Léa Maria Fries
Cléo
Sortie le 4 avril 2025
Label: Heavenly Sweetness
Issue de scène musicale suisse dont les talents ne cessent d’éclore, la chanteuse Lea Maria Fries signe avec « Cleo » un premier album sous son nom, composant l’essentiel de la musique et les textes des chansons. Réalisée par Julien Herné, cette œuvre profonde et délicate est chargée d’histoires ; elle raconte la quête intime d’une artiste vers son avenir avec assurance, maturité et sensibilité.
Lea Maria Fries – Voix
Gauthier Toux – Piano
Julien Herne – Basse
Antoine Paganotti – Batterie
Lea Maria Fries – Voix
Gauthier Toux – Piano
Julien Herne – Basse
Antoine Paganotti – Batterie
Issue de scène musicale suisse dont les talents ne cessent d’éclore, la chanteuse Lea Maria Fries signe avec « Cleo » un premier album sous son nom, composant l'essentiel de la musique et les textes des chansons. Réalisée par Julien Herné, cette œuvre profonde et délicate est chargée d’histoires ; elle raconte la quête intime d’une artiste vers son avenir avec assurance, maturité et sensibilité.
Sa musique, alternative, prend racine dans les musiques noires et le jazz, avec un pied dans le rock expérimental. D’un style et d’une langue à l’autre, les textures sonores et les mues progressives des 13 titres s’harmonisent divinement. Si la voix et le charisme de Lea peuvent évoquer les explorations de Mélanie De Biasio, la présence et le timbre envoûtants de Beth Gibbons, sa singularité est une évidence. Tout comme ses aînées, la scène est son royaume ; elle l’habite et la domine avec une élégance folle, dans une attitude qu’elle revendique à la fois classe et trash.
« Cleo » est le fruit d’une transformation. L’album inaugural d’une jeune Suissesse qui est allée à la rencontre du monde. A Lucerne, à Berlin puis à Paris, Lea s’est trouvée. Aujourd’hui elle s’assume en tant que femme et artiste, devenant l’héroïne de sa propre histoire.
Lea Maria Fries (prononcez Fri-ès et appelez-la tout simplement par son premier prénom) est née à la campagne, avec pour décor les Alpes suisses. Grâce à une professeure de musique portée sur l’improvisation et à la proximité géographique du réputé Festival de Willisau, elle s’est découverte chanteuse de jazz, et plus largement musicienne. Lea pratique ses gammes de scat, explore le free, puis s’éloigne du « chanter bien » pour rechercher la liberté et l’expérimentation.
C’est peut-être parce qu’on lui a mis très tôt des outils dans les mains qu’elle a acquis le goût du bricolage musical, de l’exploration et de l’invention. Formée à la Haute École de Jazz de Lucerne, modeste comme le lui a enseigné la société helvète, Lea vainc sa timidité et se présente à la Jazz Vocal Competition du Festival de Montreux présidée par Quincy Jones. A 21 ans, elle est la plus jeune des finalistes. C‘est la première fois qu’elle monte sur scène : le déclic. Et le début d’une longue série de concerts et de projets.
Lea Maria Fries s’est imposée sur une scène suisse très active, mais elle comprend vite qu’il lui faut quitter ce confort pour grandir. Direction Berlin, la grande ville inconnue, la solitude, les doutes, et avec eux, l’écriture. Inspirée par de glorieuses aînées - Björk, Joni Mitchell, Shirley Horn et, par-dessus tout, l’idole Meshell Ndegeocello - comme par les groupes et musiciens les plus défricheurs, de Radiohead à Marc Ribot, en passant par la scène jazz de Chicago, la chanteuse devenue autrice et compositrice, fonde un trio qu’elle produit. Elle part alors en tournée en Russie et en Europe de l’Est.
C’est finalement chez elle, au Cully Jazz Festival en Suisse, qu’elle rencontre ses complices d’aujourd’hui. D’abord le pianiste Gauthier Toux avec qui elle partage l’aventure pop For A Word, puis celui devenu son alter ego, son compagnon de création, le traducteur de ses pensées parfois, le bassiste Julien Herné. C’est avec lui qu’elle fonde le duo Et.nu, véritable laboratoire de sons dans lequel elle affine son sens de l’écriture, aujourd’hui poussé à son meilleur : « Je suis une intuitive, meilleure quand je ne réfléchis pas".
