Mandekalou II
The Art And Soul Of The Mande Griots
Sortie le 22 mai 2006
Label: Syllart
Second volet de l’épopée de Mandekalou. Les deux cousins, Kassemadi Diabaté le griot malien et Sekouba « Bambino » Diabaté le guinéen ont poursuivi leurs aventures avec les divas maliennes Kandia Kouyaté et Bako Dagnon.
Second volet de l’épopée de Mandekalou. Les deux cousins, Kassemadi Diabaté le griot malien et Sekouba « Bambino » Diabaté le guinéen ont poursuivi leurs aventures avec les divas maliennes Kandia Kouyaté et Bako Dagnon.
Toujours présents, Kerfala Kanté un des chanteurs guinéens les plus en vue et Kemo Conde de l’ensemble Djoliba de Guinée, groupe qui a vu passer dans ses rangs Kouyate Sorry Kandia, le plus grand chanteur mandingue disparu en 1977 et inspirateur de Mandekalou à travers ses trois CDs de l’ «Epopée Mandingue».
Et pour diriger l’orchestre, Djelimadi Tounkara, un des meilleurs guitaristes maliens en congé du Super Rail Band de Bamako et Kemo Kouyate, arrangeur de Myriam Makeba durant son exil à Conakry.
Un casting de rêve pour revisiter l’épopée de Soundiata Keïta, le légendaire fondateur de l’Empire Mandingue au XIIIe siècle.
L’occasion de retrouver les Djelis (griots) et de permettre à un public européen de découvrir cette histoire et aux Africains de revivre ces riches heures de leurs ancêtres.
Ces artistes, qui n’avaient jamais eu l’occasion de jouer ensemble, se sont retrouvés pour une véritable aventure humaine.
C’est dans l’ambiance chaleureuse du studio Bogolan de Bamako, où tant d’œuvres ont été créées, qu’ils ont réalisé ce second volume de Mandekalou (le peuple du Mandé), ode à l’Empire Mandingue qui s’étendait de la Mauritanie à la Côte d’Ivoire et préfigurait, au XIIIe siècle, ce qui deviendra au Xxe, la CEDAO – la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest.
Un empire légendaire, symbole de la grandeur passée de l’Afrique médiévale, qui ne doit pas être oublié par les jeunes générations.
Chaque jour les Djelis doivent apprendre un peu plus de leur histoire. Mandekalou leur a donné l’occasion d’en retrouver des détails oubliés pour la faire revivre 700 ans plus tard.
Un travail de communication primordial dans une société où la transmission du savoir se fait encore par la parole et en musique. Le second volume de cette épopée du Mandé est là pour le rappeler et faire renaître ces glorieuses pages d’une Afrique ancestrale.
Pierre René-Worms
Toujours présents, Kerfala Kanté un des chanteurs guinéens les plus en vue et Kemo Conde de l’ensemble Djoliba de Guinée, groupe qui a vu passer dans ses rangs Kouyate Sorry Kandia, le plus grand chanteur mandingue disparu en 1977 et inspirateur de Mandekalou à travers ses trois CDs de l’ «Epopée Mandingue».
Et pour diriger l’orchestre, Djelimadi Tounkara, un des meilleurs guitaristes maliens en congé du Super Rail Band de Bamako et Kemo Kouyate, arrangeur de Myriam Makeba durant son exil à Conakry.
Un casting de rêve pour revisiter l’épopée de Soundiata Keïta, le légendaire fondateur de l’Empire Mandingue au XIIIe siècle.
L’occasion de retrouver les Djelis (griots) et de permettre à un public européen de découvrir cette histoire et aux Africains de revivre ces riches heures de leurs ancêtres.
Ces artistes, qui n’avaient jamais eu l’occasion de jouer ensemble, se sont retrouvés pour une véritable aventure humaine.
