Sainkho Namtchylak
Like a Bird or Spirit, Not a Face
Sortie le 22 janvier 2016
Label : Ponderosa
DES STEPPES DE TOUVA AUX TOUAREGS DU SAHARA : AUX CONFINS DES FRONTIÈRES, LA RENCONTRE DE DEUX GRANDES CULTURES NOMADES MISE EN MUSIQUE PAR SAINKHO.
Sainkho Namtchylak : Voix, guitare
Eyadou Ag Leche : Basse, guitare, voix
Said Ag Ayad : Percussions
Ian Brennan : Loops
Sainkho Namtchylak : Voix, guitare
Eyadou Ag Leche : Basse, guitare, voix
Said Ag Ayad : Percussions
Ian Brennan : Loops
"Like A Bird Or Spirit, Not A Face”, est l’expression à la fois littérale et imagée de la vision d’un album profond, composé et interprété par la légende Touvan Sainkho Namtchylak. Dans ce nouveau disque, elle affirme dès le départ son désir de travailler avec des musiciens d’Afrique du Nord, et met un point d’honneur à la réalisation d’un tel projet. A ce moment-là, et totalement à son insu – ou peut-être par un heureux coup du destin - le célèbre producteur Ian Brennan gagnait un Grammy pour sa production du groupe malien Tinariwen. Il sera le producteur de son album, une évidence !!
Sainkho et la section rythmique de Tinariwen arrivent à se retrouver en France. En l’espace d’à peine deux jours, ils écrivent et enregistrent assez de chansons pour un double album combinant les deux traditions nomades. Bien qu’un continent entier ne les sépare, les artistes se sont trouvé des mœurs et des influences communes à leurs cultures respectives, ayant tous deux lutté à la fois pour leur survie et leur indépendance.
Nous assistons à une collaboration sans précédent entre l’une des plus grandes chanteuses diphoniques qui pousse les musiciens Touareg vers des chemins inattendus, en mélangeant des techniques et une atmosphère hors du commun. Il en résulte alors l’un des enregistrements les plus éthérés, absolument unique. Lorsque les trois artistes se séparent à la fin du projet, ils s’accordent sur le fait que la réalisation de cet album est purement et simplement l’une des plus belles expériences à laquelle ils ont eu l’occasion de participer. Chanté en Touvan, Russe et Anglais, cette musique passe par de nombreux styles ; du Punk Rock des steppes, le bourdonnement de morceaux évocateurs du désert en passant par des balades épiques. Mixée par un l’ingénieur Irlandais David Odlum (Tinariwen et The Frames), la musique, où l’intemporel et le spirituel dansent et transcendent, atteint une place inqualifiable et inidentifiable.
« Sainkho Namtchylak est une de ces chimères à plusieurs têtes, capable d’élever sa voix jusqu’au souffle divin comme de l’enfermer dans un cri primal. Le crâne nu, le corps filiforme, elle ressemble à une rock-star hantée par un esprit mystique, par des traditions ancestrales arrachées au secret pour prendre corps dans une musique décalée.
Les origines de la chanteuse ne sont pas étrangères à sa marginalité. Elle est née dans un petit village de la République de Tuva, en Sibérie méridionale, à la frontière de la Mongolie. L’une de ces contrées dépeuplées, aux plaines sans fin étendues sur le fleuve Ieniseï. Tuva est célèbre pour son chant diphonique, le « khöömei », issu de la tradition chamanique, qui laisse entendre un son principal accompagné d’harmoniques secondaires, produites par une position particulière de la langue, et qui ressemblent au son d’une guimbarde.
Héritière de grands-parents nomades et de parents instituteurs, Sainkho étudie le chant au collège près de son village. Attirée par les chants chamaniques réservés aux hommes, le Comité Philharmonique local lui refuse toute reconnaissance académique. Elle part seule à Moscou finir ses études et découvre l’improvisation russe. Parallèlement, elle s’initie aux différentes techniques vocales des chants lamanistes et chamaniques de Sibérie. Elle commence sa carrière comme chanteuse folk avec Sayani, l’Ensemble folk de l’Etat de Tuva, et part en tournée en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis et au Canada. En 1988, elle rejoint l’ensemble Tri-O, un groupe de jazz créatif, et se fait remarquer par les médias occidentaux. Elle multiplie alors les expériences artistiques et les tournées. Elle s’installe en Europe et rapproche son art de créations chorégraphiques, théâtrales et cinématographiques. Son disque « Out of Tuva », enregistré entre 1989 et 1993 à Kyzyl, Moscou, Paris et Bruxelles, est défini comme un chef-d’œuvre de l’ethno-pop. Elle improvise avec des musiciens comme Peter Kowald ou Evan Parker, compose un album autobiographique, « Letters », en hommage à son père, participe à un projet musical international avec des chanteurs algériens, espagnols, péruviens.