Tout se bricole et se joue à la maison en région parisienne, dans un studio qui est aussi un atelier de recherche collective, et inclut jusqu’à des sons domestiques, comme le bruit d’un râteau. Julien Herné crée les textures électro sur lesquelles la chanteuse pose sa voix et ses mots en anglais, en français, en allemand et même dans sa langue maternelle, le suisse allemand ; comme sur le titre Chrüz, reflet de la beauté et de la rigidité de la région qui l’a vue grandir. « C’est aussi une réflexion sur mes origines, sur l’histoire des femmes de ma famille et le rôle que la religion a pu jouer dans leur existence. » Pour le français, elle interprète un monument : India Song de Marguerite Duras, qu’elle s’approprie avec tact et avec la participation de Vincent Peirani. Une chanson qu’elle a choisie parce qu’elle colle au propos de l’album, exhalant sensualité, mystique et douleur, comme elle. « Pour grandir, il faut mourir. Se débarrasser de l’inutile et affronter ses peurs. » Ce qu’elle raconte dans Liquid Thoughts, avant de donner le pouvoir aux femmes dans le titre Witch’s Broom.
La place des femmes dans la société et le domaine des arts est centrale chez Lea. Son disque raconte comment apprivoiser son histoire et devenir une reine, comme celle qui la passionne depuis l’enfance : Cléopâtre. Ce premier album, fruit de l’accomplissement d’une artiste-femme, porte naturellement et superbement son nom : « Cleo ». Le titre éponyme est d’ailleurs dédié à toutes les femmes, égrenant au fil des paroles les Cléopâtres des temps modernes que sont Tina Turner, Nina Simone, Erykah Badu, Joni Mitchell ou encore sa propre mère.
Umleitung sur lequel elle invite le trompettiste franco-catalan Raynald Colom parle d’humilité ; Life Below interroge métaphoriquement le subconscient, alors que Fungi est un hommage… aux champignons et à leur rôle dans la nature qui fascine Lea ! Tout comme l’eau, un élément qui l’inspire et que l’on retrouve dans le manifeste Hello. La musicienne affirme son indépendance dans Get Off My Back. Écrite pour son compagnon, référence subtile au célèbre Hey Jude des Beatles, Jools explore les peurs et les défis auxquels l’être humain doit faire face, insufflant un message d’espoir. Enfin, Liquid clôt l’album et fait écho au premier titre, symbolisant l'éternel changement qui nous permet d’évoluer dans un monde interconnecté.
Lea Maria Fries : chant
Gauthier Toux : piano
Julien Herné : basse
Antoine Paganotti : batterie
Invités : Raynald Colom (trompette), Tao Ehrlich (batterie), Vincent Peirani (accordéon)
Sa musique, alternative, prend racine dans les musiques noires et le jazz, avec un pied dans le rock expérimental. D’un style et d’une langue à l’autre, les textures sonores et les mues progressives des 13 titres s’harmonisent divinement. Si la voix et le charisme de Lea peuvent évoquer les explorations de Mélanie De Biasio, la présence et le timbre envoûtants de Beth Gibbons, sa singularité est une évidence. Tout comme ses aînées, la scène est son royaume ; elle l’habite et la domine avec une élégance folle, dans une attitude qu’elle revendique à la fois classe et trash.
« Cleo » est le fruit d’une transformation. L’album inaugural d’une jeune Suissesse qui est allée à la rencontre du monde. A Lucerne, à Berlin puis à Paris, Lea s’est trouvée. Aujourd’hui elle s’assume en tant que femme et artiste, devenant l’héroïne de sa propre histoire.
Lea Maria Fries (prononcez Fri-ès et appelez-la tout simplement par son premier prénom) est née à la campagne, avec pour décor les Alpes suisses. Grâce à une professeure de musique portée sur l’improvisation et à la proximité géographique du réputé Festival de Willisau, elle s’est découverte chanteuse de jazz, et plus largement musicienne. Lea pratique ses gammes de scat, explore le free, puis s’éloigne du « chanter bien » pour rechercher la liberté et l’expérimentation.