C’est dans l’ambiance chaleureuse du studio Bogolan de Bamako, où tant d’œuvres ont été créées, qu’ils ont réalisé ce second volume de Mandekalou (le peuple du Mandé), ode à l’Empire Mandingue qui s’étendait de la Mauritanie à la Côte d’Ivoire et préfigurait, au XIIIe siècle, ce qui deviendra au Xxe, la CEDAO – la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest.
Un empire légendaire, symbole de la grandeur passée de l’Afrique médiévale, qui ne doit pas être oublié par les jeunes générations.
Chaque jour les Djelis doivent apprendre un peu plus de leur histoire. Mandekalou leur a donné l’occasion d’en retrouver des détails oubliés pour la faire revivre 700 ans plus tard.
Un travail de communication primordial dans une société où la transmission du savoir se fait encore par la parole et en musique. Le second volume de cette épopée du Mandé est là pour le rappeler et faire renaître ces glorieuses pages d’une Afrique ancestrale.
Pierre René-Worms
Bako Dagnon Une des chanteuses les plus vénérées du Mali, Bako Dagnon a conseillé ce projet pour tout ce qui touche au sens et à l’interpretation. Née à Kita, ville de l’ouest du Mali célèbre pour ses griots, elle a commencé à chanter très jeune et a été choisie par les anciens pour recevoir l’instruction des grands griots, à commencer par sa propre mère, Djelifily Diawara. Bien que la majeure partie de la carrière de Bako se soit déroulée dans l’arène traditionnelle des griots, elle participe aux spectacles de l’Ensemble Instrumental du Mali depuis 1980.
Kémo Condé L’extraordinaire baryton retentissant de Kémo Condé évoque une des grandes périodes de la musique ouest-africaine – celle de l’indépendance, du temps où le Guinéen Kéïta Fodeba formait les Ballets Africains, la première troupe de danse du pays, et de celui où le mentor de Kémo, le grand Kouyaté Sory Kandia était proclamé “voix d’Afrique”. Initié à l’Ensemble Instrumental Djoliba en 1966, Kémo Condé est devenu leur chanteur principal à la mort de Kouyaté en 1977. Il s’est produit aux Festivals Culturels Pan-Africains d’Alger (1969) et de Lagos (1977), et a participé à d’innombrables festivals et concerts dans le monde entier avant de faire son propre début international en enregistrant son premier CD, ‘Soumankoi”, en 2001.
Kémo Kouyaté Un des musiciens les plus versatiles d’Afrique de l’Ouest, maître de la kora, du balafon, de la harpe occidentale et de la guitare, le Guinéen Kémo Kouyaté est un des pionniers de la transposition du répertoire des griots du Mandé et des instruments électriques. Né à Siguiri en Haute Guinée, il a grandi à Bamako. Kémo a débuté sa carrière en jouant du balafon et, plus tard, de la guitare pour divers ensembles locaux et nationaux, avant de retourner en Guinée en 1966. Créateur du tube “Sara” pour Balla et ses Balladins, il aussi été le guitariste de Miriam Makeba durant l’exile de la diva sud-africaine en Guinée à partir de 1968 et l’a accompagnée dans plusieurs de ses tournées mondiales. A l’heure actuelle, Kémo dirige son propre ensemble familial à Conakry, tout en continuant de collaborer avec des artistes aussi divers que la chanteuse guinéenne renommée Aminata Kamissoko et le violoniste de jazz français Jean-Luc Ponty.
Alkaly Camara Maître du balafon, Alkaly Camara a été surnommé Roi du Sosso Bala – en réfèrence à l’instrument dont jouait Bala Faséké Kouyaté au 13ème siècle, symbole de la cohésion du peuple du Mandé, et qui est de nos jours conservé dans le village guinéen de Niagissola. Depuis son entrée au Ballet National Djoliba en 1961, Alkaly a joué avec tous les ensembles guinéens d’envergure – privés ou publiques – et plus notamment, la troupe de Sékouba Bambino, ainsi que le groupe du saxophoniste vétéran Momo Wandel Soumah dont il a été co-fondateur en 1993.