Avec une trentaine d’albums et trois prix internationaux à son actif, Sainkho Namtchylak a tout tenté, du classique au jazz en passant par la musique ethnique et contemporaine. (Mondomix)
Sainkho et la section rythmique de Tinariwen arrivent à se retrouver en France. En l’espace d’à peine deux jours, ils écrivent et enregistrent assez de chansons pour un double album combinant les deux traditions nomades. Bien qu’un continent entier ne les sépare, les artistes se sont trouvé des mœurs et des influences communes à leurs cultures respectives, ayant tous deux lutté à la fois pour leur survie et leur indépendance.
Nous assistons à une collaboration sans précédent entre l’une des plus grandes chanteuses diphoniques qui pousse les musiciens Touareg vers des chemins inattendus, en mélangeant des techniques et une atmosphère hors du commun. Il en résulte alors l’un des enregistrements les plus éthérés, absolument unique. Lorsque les trois artistes se séparent à la fin du projet, ils s’accordent sur le fait que la réalisation de cet album est purement et simplement l’une des plus belles expériences à laquelle ils ont eu l’occasion de participer. Chanté en Touvan, Russe et Anglais, cette musique passe par de nombreux styles ; du Punk Rock des steppes, le bourdonnement de morceaux évocateurs du désert en passant par des balades épiques. Mixée par un l’ingénieur Irlandais David Odlum (Tinariwen et The Frames), la musique, où l’intemporel et le spirituel dansent et transcendent, atteint une place inqualifiable et inidentifiable.
« Sainkho Namtchylak est une de ces chimères à plusieurs têtes, capable d’élever sa voix jusqu’au souffle divin comme de l’enfermer dans un cri primal. Le crâne nu, le corps filiforme, elle ressemble à une rock-star hantée par un esprit mystique, par des traditions ancestrales arrachées au secret pour prendre corps dans une musique décalée.
Les origines de la chanteuse ne sont pas étrangères à sa marginalité. Elle est née dans un petit village de la République de Tuva, en Sibérie méridionale, à la frontière de la Mongolie. L’une de ces contrées dépeuplées, aux plaines sans fin étendues sur le fleuve Ieniseï. Tuva est célèbre pour son chant diphonique, le « khöömei », issu de la tradition chamanique, qui laisse entendre un son principal accompagné d’harmoniques secondaires, produites par une position particulière de la langue, et qui ressemblent au son d’une guimbarde.
Héritière de grands-parents nomades et de parents instituteurs, Sainkho étudie le chant au collège près de son village. Attirée par les chants chamaniques réservés aux hommes, le Comité Philharmonique local lui refuse toute reconnaissance académique. Elle part seule à Moscou finir ses études et découvre l’improvisation russe. Parallèlement, elle s’initie aux différentes techniques vocales des chants lamanistes et chamaniques de Sibérie. Elle commence sa carrière comme chanteuse folk avec Sayani, l’Ensemble folk de l’Etat de Tuva, et part en tournée en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis et au Canada. En 1988, elle rejoint l’ensemble Tri-O, un groupe de jazz créatif, et se fait remarquer par les médias occidentaux. Elle multiplie alors les expériences artistiques et les tournées. Elle s’installe en Europe et rapproche son art de créations chorégraphiques, théâtrales et cinématographiques. Son disque « Out of Tuva », enregistré entre 1989 et 1993 à Kyzyl, Moscou, Paris et Bruxelles, est défini comme un chef-d’œuvre de l’ethno-pop. Elle improvise avec des musiciens comme Peter Kowald ou Evan Parker, compose un album autobiographique, « Letters », en hommage à son père, participe à un projet musical international avec des chanteurs algériens, espagnols, péruviens.
Avec une trentaine d’albums et trois prix internationaux à son actif, Sainkho Namtchylak a tout tenté, du classique au jazz en passant par la musique ethnique et contemporaine. (Mondomix)