Mor Karbasi

Ojos de Novia
Sortie le 13 mai 2016
Label : Alama Rds / MDC
Quatrième album de Mor Karbasi (après « The beauty and the sea » en 2008, « Daughter of the spring » en 2011 et « La Tsadika en 2013), OJOS DE NOVIA nous révèle une artiste charismatique à l’émotion chargée d’histoire…comme une évidence.

- Mor Karbasi – Chant, piano
- Joe Taylor – Guitares, trompettes, saz
- Jorge Bravo – Guitare
- Antonio Miguel – Basse
- Yshai Afterman – Percussions
- Orel Oshrat – Piano

Invités :
- Richard Bona – Basse
- Kai Eckhardt – Basse
- Tomatito Family – Guitares Flamenco
Quatrième album de Mor Karbasi (après « The beauty and the sea » en 2008, « Daughter of the spring » en 2011 et « La Tsadika en 2013), OJOS DE NOVIA nous révèle une artiste charismatique à l’émotion chargée d’histoire…comme une évidence.

Dans ce quatrième album, Mor Karbasi revient nous enchanter tout au long de ces 13 titres originaux aux fortes influences berbères.

Fidèle à la tradition musicale séfarade, Mor Karbasi y apporte son propre métissage marocain, perse et maure. À travers des chants évoquant à la fois l’amour et la tragédie, Ojos de Novia (« Les Yeux de la Mariée ») s’enrichie des talents de parolière de sa mère Shoshana Karbasi, et accueille des invités de marque. Richard Bona nous livre une performance remarquable sur le titre “Haykem Juar” tandis que Kai Eckhardt, ancien membre du McLaughlin Trio, prête son talent à “Idijen” et “Ojos De Novia”. The Tomatito Family propose de son côté un voyage sur la péninsule ibérique en insufflant des airs de flamenco.

Ojos De Novia, une nouvelle occasion de découvrir la voix remarquable d’une artiste charismatique portée par de talentueux musiciens à travers un album criant d’authenticité.

Née il y a 30 ans à Jérusalem dans une famille aux origines marocaines, perses et israéliennes, elle célèbre la langue ladino et les traditions séfarades tout en y apportant ses propres influences, flamenco, fado, musiques du Maroc et d’Egypte. Elle chante une tradition séculaire, une langue emportée par les juifs séfarades d’Andalousie au Moyen Age, exilés par décret en 1492 par les rois catholiques. Un exil forcé pour tous ceux qui refusèrent de se convertir au catholicisme. Ils se répandirent dans tout le bassin méditerranéen. Là où ils étaient majoritaires ils ont pu conserver cette langue inventée par les rabbins espagnols, qui traduisaient mot à mot l’hébreu en castillan. Ce fût surtout le cas dans les territoires de l’ex-Empire Ottoman (Salonique, Constantinople,…) en Bulgarie ou encore au Maroc. Le grand père de Mor, juif marocain, lui ouvre les voies de cette culture si riche, lui apporte l’étincelle et le feu en elle devient de plus en plus ardent. Elle se passionne pour cette histoire et y redécouvre ses racines. Sans s’y brûler les ailes, elle prend son envol, s’épanouit dans ces registres qui nous rappellent les atmosphères musicales de la péninsule ibérique et de la méditerranée.