Kutu
Marda
Sortie le 7 février 2025
Label: Naive / Believe
Depuis 2020, Kutu, le collectif imaginé par Théo Ceccaldi, trace sa route en égrainant sur son passage des séries de concerts survoltés plongeant un public curieux dans une expérience libre et collective où l’improvisation, le jazz, et l’électro s’harmonisent à merveille avec la pierre angulaire de Kutu, la tradition orale des Azmari d’Éthiopie.
Depuis 2020, Kutu, le collectif imaginé par Théo Ceccaldi, trace sa route en égrainant sur son passage des séries de concerts survoltés plongeant un public curieux dans une expérience libre et collective où l’improvisation, le jazz, et l’électro s’harmonisent à merveille avec la pierre angulaire de Kutu, la tradition orale des Azmari d’Éthiopie.
Petit retour en arrière ! Kutu nait à la suite de la crise Covid quand Théo Ceccaldi s’envole en Éthiopie, au cœur des nuits d’Addis-Abeba, où il fait une rencontre déterminante avec l’Azmari, Hewan Gebrewold, Souvent comparé aux bardes ou aux griots, l’Azmari est un ou une artiste, maitre de l’improvisation et d’histoires satiriques, ancrées dans le temps présent et non le passé, déclamées, slamées ou chantées dans des lieux publics, le plus souvent dans des bars ou dans les rues.
Kutu nait ainsi dans la ferveur des nuits underground, mixant à merveille, la voix puissante et hypnotique d’Hewan avec les curiosités artistiques et transes hypnotiques du jazz et de l’électro de Théo Ceccaldi. Ils seront rapidement rejoints par Cyril Atef, batteur (frère de route de Vincent Ségal dans Bumcello), Akemi Fujimori aux claviers (souvent aperçue avec les Naive New Beaters, Thomas de Pourquery, Prudence, etc.) et Valentin Ceccaldi, frère de Théo, qui a troqué pour l’occasion son violoncelle pour la basse.
Après un premier album, Guramayle, paru en 2022, Kutu va entreprendre une tournée de plus d’une centaine de concerts, portés par une énergie fiévreuse où l'improvisation et la transe sont le cœur de leur performance scénique. Kutu, qui signifie "On y va !" ou "Aller de l’avant », va livrer à chaque concert, une expérience musicale unique, mettant à l’honneur le collectif, le partage et les rencontres interculturelles.
Aujourd’hui, Kutu qui vient de signer sur le prestigieux label Naïve, annonce la sortie, début 2025, de leur deuxième album Marda, à l’origine le nom d’un collier traditionnel éthiopien.
Théo Ceccaldi - «Marda représente bien la transmission d’un héritage culturel pour les générations futures. L’image de ce collier, que l’on offre aux jeunes filles lors du passage de l’enfance à l’âge adulte, exprime pour nous le deuxième âge de KUTU ! un collier précieux que l’on chérit, et que l’on gardera toute notre vie, comme une protection».
Avec ses dix nouvelles compositions au format plus « pop », Marda se détache de leur premier opus, basé sur une production très « live », pour un travail d’orfèvre dans des studios parfois improvisés comme lors de leur dernière tournée en Afrique de l’Est.
Théo Cecaldi – « Les premières bases ont été posées lors de notre dernière tournée en Afrique de l’Est où nous avions été coincés dans un coup d’état au Soudan. Nous étions coincés sans internet et rien à faire pendant quelques jours. Alors nous avons aménagé un petit studio dans une des chambres et on a posé les premières idées ! Ensuite je suis allé à Addis-Abeba composer avec Hewan pendant quelques semaines. De retour en France, avec Quentin Biardeau, un ami producteur, nous avons produit les premières maquettes à Niort avant de commencer le travail de production dans différents studios ! »
Et pour l’occasion, Kutu a fait appel à un nouvel esprit tout aussi libre et audacieux, celui du producteur et Dj français Lazy Flow (Pongo, Meryll, Féfé, Vladimir Cauchemar, Kiddy Smile, Meryl, Maureen, etc.).
