So Kalmery
Brakka System
Sortie le 22 janvier 2009
Label : World Village
So Kalmery est originaire de l’est de la République Démocratique du Congo, ce pays qui fait hélas si souvent la une de l’actualité depuis déjà longtemps. Son histoire est imprégnée des richesses et des malheurs de cette partie de l’Afrique. Son père est assassiné parce qu’il faisait partie de l’équipe du leader indépendantiste Patrice Lumumba, et So Kalmery se retrouve orphelin et réfugié à l’âge de sept ans… Pendant des années, il fuit les différentes guerres qui ravagent la région et il trouve finalement asile en Zambie. C’est au cours de cette période qu’il forge cet humanisme qui imprègne ses chansons. Très jeune, il apprend la musique et il joue dans de nombreux orchestres locaux. Il s’installe en Europe à la suite d’une tournée avec le grand musicien congolais Franco. Musicien prodige, voyageur insatiable, poète, chanteur et danseur à la recherche des racines et des valeurs de l’humanité, So Kalmery est un personnage atypique et mystique, qui joue une musique qui défie les étiquettes et qui se trouve à la croisée du blues, du folk, de la soul et de la chanson : c’est le brakka.
Le Brakka
Auteur, compositeur et interprète, So Kalmery est LE représentant de ce style unique qui est à la fois une philosophie, un combat social et politique, et une musique indissociable de la danse. Son nom est la contraction de "Bra", qui signifie le commencement, et de "Ka", qui veut dire l’infini et l’esprit. La musique puise sa source dans la tradition africaine de l’Est et elle y intègre des influences urbaines. Son rythme est ternaire (12/8) et on peut le rapprocher du shuffle américain et même du ragtime du début du vingtième siècle. C’est aussi une danse très physique et acrobatique qui impressionne souvent les danseurs de hip hop.
Brakka System
Le nouvel album de So Kalmery, "Brakka System", se situe au confluent du brakka et d’un blues tonique et envoûtant à la John Lee Hooker. Il y est notamment accompagné par Larry Crockett et Hubert Colau à la batterie, Hilaire Panda et Daby Touré à la basse, Patrick Bebey au Fender Rhodes, Aziz (l’ex-chanteur de l’Orchestre national de Barbès), et Alain Debiossat de Sixun aux saxophones. So Kalmery joue lui-même la quasi-totalité des parties de guitare ainsi que de nombreuses lignes de basse dans ce style qui lui est si particulier. Enfin, il faut parler du rôle essentiel du grand ingénieur du son et réalisateur anglais Stuart Bruce, déjà très connu pour son travail avec des artistes aussi divers que Nusrat Fateh Ali Khan, Yes, Susheela Raman, le trio Paco de Lucia - John McLaughlin - Al Di Meola, et Laurent Voulzy.
L’album se compose d’une dizaine de chansons qui sont fortement imprégnées de revendications politico-sociales. "Makout" dénonce la situation à Haïti, "Pessa" stigmatise la puissance de l’argent, et "Sema", le nom d’un sigle utilisé comme symbole de l’unité en Afrique de l’Est, pourrait se traduire par "parle et ne laisse pas les autres parler à ta place". "Regea" signifie "reviens, ta terre t’appelle", "Harambe" est un cri de ralliement qui était utilisé par les combattants au Kenya à l’époque de l’occupation britannique, et "Waria" se veut un hommage aux artistes qui ont su à travers leur art apporter leur pierre à l’humanité en bravant les interdits qui leur étaient imposés. Et puis, on trouve aussi des thèmes fétiches du brakka comme la danse et l’amour : "Hey ! Mama Lisa" est un appel à la danse, "Brand New Day" veut dire "Cassons les chaînes qui emprisonnent nos coeurs", et "Calling" invite le corps à se libérer des soucis pour... danser le Brakka ! Enfin, avec "Kamitik Soul" (l’âme de la rédemption), So Kalmery pose la question existentielle de comment trouver notre chemin si l’on ne sait pas d’où l’on vient...
Auteur, compositeur et interprète, So Kalmery est LE représentant de ce style unique qui est à la fois une philosophie, un combat social et politique, et une musique indissociable de la danse. Son nom est la contraction de "Bra", qui signifie le commencement, et de "Ka", qui veut dire l’infini et l’esprit. La musique puise sa source dans la tradition africaine de l’Est et elle y intègre des influences urbaines. Son rythme est ternaire (12/8) et on peut le rapprocher du shuffle américain et même du ragtime du début du vingtième siècle. C’est aussi une danse très physique et acrobatique qui impressionne souvent les danseurs de hip hop.
Brakka System
Le nouvel album de So Kalmery, "Brakka System", se situe au confluent du brakka et d’un blues tonique et envoûtant à la John Lee Hooker. Il y est notamment accompagné par Larry Crockett et Hubert Colau à la batterie, Hilaire Panda et Daby Touré à la basse, Patrick Bebey au Fender Rhodes, Aziz (l’ex-chanteur de l’Orchestre national de Barbès), et Alain Debiossat de Sixun aux saxophones. So Kalmery joue lui-même la quasi-totalité des parties de guitare ainsi que de nombreuses lignes de basse dans ce style qui lui est si particulier. Enfin, il faut parler du rôle essentiel du grand ingénieur du son et réalisateur anglais Stuart Bruce, déjà très connu pour son travail avec des artistes aussi divers que Nusrat Fateh Ali Khan, Yes, Susheela Raman, le trio Paco de Lucia - John McLaughlin - Al Di Meola, et Laurent Voulzy.
L’album se compose d’une dizaine de chansons qui sont fortement imprégnées de revendications politico-sociales. "Makout" dénonce la situation à Haïti, "Pessa" stigmatise la puissance de l’argent, et "Sema", le nom d’un sigle utilisé comme symbole de l’unité en Afrique de l’Est, pourrait se traduire par "parle et ne laisse pas les autres parler à ta place". "Regea" signifie "reviens, ta terre t’appelle", "Harambe" est un cri de ralliement qui était utilisé par les combattants au Kenya à l’époque de l’occupation britannique, et "Waria" se veut un hommage aux artistes qui ont su à travers leur art apporter leur pierre à l’humanité en bravant les interdits qui leur étaient imposés. Et puis, on trouve aussi des thèmes fétiches du brakka comme la danse et l’amour : "Hey ! Mama Lisa" est un appel à la danse, "Brand New Day" veut dire "Cassons les chaînes qui emprisonnent nos coeurs", et "Calling" invite le corps à se libérer des soucis pour... danser le Brakka ! Enfin, avec "Kamitik Soul" (l’âme de la rédemption), So Kalmery pose la question existentielle de comment trouver notre chemin si l’on ne sait pas d’où l’on vient...