Djelimady Tounkara Le guitariste vétéran de Rail Band est reconnu comme un des grands talents de la scène internatioanle. Né à Kita, Djelimady a découvert son intérêt pour la musique grâce à ses frères ainés. Après le n’goni, le balafon et le tambour doundoum, il passe à la guitare en découvrant Django Reinhardt, Chuck Berry et la musique cubaine à la radio. Parti vivre à Bamako, il se joint à Missira Jazz en 1963 et, plus tard, à l’Orchestre National après avoir remporté un concours de guitare sur toute la ville. Il devient membre de Rail Band avec le chanteur Mory Kanté en 1974 et continue depuis de composer la plupart de leurs arrangements. Ne pouvant pas se rendre à Cuba où une session avec Ry Cooder et un groupe de vétérans cubains lui avait été proposée, Djelimadi est passé à côté de “Buena Vista Social Club”. Il a pourtant fait les titres internationaux avec son album “Sigui”, voté meilleur de la catégorie africaine du tout premier BBC Radio 3 Awards for World Music en 2002. Sa tournée récente avec le guitariste de jazz américain Bill Frisell a été acclamée dans le monde entier.
Lafia Diabaté Jeune frère de Kassé Mady Diabaté et un des chanteurs les plus appréciés du Mali, Lafia était vocaliste vedette de Rail Band durant les années 80 et commença à se faire remarquer par le public international avec le groupe accoustique Bajourou, où figuraient aussi les guitaristes Djélimady Tounkara et Bouba Sacko.
Kassé Mady Diabaté Né à Kéla, un village presque exclusivement peuplé par les griots de la famille Diabaté, Kassé Mady est un des chanteurs maliens les plus populaires, devenu célèbre au début des années 70 avec l’orchestre régional, Super-Mandé. Sélectionné par le groupe de formation cubaine Maravillas de Mali (connu plus tard sous le nom de National Badema), sa renommée s’envole au delà des frontières du Mali dans les années 80, avec deux albums solo, l’électrique “Fode” et l’accoustique “Kela Tradition”, et sa contribution en 1996 à l’album “Kulanjan” en compagnie de Toumani Diabaté et de Taj Mahal. Sa compilation la plus récente, “Kassi Kassé”, enregistrée à Kéla a été sélectionnée pour la catégorie International Traditional des Grammy Awards en 2004.
Kandia Kouyaté Le contralto magistral de Kandia et son profond savoir traditionnel ont fait d’elle le chef de file de toute une génération de chanteuses, qui, tout en demeurant fidèles à leur patrimoine ancestral, ont su pleinement profiter des avantages des médias contemporains en devenant les icônes d’une Afrique urbaine moderne. Née à Kita, Kandia a fait ses débuts en Europe avec le grand joueur de kora, Sidiki Diabaté, en 1987. Alors que nombre de ses contemporaines se dépêchaient de faire la une internationale, elle a préféré attendre l’enregistrement qui lui convenait le mieux pour enfin lancer “Kita Kan” (La Voix de Kita), salué unanimement en 1999, puis le non moins superbe “Biriko” en 2002.
Mama Sissoko Guitariste, arrangeur et maître du n’goniba, sorte de luth-basse aux résonances profondes, Mama Sissoko débuta sa carrière avec l’Ensemble National du Mali en 1964, où il figurait à la fois dans les orchestres A et B, avant de se joindre aux Maravillas du Mali en 1973. Ce combo d’inspiration cubaine se transforma et devint le Badéma National, un des groupes légendaires maliens. Depuis plus récemment, Mama poursuit une carrière solo, et sert d’arrangeur et d’accompagnateur à des artistes comme Ali Farka Touré, Mogontafé Sacko, Bakou Dagnonn et Kassé Mady.
