Rabbath Electric Orchestra
Amall
Sortie le 22 août 2025
Label: Heavenly Sweetness
François et Sylvain Rabbath, père et fils, ont fait fructifier six ans de tournées pour un album commun distillant patiemment et intensément la variété de parfums musicaux récoltés autour du monde.
Depuis le début des 60’s, la contrebasse de François Rabbath résonne dans assez de références pour combler plusieurs étagères d’une collection de disques. Arrangeur, compositeur, musicien, l'empreinte laissée dans la musique va bien au-delà de ses collaborations avec Barbara, Paco Ibanez, Charles Aznavour, ou Edith Piaf. C’est à lui que les apprentis contrebassistes doivent une méthode novatrice pour apprendre l’instrument.
Né dans un univers musical luxuriant qui est vite devenu aussi le sien, c’est d’abord dans ses voyages que son fils Sylvain l’a accompagné, avant de s’installer au piano, et parcourir les scènes du monde à ses côtés.
Ces années où les visas se sont entassés sur leurs passeports, père et fils les ont mises à profit. Continents, pays, et villes qui se sont succédés sont devenues un gisement pour composer Amall, l’album du Rabbath Electric Orchestra.
Les longs moments passés dans les airs ou sur la route à contempler un paysage qui défile sans pour autant rester le même, se sont convertis en compositions habitées par les ambiances de ces endroits traversés ou visités. Là où l’inspiration s’est imposée parfois brutalement, sous la forme d’une oasis de verdure surgissant au milieu d’un désert de pierres. Au hasard d’imposantes roches rougeoyantes s’invitant dans un paysage jusqu’alors dégagé sur un horizon sans fin, quand l’esprit se laisse aller à un mélange de méditation et d'introspection.
Nés de ces pérégrinations, les titres ont pris leurs couleurs définitives une fois ramenés en studio, peaufinés puis, enfin, pensés pour y inviter les guitares de Keziah Jones et de Mathieu Chedid, le piano de Laurent de Wilde, la basse de Victor Wooten, le saxophone de Raphaël Imbert, les percussions de Minino Garay. Sublimé par la dimension des orchestrations jazz-soul, par la richesse des arrangements jaillissant des cordes, des cuivres, des rythmiques ou des claviers, le souffle épique des plaines immenses s’est imprimé. La nervosité citadine du funk rythmant les déplacements a trouvé sa place, non loin d’une expression plus électrique ou d’une atmosphère de salle obscure.
Mélancolique et mélodieuse, expressive et nerveuse, la contrebasse jouée à l’archet, dans les notes hautes du manche où peu s’aventurent, s’est érigée en guide musical. Celui qui trace le chemin entre Séville et Minneapolis, relie la Syrie natale de François Rabbath à la France, réduit la distance entre l’Amérique du Sud et l’Europe. Donne la note à suivre, l’émotion qui traversera le morceau qui, s’il n’est pas habité par la lumière, le portera néanmoins jusque-là.
Visions musicales mises dans le coffre, transportées en soute ou imprimées dans l’esprit le temps de couvrir les distances qui les mèneront aux prochaines, c’est côte à côte que père et fils ont prolongé leur lien par-delà des seules limites familiales et artistiques.
Et leurs mains ne se sont jamais serrées aussi fort.
Né dans un univers musical luxuriant qui est vite devenu aussi le sien, c’est d’abord dans ses voyages que son fils Sylvain l’a accompagné, avant de s’installer au piano, et parcourir les scènes du monde à ses côtés.
Ces années où les visas se sont entassés sur leurs passeports, père et fils les ont mises à profit. Continents, pays, et villes qui se sont succédés sont devenues un gisement pour composer Amall, l’album du Rabbath Electric Orchestra.
Les longs moments passés dans les airs ou sur la route à contempler un paysage qui défile sans pour autant rester le même, se sont convertis en compositions habitées par les ambiances de ces endroits traversés ou visités. Là où l’inspiration s’est imposée parfois brutalement, sous la forme d’une oasis de verdure surgissant au milieu d’un désert de pierres. Au hasard d’imposantes roches rougeoyantes s’invitant dans un paysage jusqu’alors dégagé sur un horizon sans fin, quand l’esprit se laisse aller à un mélange de méditation et d'introspection.
Nés de ces pérégrinations, les titres ont pris leurs couleurs définitives une fois ramenés en studio, peaufinés puis, enfin, pensés pour y inviter les guitares de Keziah Jones et de Mathieu Chedid, le piano de Laurent de Wilde, la basse de Victor Wooten, le saxophone de Raphaël Imbert, les percussions de Minino Garay. Sublimé par la dimension des orchestrations jazz-soul, par la richesse des arrangements jaillissant des cordes, des cuivres, des rythmiques ou des claviers, le souffle épique des plaines immenses s’est imprimé. La nervosité citadine du funk rythmant les déplacements a trouvé sa place, non loin d’une expression plus électrique ou d’une atmosphère de salle obscure.
Mélancolique et mélodieuse, expressive et nerveuse, la contrebasse jouée à l’archet, dans les notes hautes du manche où peu s’aventurent, s’est érigée en guide musical. Celui qui trace le chemin entre Séville et Minneapolis, relie la Syrie natale de François Rabbath à la France, réduit la distance entre l’Amérique du Sud et l’Europe. Donne la note à suivre, l’émotion qui traversera le morceau qui, s’il n’est pas habité par la lumière, le portera néanmoins jusque-là.
Visions musicales mises dans le coffre, transportées en soute ou imprimées dans l’esprit le temps de couvrir les distances qui les mèneront aux prochaines, c’est côte à côte que père et fils ont prolongé leur lien par-delà des seules limites familiales et artistiques.
Et leurs mains ne se sont jamais serrées aussi fort.