Don Mizell. Il enregistre deux albums « Fire On Ice » (1977) et « Turn You To Love » (1978), très bien accueillis par la critique. Frankie Crocker, une personnalité de Radio 1 fait même de « Sign Of The Time » le générique de sa très influente émission de radio, WBLS/New York Radio Show.
1981 : Callier est chargé de la garde de sa fille Sindiata. Il quitte la musique pour un travail en tant que programmateur informaticien pour une organisation sociale liée à l’université de Chicago. « Quand j’ai eu la garde de ma fille, j’ai dû arrêter la musique afin de l’éduquer comme il se doit, elle avait besoin de moi, et l’industrie du disque ne me semblait pas une option viable à cette époque » dit-il. Il continue encore à tourner cependant.
Années 1990 : Au début des années 90, les disques Chess/Cadet sont récupérés par le label Acid Jazz au Royaume-Uni (créé par Gilles Peterson), qui fut attiré par sa poésie profondément émouvante, et son éclectisme musical. Les trois albums Cadet deviennent des collectors pour tous ces mélomanes avertis. La musique de Callier est extrêmement demandée par les salles du Royaume-Uni, and Charly Records sort alors la compilation « Best Of Terry Callier ». En 1991, Acid Jazz libère Callier et sort une nouvelle version du « I Don’t Want To See Myself (Without You) » en EP. « On me rappelle souvent que maintenant, il y a des gens qui écoutent de la musique qui a été créée alors qu’ils n’étaient pas encore de ce monde » dit Callier. « J’espère seulement que ce cercle vertueux ne se brisera pas et continuera de grandir ».
1997 : Terry enregistre 3 morceaux avec la chanteuse britannique montante Beth Orton, qui seront sortis, avec l’aimable autorisation de Verve, sur Heavenly, le label de Beth Orton.
1998 : Verve / Talkin Loud sort le nouvel album de Terry Callier « Timepeace » et le voit tourner à travers l’Europe et le Royaume-Uni, devant une foule conquise.
Mai 1998 : Universal Records sort une nouvelle compilation :
« Terry Callier Essential, The Very Best » ainsi que trois rééditions du cataloguqe Chess/Cadet : « What Color is Love », « Occasional Rain » and « I Just Can’t Help Myself ». En mai 1998, Terry fait salle comble au Shepherd’s Bush Empire, à Londres.
Eté 1998 : Terry tourne au Royaume-Uni et en Europe, du festival Glastonbury à l’Opera House de Vienne, en passant par le Quart Festival en Norvège, le festival Fusion en Suède, le North Sea en Hollande, le festival de Jazz de Montreux en Suisse, Munich et Paris. La chanson « Timepeace » est choisie comme générique des Conférence pour la Paix en 1999 par les Nations Unies.
1999 : Verve/Talkin Loud sort « Lifetime », avec une tournée européenne.
2001 : Mr Bongo sort l’album live « Alive », enregistré au Jazz Café à Londres, ainsi que durant les dates en Europe, aux USA et au Japon. On peut l’entendre sur les très bons albums de Koop « Waltz For Koop » et 4Hero « Creating Patterns ».
2002 : Mr Bongo sort « Speak Your Peace » suivi d’une tournée britannique. C’est un nouveau projet solo qui confirme son talent de songwriter, et qui partage la vision de quelques uns des producteurs les plus aventureux de notre époque, dont Jean-Paul ‘Bluey’ Maunick des groupes Incognito et 4Hero. Leur individualité et la sienne sont avérées être complètement compatible. Cet album contient notamment la superbe collaboration avec Paul Weller sur le morceau « Brother To Brother ».
2003 : Terry termine une tournée européenne complète, qui l’amène en Espagne, Allemagne, Hollande, Italie, France, et plus encore.
Octobre 2003 : Mr Bongo sort « Total Recall », un album de remixes incluant ceux de Zero 7, 4Hero, Funky Lowlives, et Block 16, appuyé par une tournée britannique.
2004 : La tournée de Terry l’amène en France, au Japon, à Toronto et à Londres à nouveau.