Théo Ceccaldi – « J’ai proposé son nom à Hewan car je connaissais son travail avec Pongo, Meryl, Maureen, Féfé… Lazy est un rythmicien et un batteur à la base, qui s’intéresse à la scène Global Groove avec la plus grande des passions et qui ne craint pas les fusions. J’ai donc fait appel à lui car je souhaitais pour Marda, un son très différent du premier album qui était beaucoup plus jazz dans la manière d’enregistrer […] Lazy Flow m’a aidé à gagner en lisibilité, en simplicité dans le format, pour ouvrir notre musique à une audience plus large. La voix d’Hewan est plus centrale, les chansons prennent un format plus pop avec des parties bien identifiables, et nous avons gagné aussi en luminosité et en contrastes entre les différents titres. J’ai apprécié que Lazy soit ouvert à la discussion et à l’échange tout en me faisant confiance sur la couleur musicale. Je voulais un équilibre entre les éléments électroniques comme les synthés, claviers, kicks et certaines « snares » et les éléments acoustiques, organiques comme les guitares basses, les violons, les percussions de Cyril. J’ai apprécié aussi tout le travail de recherche de contrastes de voix qu’on a fait ensemble avec Hewan. Aller chercher le sens des chansons et différents timbres de voix selon les tracks »
Avec Marda, Kutu nous invite dans un album imaginé comme des scénettes de vie qui célèbrent harmonieusement tant la place de la femme, la reconnaissance du travail, le courage, la sororité face à la jalousie, que la famille, la fête et l’amour et ses déceptions comme dans Eregaga (Calme toi) en duo avec Sofiane Saidi où Hewan chante l’amour qu’elle a pour un bad-boy et son refus de voir la triste réalité d’une relation compliquée, ou comme dans Nafkot, une chanson d’amour triste sur le manque, celui qui reste à l’intérieur du cœur avec cette question sans fond, est-ce qu’un jour l’héroïne de la chanson pourra s’arrêter de penser à « lui » ?
Marda, c’est aussi un hymne à la joie, à la famille et aux traditions avec Lem Lem, choisi comme premier extrait et fer de lance de Marda. Cette chanson vient fêter le nouvel an éthiopien en s’inspirant dans son texte, des chansons que les jeunes filles éthiopiennes chantent aux voisins du quartier, en petits groupes, habillées de blanc, avec un tambour appelé Kebero, pour récolter un peu d’argent ou du pain, à la manière d’Halloween.
Théo Ceccaldi -« En créant Kutu il y a 3 ans et en me plongeant plus profondément dans la culture éthiopienne, je n’imaginais pas à quel point elle était si unique. Les Éthiopiens ont leur propre alphabet, leur propre système de temps et même un calendrier complètement différent du nôtre ! Leur nouvel an correspond à notre 11 septembre et ils vont bientôt fêter l’entrée dans l’année 2017 ! Nous avons souhaité sortir Lem Lem car pour nous, elle représente à merveille ce nouvel album, s’inspirant à la fois de la culture traditionnelle tout en y incorporant des sons modernes en nous invitant au passage à la célébration et à la fête ! quoi de mieux pour prolonger notre été européen, avant de prendre le chemin de la rentrée ! […] Lem Lem est surtout une chanson solaire et joyeuse qui permet de souhaiter tout le meilleur pour l’année qui arrive, et qui porte des valeurs de solidarité, d’espoir et de paix pour le futur. Il y a la symbolique de la fleur (Abeba) qui est très présente car Adey Abeba est une fleur jaune très spéciale qui apparait à cette époque de l’année et qui orne les coiffures, les robes des jeunes filles. »
Marda aborde aussi des sujets plus profonds avec Wuha, qui traite du pouvoir de l’eau en Éthiopie et de l’importance de son fleuve, le Nil, ou du pouvoir des femmes dans Set, basée sur les expériences d’Hewan, ses difficultés à être une femme éthiopienne chanteuse, artiste, autrice et compositrice qui porte ses projets, en évoluant dans un univers musical en majorité masculin.