Sékouba ‘Bambino’ Diabaté Guinéen de naissance et basé à Paris, Bambino est, d’une part, l’héritier de Salif Kéïta en tant que modernisateur principal de la musique du Mandé et d’autre, le plus important chanteur griot de sa génération. L’extraordinaire registre de sa voix mélancolique et satinée lui a valu très jeune d’être remarqué par le Président Sékou Touré et, à 16 ans, de quitter son village de Siguiri pour se joindre au plus grand orchestre national guinéen, Bembeya Jazz. Après le démantèlement de Bembeya vers le milieu des années 80, Bambino est parti vivre à Paris, où il a reçu l’attention du public international avec ses deux albums solo “Le Destin” et “Kassa” et est devenu un des vocalistes vedettes du super-groupe afro-latin lauréat Africando. Son CD le plus récent et hautement acclamé, “Sinikan”, contient une version maninka de la chanson “It’s a Man’s, Man’s Worls” de James Brown.
Kerfala Kanté Dandy, comédien, possesseur d’une voix de velours chaude et voilée, Kerfala fait partie d’une génération d’artistes plus jeunes et à l’origine d’une renaissance de la musique du Mandé guinéenne. Né à Koumandikoura, près de Faranah en Haute Guinée, Kerfala a débuté sa carrière à l’âge de 15 ans en chantant à des mariages et baptêmes, où il s’accompagnait lui-même à la guitare, et en passant une bonne partie de son temps avec les deux groupes clefs de son pays: Tropical Djoli, avec qui il a sorti “Deni Keleni”, un grand succès à l’âge seulement de 21 ans – et Balla et ses Balladins. Depuis le lancement de sa première cassette, “L’Oiseau de Sankara” en 1992, sa carrière n’a fait que s’améliorer pour atteindre de nouveaux sommets avec le lancements de ses propres CD, “Sénékela” (1999) et “Que se Passe-t-il?” (2002).
Djessou Mory Kanté Un des meilleurs jeunes guitaristes guinéen, Djessou Mory est le petit frère de Kanté Manfila, guitariste légendaire du groupe Ambassadeurs. Il a participé aux enregistrements d’artistes célèbres, dont Salif Kéïta, Djanka Diabaté et Amadou Sodia.
Kémo Condé L’extraordinaire baryton retentissant de Kémo Condé évoque une des grandes périodes de la musique ouest-africaine – celle de l’indépendance, du temps où le Guinéen Kéïta Fodeba formait les Ballets Africains, la première troupe de danse du pays, et de celui où le mentor de Kémo, le grand Kouyaté Sory Kandia était proclamé “voix d’Afrique”. Initié à l’Ensemble Instrumental Djoliba en 1966, Kémo Condé est devenu leur chanteur principal à la mort de Kouyaté en 1977. Il s’est produit aux Festivals Culturels Pan-Africains d’Alger (1969) et de Lagos (1977), et a participé à d’innombrables festivals et concerts dans le monde entier avant de faire son propre début international en enregistrant son premier CD, ‘Soumankoi”, en 2001.
Kémo Kouyaté Un des musiciens les plus versatiles d’Afrique de l’Ouest, maître de la kora, du balafon, de la harpe occidentale et de la guitare, le Guinéen Kémo Kouyaté est un des pionniers de la transposition du répertoire des griots du Mandé et des instruments électriques. Né à Siguiri en Haute Guinée, il a grandi à Bamako. Kémo a débuté sa carrière en jouant du balafon et, plus tard, de la guitare pour divers ensembles locaux et nationaux, avant de retourner en Guinée en 1966. Créateur du tube “Sara” pour Balla et ses Balladins, il aussi été le guitariste de Miriam Makeba durant l’exile de la diva sud-africaine en Guinée à partir de 1968 et l’a accompagnée dans plusieurs de ses tournées mondiales. A l’heure actuelle, Kémo dirige son propre ensemble familial à Conakry, tout en continuant de collaborer avec des artistes aussi divers que la chanteuse guinéenne renommée Aminata Kamissoko et le violoniste de jazz français Jean-Luc Ponty.
