Naïma Quartet

Evergreen
Sortie le 10 janvier 2025
Label: After The Crescent
Mené par la captivante contrebassiste et chanteuse Naïma Girou depuis 2016, le Naïma Quartet est soudé par un son singulier et puissant construit au fil du temps, et par une profonde amitié, qu’ils nous font partager chaleureusement. Si le son du Naïma Quartet est si spécial c’est parce qu’il met en valeur chacun d’eux. Les influences et les caractères se croisent dans une harmonie fraiche et naturelle.
La voix claire et envoutante de Naïma flotte sur les envolées de Jules Le Risbé au piano, traversées par le frémissement magnétique de la guitare de John Owens. Leurs sons résonnent et rebondissent aux impulsions de Thomas Doméné à la batterie, entrelacé par la contrebasse de Naïma.
Mené par la captivante contrebassiste et chanteuse Naïma Girou depuis 2016, le Naïma Quartet est soudé par un son singulier et puissant construit au fil du temps, et par une profonde amitié, qu’ils nous font partager chaleureusement. Si le son du Naïma Quartet est si spécial c’est parce qu’il met en valeur chacun d’eux. Les influences et les caractères se croisent dans une harmonie fraiche et naturelle.
La voix claire et envoutante de Naïma flotte sur les envolées de Jules Le Risbé au piano, traversées par le frémissement magnétique de la guitare de John Owens. Leurs sons résonnent et rebondissent aux impulsions de Thomas Doméné à la batterie, entrelacé par la contrebasse de Naïma.

Comme une renaissance, Evergreen le nouvel album du Naïma Quartet s’enracine dans de vieilles pierres et tend vers une lumière audacieuse. Après l’eau dans Sea of Red (avril 2019) et le vent dans Zephyr (mars 2021), le Quartet compose un hymne envoutant à la nature dans ce troisième album. Les quatre musiciens et amis puisent dans la sève du jazz et font fleurir des compositions aux couleurs électriques. Ils dépeignent leurs impressions sur la Nature et l’humain dans une harmonieuse poésie de chant et de sons. Ils voguent à bord de leur bateau Pytheas, nous font gouter au sel de la salicorne (Samphire); danser le long des murs colorés de Comitan pour arriver au bord de la rivière (The river) et enfin s’allonger sous un pommier en fleur (Apple tree).

Evergreen est une invitation à ralentir pour mieux se laisser emporter par l’intensité de cet univers, aux essences intimistes et aux envolées épiques.
NAÏMA GIROU

C’est au sein de sa famille entièrement composée de musiciens que Naïma commence à chanter. Elle débute ses études au Centre Régional de la Chanson à Béziers avant de poursuivre son parcours à Paris, en 2010. Elle intègre l’école ATLA ou elle reçoit l’enseignement de la chanteuse Viviane Ginapé. En 2012, elle rejoint les rangs du Conservatoire de Lyon au département jazz en double cursus, chant et contrebasse. Sous la direction de Jérôme Regard à la contrebasse et de Jérôme Duvivier en jazz vocal, elle acquiert les techniques d’improvisation et approfondit son travail d’interprétation. Parallèlement, elle poursuit sa formation auprès d’artistes tels que les saxophonistes Gaël Horellou et Abdu Salim (invité de son premier EP), ou encore les chanteurs David Eskenazy et Loïs Le Van. Elle créée le Naïma Quartet en 2016, avec qui elle remporte le premier prix du concours Jazz à Crest, ainsi que le prix du publique en 2017. Le groupe enregistre un EP et sort son premier album Sea of Red l’année suivante. En 2021 ils sortent leur deuxième album de compositions, Zephyr en collaboration avec Kollision Prod. Elle enregistre trois albums avec le Quintet Rose Betty Klub entre 2014 et 2017 Elle participe à des performances multidisciplinaires ou elle accompagne en solo, la plasticienne Christine Rossi, le danseur claquettiste Fabien Ruiz ou encore l’acteur, conteur Daniel Kenigsberg. En 2020 elle intègre le groupe du chanteur Pop, electro, folk Rom Castéra au chant, à la basse électrique et clavier. En 2021 elle rejoint la compagnie jeune publique Mélimélodie et se produit dans le spectacle Chaque jour une petite vie en tant que comédienne, chanteuse et guitariste. La même année elle débute les interventions en milieu scolaire en collaboration avec Les petits loups du jazz. Elle partage régulièrement la scène avec le chanteur brésilien Patrick Agullo, le trompettiste Michel Marre, le guitariste italien Vittorio Silvestri, l’organiste Emmanuel Beer, le pianiste Olivier Caillard (fondateur des Petits loups du jazz), Le claquettiste Fabien Ruiz (Chorégraphe du film The Artist), la chanteuse Rachel Ratsizafy, le chanteur Mathieu Boré et le saxophoniste américain Abdu Salim.