October 2004 : Mr Bongo sort un nouvel album studio de Terry, le très attendu « Lookin’ Out » qui constitue un vrai retour aux sources. Les morceaux sont jazzy et cool à souhait, suintant la vibration de Chicago, la ville natale de Terry, où tous les morceaux ont été écrits, joués et enregistrés par les meilleurs musiciens locaux. Une nouvelle tournée internationale viendra agrémenter la sortie de ce fantastique album, terminant en apothéose avec deux concerts au Jazz Café de Londres.
2008 : Terry enregistre le 14 mars son nouvel album live « Welcome Home », dans sa maison spirituelle, le Jazz Café de Londres. Cet album est un excellent prélude à son apparition au festival Meltdown pendant l’été 2008, organisé par Massive Attack.
2009 : « Hidden Conversations », son nouvel album, voit enfin le jour, cinq ans après son dernier album studio. Ce nouvel opus représente véritablement une nouvelle et fantastique direction pour Terry Callier, enrichi par la participation à la production des sorciers de Bristol, Massive Attack. Ce nouvel album sortira en France le 8 juin, et verra le retour de Terry sur nos terres, le même jour, au Café de la danse à Paris.
1962-1963 : À 17 ans, un de ses rendez-vous avec Chess Records se transforme en premier contrat d’enregistrement. Quatre titres sont enregistrés, et un single sort, intitulé : « Look at me now ».
1964 : Callier est signé pour faire un album chez Prestige Records. « The New Folk Sound of Terry Callier » est enregistré en 1965. A cette période, Callier commence à se faire un nom dans le circuit clubbing & folk de Chicago. Joe Segal invente l’expression “folk/jazz” pour décrire le nouveau style musical de Terry.
1971-72 : Callier, en collaboration avec Larry Wade, écrit un tube qui rentre dans le Top 20 US sous le nom de The Dells : « The love We Had Stays On My Mind ». Ce qui conduit à un nouveau deal avec le label Cadet, sous-division de Chess Records.
1972-76 : Callier enregistre 3 albums pour Cadet : « Occasional Pain » (1972), « What Color Is Love » (1973) and « I Just Can’t Help Myself » (1975). Ces trios albums, produits par Charles Stepney, cristallisent son style : un soul unique avec des compositions influencées par le jazz et des thèmes socialement conscients, style qui lui valut un respect inconditionnel et une influence très forte auprès des acteurs de la scène R’n’B. Callier fait sa première tournée nationale, associés à des pointures telles que Gill Scott Heron, George Benson et Grover Washington Jr. “Les années Cadet furent de bonnes années pour moi” dit Terry. « On avait l’impression que des chansons comme « Ordinary Joe », « Occasional Rain » et « What Color is Love » ont trouvé une résonance auprès du public, et ca faisait du bien. C’est après ces albums que j’ai été en mesure de jouer dans des villes comme Washington D.C., Detroit, et ce pendant quelques années après leur sortie ».
1977-79 : Callier est signé chez Elektra Records par Don Mizell. Il enregistre deux albums « Fire On Ice » (1977) et « Turn You To Love » (1978), très bien accueillis par la critique. Frankie Crocker, une personnalité de Radio 1 fait même de « Sign Of The Time » le générique de sa très influente émission de radio, WBLS/New York Radio Show.
1981 : Callier est chargé de la garde de sa fille Sindiata. Il quitte la musique pour un travail en tant que programmateur informaticien pour une organisation sociale liée à l’université de Chicago. « Quand j’ai eu la garde de ma fille, j’ai dû arrêter la musique afin de l’éduquer comme il se doit, elle avait besoin de moi, et l’industrie du disque ne me semblait pas une option viable à cette époque » dit-il. Il continue encore à tourner cependant.