C’est peut-être parce qu’on lui a mis très tôt des outils dans les mains qu’elle a acquis le goût du bricolage musical, de l’exploration et de l’invention. Formée à la Haute École de Jazz de Lucerne, modeste comme le lui a enseigné la société helvète, Lea vainc sa timidité et se présente à la Jazz Vocal Competition du Festival de Montreux présidée par Quincy Jones. A 21 ans, elle est la plus jeune des finalistes. C‘est la première fois qu’elle monte sur scène : le déclic. Et le début d’une longue série de concerts et de projets.
Lea Maria Fries s’est imposée sur une scène suisse très active, mais elle comprend vite qu’il lui faut quitter ce confort pour grandir. Direction Berlin, la grande ville inconnue, la solitude, les doutes, et avec eux, l’écriture. Inspirée par de glorieuses aînées - Björk, Joni Mitchell, Shirley Horn et, par-dessus tout, l’idole Meshell Ndegeocello - comme par les groupes et musiciens les plus défricheurs, de Radiohead à Marc Ribot, en passant par la scène jazz de Chicago, la chanteuse devenue autrice et compositrice, fonde un trio qu’elle produit. Elle part alors en tournée en Russie et en Europe de l’Est.
C’est finalement chez elle, au Cully Jazz Festival en Suisse, qu’elle rencontre ses complices d’aujourd’hui. D’abord le pianiste Gauthier Toux avec qui elle partage l’aventure pop For A Word, puis celui devenu son alter ego, son compagnon de création, le traducteur de ses pensées parfois, le bassiste Julien Herné. C’est avec lui qu’elle fonde le duo Et.nu, véritable laboratoire de sons dans lequel elle affine son sens de l’écriture, aujourd’hui poussé à son meilleur : « Je suis une intuitive, meilleure quand je ne réfléchis pas".
Tout se bricole et se joue à la maison en région parisienne, dans un studio qui est aussi un atelier de recherche collective, et inclut jusqu’à des sons domestiques, comme le bruit d’un râteau. Julien Herné crée les textures électro sur lesquelles la chanteuse pose sa voix et ses mots en anglais, en français, en allemand et même dans sa langue maternelle, le suisse allemand ; comme sur le titre Chrüz, reflet de la beauté et de la rigidité de la région qui l’a vue grandir. « C’est aussi une réflexion sur mes origines, sur l’histoire des femmes de ma famille et le rôle que la religion a pu jouer dans leur existence. » Pour le français, elle interprète un monument : India Song de Marguerite Duras, qu’elle s’approprie avec tact et avec la participation de Vincent Peirani. Une chanson qu’elle a choisie parce qu’elle colle au propos de l’album, exhalant sensualité, mystique et douleur, comme elle. « Pour grandir, il faut mourir. Se débarrasser de l’inutile et affronter ses peurs. » Ce qu’elle raconte dans Liquid Thoughts, avant de donner le pouvoir aux femmes dans le titre Witch’s Broom.
La place des femmes dans la société et le domaine des arts est centrale chez Lea. Son disque raconte comment apprivoiser son histoire et devenir une reine, comme celle qui la passionne depuis l’enfance : Cléopâtre. Ce premier album, fruit de l’accomplissement d’une artiste-femme, porte naturellement et superbement son nom : « Cleo ». Le titre éponyme est d’ailleurs dédié à toutes les femmes, égrenant au fil des paroles les Cléopâtres des temps modernes que sont Tina Turner, Nina Simone, Erykah Badu, Joni Mitchell ou encore sa propre mère.
Umleitung sur lequel elle invite le trompettiste franco-catalan Raynald Colom parle d’humilité ; Life Below interroge métaphoriquement le subconscient, alors que Fungi est un hommage… aux champignons et à leur rôle dans la nature qui fascine Lea ! Tout comme l’eau, un élément qui l’inspire et que l’on retrouve dans le manifeste Hello. La musicienne affirme son indépendance dans Get Off My Back. Écrite pour son compagnon, référence subtile au célèbre Hey Jude des Beatles, Jools explore les peurs et les défis auxquels l’être humain doit faire face, insufflant un message d’espoir. Enfin, Liquid clôt l’album et fait écho au premier titre, symbolisant l'éternel changement qui nous permet d’évoluer dans un monde interconnecté.
Lea Maria Fries : chant
Gauthier Toux : piano
Julien Herné : basse
Antoine Paganotti : batterie
Invités : Raynald Colom (trompette), Tao Ehrlich (batterie), Vincent Peirani (accordéon)