Marc Perrenoud Trio

Vestry Lamento
Sortie le 14 janvier 2014
Label : Challenge Record Int.
Né en 1981 à Genève, Marc Perrenoud est pianiste, instrument qu’il pratique depuis l’âge de six ans. Elevé entre Berlin et Zurich, au gré des déplacements de ses parents musiciens d’orchestre, il est diplômé de l’Ecole de Jazz de Lausanne, professeur au Conservatoire Superieur de Genève et rodé aux tournées internationales, avec de nombreux artistes et ensembles. Il nous présente aujourd’hui son troisième album, toujours en trio, formule magique qui l’a mené sur les scènes du Lincoln Art Center de New York, aux festivals de jazz de Buenos Aires, de Sao Paulo, de Montreux ou de Stuttgart ou encore dans les mythiques clubs de Berlin ou de Prague.
« …On dirait Miles Davis sans la trompette, des océans de fâcheries réconciliées. Le pianiste genevois, 32 ans, laisse tomber ses phalanges de compétition, ses gammes à toute bombe : l’odeur du silence sans son goût pesant. Pour tout dire, Marc est un prodige. Parce que, même dans les ballades, il parvient à vous décoiffer. »
A. Robert – Le Temps / Octobre 2013

Né en 1981 à Genève, Marc Perrenoud est pianiste, instrument qu’il pratique depuis l’âge de six ans. Elevé entre Berlin et Zurich, au gré des déplacements de ses parents musiciens d’orchestre, il est diplômé de l’Ecole de Jazz de Lausanne, professeur au Conservatoire Superieur de Genève et rodé aux tournées internationales, avec de nombreux artistes et ensembles. Il nous présente aujourd’hui son troisième album, toujours en trio, formule magique qui l’a mené sur les scènes du Lincoln Art Center de New York, aux festivals de jazz de Buenos Aires, de Sao Paulo, de Montreux ou de Stuttgart ou encore dans les mythiques clubs de Berlin ou de Prague.

Si le jeu de Marc Perrenoud a des airs de classicisme, il ne faut pas s’y méprendre et c’est avec l’esprit du défi que le pianiste se frotte au trio Jazz et, sans le détourner radicalement de sa tradition, ré-explore en profondeur l’équilibre de la formule. Il fallait deux musiciens aussi audacieux et intelligents que Cyril Regamey (batterie) et Marco Müller (basse) pour comprendre la démarche et s’y fondre totalement.

« C’est mon premier disque collectif. » Müller file le vertige sur ses quatre cordes nébuleuses. Elles arriment l’affaire contre des grands vents qui, assurément, ne tardent pas à surgir. Regamey, belle petite crapule capable de faire vaciller des tambours nègres, assoit sa pulsation comme jamais. Il ne veut plus démontrer (sa science, sa poésie, sa souplesse). Il est un batteur qui n’a plus le souci de la battue. Perrenoud a su choisir son équipage : c’est le prérequis des leaders. »
A. Robert – Le Temps / Octobre 2013

Fort de cet équilibre vivant et homogène, le groupe explore et développe son étonnante dynamique de l’improvisation ensemble : pulsionnelle, intuitive, et cependant quasi-horlogère.

« L’écoute de son dernier album, le montre impétueux, romantique, funky, bluesy, mais pas franchement timide. Compositeur, Marc Perrenoud a pour la première fois lâché un peu de son emprise et laissé ses musiciens et amis, Cyril Regamey et Marco Müller improviser. »
E. Stoudman – Le Courrier / Octobre 2013

Comme beaucoup de trios européens, celui ci est fortement influencé par l’héritage classique du vieux continent. Néanmoins il reste fortement attaché à la « tradition » du jazz américain notamment en réarrangeant des « standards » dans tous ses albums. Après Logo en 2008 et Two Lost Churches paru en 2012 et à l’approche plus rock, le trio voulait cette fois-ci revenir vers quelque chose de plus brut. Vastry Lamento se veut influencé par le blues et le swing mais aussi par les atmosphères des années 1920-50, de New-York – Paris – Moscou, du Paris des années folles mais aussi par Scriabine, Stravinsky, Debussy et Ellington, Phineas Newborn ou encore Herbie Hancock.

« Lamento fait référence à la bas- se en demi tons descendants, à la mélancolie, à quelque chose qui dégringole. Vestry, c’est la lumière, c’est jaune, orange, c’est chaud. C’est le côté solaire de ma musique. Vestry fait aussi référence à un quartier de Londres où j’ai passé pas mal de temps et qui est très métissé, très vivant, très vert. Vestry Lamento, c’est à la fois le mouvement vers l’orgasme et la redescente... »
E. Stoudman – Le Courrier / Oct 2013