Alkaly Camara Maître du balafon, Alkaly Camara a été surnommé Roi du Sosso Bala – en réfèrence à l’instrument dont jouait Bala Faséké Kouyaté au 13ème siècle, symbole de la cohésion du peuple du Mandé, et qui est de nos jours conservé dans le village guinéen de Niagissola. Depuis son entrée au Ballet National Djoliba en 1961, Alkaly a joué avec tous les ensembles guinéens d’envergure – privés ou publiques – et plus notamment, la troupe de Sékouba Bambino, ainsi que le groupe du saxophoniste vétéran Momo Wandel Soumah dont il a été co-fondateur en 1993.
Djelimady Tounkara Le guitariste vétéran de Rail Band est reconnu comme un des grands talents de la scène internatioanle. Né à Kita, Djelimady a découvert son intérêt pour la musique grâce à ses frères ainés. Après le n’goni, le balafon et le tambour doundoum, il passe à la guitare en découvrant Django Reinhardt, Chuck Berry et la musique cubaine à la radio. Parti vivre à Bamako, il se joint à Missira Jazz en 1963 et, plus tard, à l’Orchestre National après avoir remporté un concours de guitare sur toute la ville. Il devient membre de Rail Band avec le chanteur Mory Kanté en 1974 et continue depuis de composer la plupart de leurs arrangements. Ne pouvant pas se rendre à Cuba où une session avec Ry Cooder et un groupe de vétérans cubains lui avait été proposée, Djelimadi est passé à côté de “Buena Vista Social Club”. Il a pourtant fait les titres internationaux avec son album “Sigui”, voté meilleur de la catégorie africaine du tout premier BBC Radio 3 Awards for World Music en 2002. Sa tournée récente avec le guitariste de jazz américain Bill Frisell a été acclamée dans le monde entier.
Lafia Diabaté Jeune frère de Kassé Mady Diabaté et un des chanteurs les plus appréciés du Mali, Lafia était vocaliste vedette de Rail Band durant les années 80 et commença à se faire remarquer par le public international avec le groupe accoustique Bajourou, où figuraient aussi les guitaristes Djélimady Tounkara et Bouba Sacko.
Kassé Mady Diabaté Né à Kéla, un village presque exclusivement peuplé par les griots de la famille Diabaté, Kassé Mady est un des chanteurs maliens les plus populaires, devenu célèbre au début des années 70 avec l’orchestre régional, Super-Mandé. Sélectionné par le groupe de formation cubaine Maravillas de Mali (connu plus tard sous le nom de National Badema), sa renommée s’envole au delà des frontières du Mali dans les années 80, avec deux albums solo, l’électrique “Fode” et l’accoustique “Kela Tradition”, et sa contribution en 1996 à l’album “Kulanjan” en compagnie de Toumani Diabaté et de Taj Mahal. Sa compilation la plus récente, “Kassi Kassé”, enregistrée à Kéla a été sélectionnée pour la catégorie International Traditional des Grammy Awards en 2004.
Kandia Kouyaté Le contralto magistral de Kandia et son profond savoir traditionnel ont fait d’elle le chef de file de toute une génération de chanteuses, qui, tout en demeurant fidèles à leur patrimoine ancestral, ont su pleinement profiter des avantages des médias contemporains en devenant les icônes d’une Afrique urbaine moderne. Née à Kita, Kandia a fait ses débuts en Europe avec le grand joueur de kora, Sidiki Diabaté, en 1987. Alors que nombre de ses contemporaines se dépêchaient de faire la une internationale, elle a préféré attendre l’enregistrement qui lui convenait le mieux pour enfin lancer “Kita Kan” (La Voix de Kita), salué unanimement en 1999, puis le non moins superbe “Biriko” en 2002.
Mama Sissoko Guitariste, arrangeur et maître du n’goniba, sorte de luth-basse aux résonances profondes, Mama Sissoko débuta sa carrière avec l’Ensemble National du Mali en 1964, où il figurait à la fois dans les orchestres A et B, avant de se joindre aux Maravillas du Mali en 1973. Ce combo d’inspiration cubaine se transforma et devint le Badéma National, un des groupes légendaires maliens. Depuis plus récemment, Mama poursuit une carrière solo, et sert d’arrangeur et d’accompagnateur à des artistes comme Ali Farka Touré, Mogontafé Sacko, Bakou Dagnonn et Kassé Mady.