Années 1990 : Au début des années 90, les disques Chess/Cadet sont récupérés par le label Acid Jazz au Royaume-Uni (créé par Gilles Peterson), qui fut attiré par sa poésie profondément émouvante, et son éclectisme musical. Les trois albums Cadet deviennent des collectors pour tous ces mélomanes avertis. La musique de Callier est extrêmement demandée par les salles du Royaume-Uni, and Charly Records sort alors la compilation « Best Of Terry Callier ». En 1991, Acid Jazz libère Callier et sort une nouvelle version du « I Don’t Want To See Myself (Without You) » en EP. « On me rappelle souvent que maintenant, il y a des gens qui écoutent de la musique qui a été créée alors qu’ils n’étaient pas encore de ce monde » dit Callier. « J’espère seulement que ce cercle vertueux ne se brisera pas et continuera de grandir ».
1997 : Terry enregistre 3 morceaux avec la chanteuse britannique montante Beth Orton, qui seront sortis, avec l’aimable autorisation de Verve, sur Heavenly, le label de Beth Orton.
1998 : Verve / Talkin Loud sort le nouvel album de Terry Callier « Timepeace » et le voit tourner à travers l’Europe et le Royaume-Uni, devant une foule conquise.
Mai 1998 : Universal Records sort une nouvelle compilation :
« Terry Callier Essential, The Very Best » ainsi que trois rééditions du cataloguqe Chess/Cadet : « What Color is Love », « Occasional Rain » and « I Just Can’t Help Myself ». En mai 1998, Terry fait salle comble au Shepherd’s Bush Empire, à Londres.
Eté 1998 : Terry tourne au Royaume-Uni et en Europe, du festival Glastonbury à l’Opera House de Vienne, en passant par le Quart Festival en Norvège, le festival Fusion en Suède, le North Sea en Hollande, le festival de Jazz de Montreux en Suisse, Munich et Paris. La chanson « Timepeace » est choisie comme générique des Conférence pour la Paix en 1999 par les Nations Unies.
1999 : Verve/Talkin Loud sort « Lifetime », avec une tournée européenne.
2001 : Mr Bongo sort l’album live « Alive », enregistré au Jazz Café à Londres, ainsi que durant les dates en Europe, aux USA et au Japon. On peut l’entendre sur les très bons albums de Koop « Waltz For Koop » et 4Hero « Creating Patterns ».
2002 : Mr Bongo sort « Speak Your Peace » suivi d’une tournée britannique. C’est un nouveau projet solo qui confirme son talent de songwriter, et qui partage la vision de quelques uns des producteurs les plus aventureux de notre époque, dont Jean-Paul ‘Bluey’ Maunick des groupes Incognito et 4Hero. Leur individualité et la sienne sont avérées être complètement compatible. Cet album contient notamment la superbe collaboration avec Paul Weller sur le morceau « Brother To Brother ».
2003 : Terry termine une tournée européenne complète, qui l’amène en Espagne, Allemagne, Hollande, Italie, France, et plus encore.
Octobre 2003 : Mr Bongo sort « Total Recall », un album de remixes incluant ceux de Zero 7, 4Hero, Funky Lowlives, et Block 16, appuyé par une tournée britannique.
2004 : La tournée de Terry l’amène en France, au Japon, à Toronto et à Londres à nouveau.
October 2004 : Mr Bongo sort un nouvel album studio de Terry, le très attendu « Lookin’ Out » qui constitue un vrai retour aux sources. Les morceaux sont jazzy et cool à souhait, suintant la vibration de Chicago, la ville natale de Terry, où tous les morceaux ont été écrits, joués et enregistrés par les meilleurs musiciens locaux. Une nouvelle tournée internationale viendra agrémenter la sortie de ce fantastique album, terminant en apothéose avec deux concerts au Jazz Café de Londres.
2008 : Terry enregistre le 14 mars son nouvel album live « Welcome Home », dans sa maison spirituelle, le Jazz Café de Londres. Cet album est un excellent prélude à son apparition au festival Meltdown pendant l’été 2008, organisé par Massive Attack.
2009 : « Hidden Conversations », son nouvel album, voit enfin le jour, cinq ans après son dernier album studio. Ce nouvel opus représente véritablement une nouvelle et fantastique direction pour Terry Callier, enrichi par la participation à la production des sorciers de Bristol, Massive Attack. Ce nouvel album sortira en France le 8 juin, et verra le retour de Terry sur nos terres, le même jour, au Café de la danse à Paris.