Sarah McCoy

Blood Siren
Sortie le 25 janvier 2019
Label : Blue Note
Mesdames et Monsieur – voici une artiste à nulle autre pareille ! Sa singularité n’interdit toutefois pas de penser à Adèle ou à Fiona Apple ou à Aretha Franklin. Ajoutez un mélange d’humour et de désespoir, de jazz et de blues, de poésie et de pop et vous obtenez… SARAH McCOY !

Parvenir à impressionner le producteur Chilly Gonzales n’est pas une mince affaire. Lorsqu’il la vit pour la première fois sur la scène d’un night-club parisien, ce génie du piano ne mit toutefois pas longtemps à comprendre que Sarah McCoy avait quelque chose de spécial.
Mesdames et Monsieur – voici une artiste à nulle autre pareille ! Sa singularité n’interdit toutefois pas de penser à Adèle ou à Fiona Apple ou à Aretha Franklin. Ajoutez un mélange d’humour et de désespoir, de jazz et de blues, de poésie et de pop et vous obtenez… SARAH McCOY !

Parvenir à impressionner le producteur Chilly Gonzales n’est pas une mince affaire. Lorsqu’il la vit pour la première fois sur la scène d’un night-club parisien, ce génie du piano ne mit toutefois pas longtemps à comprendre que Sarah McCoy avait quelque chose de spécial.

Cette américaine de trente-trois ans avait dû accomplir un bien long voyage avant d’arriver dans cette boîte de nuit. Née dans l’Etat de New York, elle déménagea avec sa famille dans le sud des Etats-Unis alors qu’elle n’était encore qu’une petite fille. « Mes parents m’avaient juré qu’il y aurait des alligators et des noix de coco. Bien sûr, j’ai immédiatement accepté de partir pour Charleston, en Caroline du Sud. Mais à l’arrivée, pas l’ombre d’une noix de coco : un sale tour à jouer à un enfant. Mais mes parents ne m’avaient pas menti sur toute la ligne : il y avait bien des alligators ! »

Alors qu’elle n’avait que onze ans, un ami de la famille lui fit cadeau d’un vieux piano Wurlitzer. Elle prit des leçons puis entra aux beaux-arts avant de quitter Charleston à l’âge de vingt ans. Dévastée par la mort de son père, elle se lança dans un long périple à travers quarante-quatre des cinquante états américains, une période de sa vie qu’elle décrit désormais comme celle de ses « mésaventures psychédéliques ». Musicienne de rue, elle enchaîna les petits boulots avant d’arriver à la Nouvelle-Orléans où elle fonda le groupe Sarah McCoy and The Oopsies Daisies.

C’est là que le réalisateur français Bruno Moynié la rencontra et parvint à la convaincre de se produire à Paris. Une fois en France, elle ne mit pas longtemps à séduire un public loin d’être exclusivement parisien :

« Une artiste en pleine ascension… Sa musique doit autant au blues qu’au film noir, à la pop qu’au cabaret… » Offbeat magazine « Une puissance inouïe de diva soul… une voix évoquant Aretha Franklin, Nina Simone, Tom Waits… » Les Inrockuptibles

Entra alors en scène Chilly Gonzales qui venait de donner quelques concerts à Paris pour promouvoir l’album « Room 29 », fruit de sa collaboration avec Jarvis Cocker. Le musicien fut à ce point marqué par le talent de Sarah McCoy qu’il la présenta sur le champ à son vieil ami, le producteur Renaud Letang (Feist, Manu Chao, Charlotte Gainsbourg, Jane Birkin, Mocky, Alain Souchon).

Après quelques tests plus que concluants, ils entrèrent aux studios Ferber début 2018. Et voilà le résultat : « Blood Siren », le splendide premier album de Sarah McCoy qui sortira prochainement chez Blue Note Records.

Dans ses chansons, Sarah McCoy parvient à trouver un équilibre parfait entre mélodie, sensualité et un imaginaire dont la noirceur peut parfois s’avérer effrayante. « Je suis le monstre, je suis la bête, priez pour moi… », chante t-elle avant de se présenter comme « le croque-mitaine, caché sous notre lit ». Sarah McCoy vous convainc sans peine qu’il est dans votre intérêt de prendre vos jambes à votre cou. Puis elle part dans un grand rire contagieux, la beauté mélodique et les arrangements intimistes de ses chansons vous touchant alors en plein cœur.