Sékouba ‘Bambino’ Diabaté Guinéen de naissance et basé à Paris, Bambino est, d’une part, l’héritier de Salif Kéïta en tant que modernisateur principal de la musique du Mandé et d’autre, le plus important chanteur griot de sa génération. L’extraordinaire registre de sa voix mélancolique et satinée lui a valu très jeune d’être remarqué par le Président Sékou Touré et, à 16 ans, de quitter son village de Siguiri pour se joindre au plus grand orchestre national guinéen, Bembeya Jazz. Après le démantèlement de Bembeya vers le milieu des années 80, Bambino est parti vivre à Paris, où il a reçu l’attention du public international avec ses deux albums solo “Le Destin” et “Kassa” et est devenu un des vocalistes vedettes du super-groupe afro-latin lauréat Africando. Son CD le plus récent et hautement acclamé, “Sinikan”, contient une version maninka de la chanson “It’s a Man’s, Man’s Worls” de James Brown.
Kerfala Kanté Dandy, comédien, possesseur d’une voix de velours chaude et voilée, Kerfala fait partie d’une génération d’artistes plus jeunes et à l’origine d’une renaissance de la musique du Mandé guinéenne. Né à Koumandikoura, près de Faranah en Haute Guinée, Kerfala a débuté sa carrière à l’âge de 15 ans en chantant à des mariages et baptêmes, où il s’accompagnait lui-même à la guitare, et en passant une bonne partie de son temps avec les deux groupes clefs de son pays: Tropical Djoli, avec qui il a sorti “Deni Keleni”, un grand succès à l’âge seulement de 21 ans – et Balla et ses Balladins. Depuis le lancement de sa première cassette, “L’Oiseau de Sankara” en 1992, sa carrière n’a fait que s’améliorer pour atteindre de nouveaux sommets avec le lancements de ses propres CD, “Sénékela” (1999) et “Que se Passe-t-il?” (2002).
Djessou Mory Kanté Un des meilleurs jeunes guitaristes guinéen, Djessou Mory est le petit frère de Kanté Manfila, guitariste légendaire du groupe Ambassadeurs. Il a participé aux enregistrements d’artistes célèbres, dont Salif Kéïta, Djanka Diabaté et Amadou Sodia.
Kanimba : Nul n'échappe à son destin. Une célèbre chanson du terroir mandingue servant à louer la bravoure et la résignation féminine. Elle est généralement entonnée par les cantatrices pour rendre hommage aux femmes qui ont tout enduré (frustrations et contraintes sociales, infertilité…) pour sauver leur ménage et leur honneur… Ces femmes qui s'en remettent toujours à Dieu dans les situations difficiles car, pour elles, le mariage est sacré.
Nassiran Madi : C'est une chanson qui célèbre les vertus cardinales qui ont fait la grandeur du Mandé. Il s'agit, entre autres, de la foi au travail, de la bravoure, de l'humilité, du sens de l'honneur et de la dignité,… qui caractérisaient les grandes figures de la société de l'époque. Autant de vertus dont l'Humanité a aujourd'hui besoin pour affronter les grands défis auxquels elle est confrontée.
Nioumanké : Les griots, les orateurs, les avocats, les magistrats… ont un outil en commun : la parole ! C'est une exhortation à exprimer ses opinions et à les assumer. Toutefois, il n'est pas souvent aisé de prendre la parole car, si la femme accouche de son enfant, la parole accouche toujours de sa mère. Mandekalou restitue ici aux griots leurs statuts de médiateurs. Médiateurs entre rois ou royaumes, entre parents ou familles, entre conjoints,… Nos célébrités nous rappellent ici que la parole est un outil à mettre au service du bien social, de l'unité et de la fraternité.