JULES LE RISBÉ est pianiste, compositeur et professeur. Avec plus de 600 concerts à son actif en tant que leader ou sideman et dans de nombreux styles de musique, il est présent sur scène et en studio depuis une dizaine d’années. Jules commence le piano enfant, et suit le cursus du Conservatoire de Montpellier qui le mènera à l’obtention des DEM de piano et de formation musicale en 2011. Il touche depuis toujours à de nombreux instruments et absorbe d’immenses quantités de disques : jazz, funk, pop, rock, R&B, musiques électroniques, expérimentales, musique classique. Sa rencontre avec l’organiste Emmanuel Beer, avec qui il noue une grande amitié, lui permet de relier ces univers à son apprentissage académique. Il poursuit cette démarche à travers sa formation avec Serge Lazarevitch, et obtient un DEM de jazz en 2013. C’est le début de ses collaborations sur scène : avec trois montpelliérains il fonde The Mo’Times, qui sort un premier EP en 2014 et un album en 2017, et on peut le voir aux côtés de musiciens comme Pascal Corriu, Vittorio Silvestri, Gael Horellou, Patrice Héral, Toms Rudzinskis, Léo Chazallet ou Dano Haider. Sa rencontre avec le pianiste Franck Amsallem, récemment installé à Paris, avec qui il échange régulièrement, le pousse à partir à New York pour s’imprégner de cette scène musicale bouillonnante, où il fréquente notamment Tivon Pennicott ou Eden Ladin. De retour à Montpellier, Jules multiplie les projets et les albums, notamment avec Naïma Quartet (lauréat du concours Crest Jazz Vocal) et Mo’Times. Depuis toujours influencé par la musique de Herbie Hancock et passionné par le traitement du son, les claviers électriques, Rhodes, Clavinet et synthétiseurs deviennent ses instruments, notamment dans Huck (La Sixième Station, 2018) ou dans Sunscape, trio piano/orgue/batterie. Enthousiasmé par la conception musicale sous toutes ses formes, c’est aussi en tant qu’arrangeur et compositeur qu’il contribue aux projets musicaux. On le retrouve aussi dans Spri, un trio entre jazz et rock où il joue de l’orgue Hammond, instrument qui le captive, surtout lorsqu’il est joué par Larry Young, Eddy Louiss ou Larry Goldings, dont les travaux musicaux sont également une grande influence. Poussé par la curiosité, Jules s’intéresse également au rapport entre musique et corps, et étudie l’accompagnement de la danse au Conservatoire de Chalon-sur-Saône avec Dominique Chaffangeon. Il y obtient un DEM en 2016 et pratique principalement l’accompagnement de danse contemporaine par la suite.

JOHN OWENS Passionné de jazz et d’improvisation, ses influences vont de Jim Hall à Frank Zappa, de Bill Frisell à Lage Lund, en passant par Anthony Wilson. Il débute en 2007 des études de Jazz Performance à la Newpark Music Center de Dublin, en Irlande, dont il est originaire. Dans cette école, satellite de l’École de Berklee (Boston, États-Unis), il découvre la composition avec le compositeur et directeur Ronan Guilfoyle, auprès duquel il se forme aux rythmes sud-indiens Konnakol durant plus d’un an. Il se rapproche du guitariste Tommy Halferty, avec qui il réalise ses premiers boeufs. Il suit les enseignements du pianiste Francesco Turrisi (pianiste de Bobby McFerrin et claveciniste-percussionniste de l’ensemble mondialement connu L’Arpeggiata). Parallèlement, il débute ses premières collaborations avec plusieurs groupes de jazz. Il tourne en Europe avec la formation Cirkumflex, pour laquelle il réalise ses premières compositions. Ensemble, ils se produisent au Brussels Jazz Weekend ou encore au National Concert Hall de Dublin. Il découvre les grandes formations en intégrant le Big Band de Dublin, The Hothouse Big Band. En 2011, il décide de s’installer dans le sud de la France, où il complète sa formation musicale au Conservatoire de Montpellier. Dès son arrivée, il rencontre Naïma Girou. À ses côtés, il s’investit dans la création du quartet. En 2014, il fonde avec Oliver Jenkins le groupe folk-rock Olly Jenkins (lauréat des Tremplins 34 Tour et Transes Cévenoles). L’occasion pour lui de faire la première partie d’artistes tels que Jeanne Added, Lou Doillon ou Keziah Jones. John est également appelé à jouer avec Joan Eiche-Puig dans le projet Musings on Bill Frisell, groupe pour lequel il sera amené à écrire. Il collabore ponctuellement avec Jacques Bernard, qui apprécie ses qualités de guitariste.

THOMAS DOMÉNÉ, autodidacte à ses débuts, fait la rencontre des musiciens Aurelio Villa- Nueva et Michel Calvayrac qui deviennent ses premiers enseignants. En 2006, il rejoint le groupe de swing Smoky Joe Combo sur invitation du leader portugais David Costa Coelho, avec qui il se produit dans toute l’Europe (Suisse, Italie, Allemagne, Espagne, Portugal...). Avec lui, il enregistre un premier album live, puis un EP. Presque simultanément, en 2007, il intègre Les Métropolitains, groupe toulousain de jazz moderne. Dès 2010, ils remportent, ensemble, le prestigieux concours européen de jazz du Centre des Musiques Didier Lockwood. Puis, en 2012, ils gagnent - à l’unanimité - le tremplin Jazz d’Oloron. Avec eux, il enregistre un EP, puis un album (Wondermood, 2011). De retour de sa tournée avec le Smoky Joe Combo, repéré par l’équipe pédagogique du Centre des Musiques Didier Lockwood, il est invité à entamer des études de batterie. Il le fera aux côtés de grands musiciens tels qu’André Charlier, Benoît Sourisse, Stéphane Guillaume, Olivier Hutman ou André Villéger. Dès lors, il est sollicité par divers groupes, lui permettant d’appréhender différentes esthétiques musicales toujours en relation avec le jazz, notamment avec le Mickael Sourd Quartet en explorant le hard bop, ou avec les groupes Bolden Buddies Big Band et Big Band Brass auprès desquels il s’essaie aux formations musicales étendues. Et aux côtés du Jessica Rock Trio il explore un jazz plus poétique. Arrivé à Montpellier en 2016, il fait la rencontre de la chanteuse Naïma Girou et rejoint presque immédiatement son quartet. Aujourd’hui, il poursuit les collaborations éclectiques avec le BADA Quartet, ou encore avec Louis Martinez (Fondateur du Jazz à Sète), Nicolas Gardel, Daniel Huck ou Matthieu Boré.
En concert le 27 mars 2025 au Sunside