Bokamaden : Une chanson dédiée à la guerre et aux blessés de guerre, tiré de l’Hymne des hommes du Sahel mais est aussi un hommage à la bravoure, à la gloire et à la dignité face à la mort et à l’adversité. Jadis, ne méritaient cette chanson que ceux qui avaient été blessés par le feu sur le champ de bataille et avaient frôlé la mort de près. Elle nous enseigne aussi que toute famille dans laquelle prévaut la mésentente finit par se disloquer ; ce qui vaut pour une famille vaut aussi pour un état, car la guerre, sous toutes ces formes, aboutit inévitablement à la misère et à la désolation.
Fakoli : Un vibrant hommage à Fakoli Doumbia, l'ancêtre des forgerons. Une caste incontournable dans la vie socio-économique et culturelle du Mandé parce que les forgerons sont les maîtres du feu et du fer. Sans eux, il n'y aurait pas une de guerre, d'agriculture… Cette chanson est aussi une hymne à la bravoure, une valeur qui se fait rare de nos jours.
Djanjon : C'est l'une des célèbres chansons du Mandé. Elle met en exergue sa grandeur à travers la bravoure de ses rois et prince, le courage et la rage de vaincre des chefs de guerre et de leurs sofas, la dextérité des forgerons, le talent des griots et autres artistes et artisans… C'est aussi une exhortation au travail qui a fait la prospérité et la fierté de l'empire du Mandé. C'est une façon pour Mandekalou d'interpeller la nouvelle génération très exigeante à l'égard des autres, mais peu encline à faire des efforts pour s'en sortir.
Nassiran Madi : C'est une chanson qui célèbre les vertus cardinales qui ont fait la grandeur du Mandé. Il s'agit, entre autres, de la foi au travail, de la bravoure, de l'humilité, du sens de l'honneur et de la dignité,… qui caractérisaient les grandes figures de la société de l'époque. Autant de vertus dont l'Humanité a aujourd'hui besoin pour affronter les grands défis auxquels elle est confrontée.
Nioumanké : Les griots, les orateurs, les avocats, les magistrats… ont un outil en commun : la parole ! C'est une exhortation à exprimer ses opinions et à les assumer. Toutefois, il n'est pas souvent aisé de prendre la parole car, si la femme accouche de son enfant, la parole accouche toujours de sa mère. Mandekalou restitue ici aux griots leurs statuts de médiateurs. Médiateurs entre rois ou royaumes, entre parents ou familles, entre conjoints,… Nos célébrités nous rappellent ici que la parole est un outil à mettre au service du bien social, de l'unité et de la fraternité.
Bokamaden : Une chanson dédiée à la guerre et aux blessés de guerre, tiré de l’Hymne des hommes du Sahel mais est aussi un hommage à la bravoure, à la gloire et à la dignité face à la mort et à l’adversité. Jadis, ne méritaient cette chanson que ceux qui avaient été blessés par le feu sur le champ de bataille et avaient frôlé la mort de près. Elle nous enseigne aussi que toute famille dans laquelle prévaut la mésentente finit par se disloquer ; ce qui vaut pour une famille vaut aussi pour un état, car la guerre, sous toutes ces formes, aboutit inévitablement à la misère et à la désolation.
Fakoli : Un vibrant hommage à Fakoli Doumbia, l'ancêtre des forgerons. Une caste incontournable dans la vie socio-économique et culturelle du Mandé parce que les forgerons sont les maîtres du feu et du fer. Sans eux, il n'y aurait pas une de guerre, d'agriculture… Cette chanson est aussi une hymne à la bravoure, une valeur qui se fait rare de nos jours.
Djanjon : C'est l'une des célèbres chansons du Mandé. Elle met en exergue sa grandeur à travers la bravoure de ses rois et prince, le courage et la rage de vaincre des chefs de guerre et de leurs sofas, la dextérité des forgerons, le talent des griots et autres artistes et artisans… C'est aussi une exhortation au travail qui a fait la prospérité et la fierté de l'empire du Mandé. C'est une façon pour Mandekalou d'interpeller la nouvelle génération très exigeante à l'égard des autres, mais peu encline à faire des efforts pour s'en sortir.