Marda, qui sortira le 7 février 2025, est un album groove, coloré, accessible, solaire et euphorisant à l’image d’Asheweyna, une chanson de fête et de célébration qui a été construite au fils des voyages, des rencontres, des sentiments et des aléas de la vie.
Théo Ceccaldi – « Marda a été imaginé et construit pendant les 3 années de tournée qui nous ont permis de voyager dans de nombreux pays, en Afrique, en Europe et dans des lieux propices à la composition et à l’expression de nos cinq personnalités hautes en couleurs ! […] Chaque morceau a été pensé dans un univers particulier et qui raconte une des facettes du groupe, par une production léchée qui mêle avec finesse et virtuosité l’organique et le digital. Marda a été pensé comme un manifeste de la musique de la nouvelle génération à Addis Abeba et en Europe et représente l’ouverture sur le monde, le partage des cultures, et la fraternité, la paix entre les peuples »
Petit retour en arrière ! Kutu nait à la suite de la crise Covid quand Théo Ceccaldi s’envole en Éthiopie, au cœur des nuits d’Addis-Abeba, où il fait une rencontre déterminante avec l’Azmari, Hewan Gebrewold, Souvent comparé aux bardes ou aux griots, l’Azmari est un ou une artiste, maitre de l’improvisation et d’histoires satiriques, ancrées dans le temps présent et non le passé, déclamées, slamées ou chantées dans des lieux publics, le plus souvent dans des bars ou dans les rues.
Kutu nait ainsi dans la ferveur des nuits underground, mixant à merveille, la voix puissante et hypnotique d’Hewan avec les curiosités artistiques et transes hypnotiques du jazz et de l’électro de Théo Ceccaldi. Ils seront rapidement rejoints par Cyril Atef, batteur (frère de route de Vincent Ségal dans Bumcello), Akemi Fujimori aux claviers (souvent aperçue avec les Naive New Beaters, Thomas de Pourquery, Prudence, etc.) et Valentin Ceccaldi, frère de Théo, qui a troqué pour l’occasion son violoncelle pour la basse.
Après un premier album, Guramayle, paru en 2022, Kutu va entreprendre une tournée de plus d’une centaine de concerts, portés par une énergie fiévreuse où l'improvisation et la transe sont le cœur de leur performance scénique. Kutu, qui signifie "On y va !" ou "Aller de l’avant », va livrer à chaque concert, une expérience musicale unique, mettant à l’honneur le collectif, le partage et les rencontres interculturelles.
Aujourd’hui, Kutu qui vient de signer sur le prestigieux label Naïve, annonce la sortie, début 2025, de leur deuxième album Marda, à l’origine le nom d’un collier traditionnel éthiopien.
Théo Ceccaldi - «Marda représente bien la transmission d’un héritage culturel pour les générations futures. L’image de ce collier, que l’on offre aux jeunes filles lors du passage de l’enfance à l’âge adulte, exprime pour nous le deuxième âge de KUTU ! un collier précieux que l’on chérit, et que l’on gardera toute notre vie, comme une protection».
Avec ses dix nouvelles compositions au format plus « pop », Marda se détache de leur premier opus, basé sur une production très « live », pour un travail d’orfèvre dans des studios parfois improvisés comme lors de leur dernière tournée en Afrique de l’Est.
Théo Cecaldi – « Les premières bases ont été posées lors de notre dernière tournée en Afrique de l’Est où nous avions été coincés dans un coup d’état au Soudan. Nous étions coincés sans internet et rien à faire pendant quelques jours. Alors nous avons aménagé un petit studio dans une des chambres et on a posé les premières idées ! Ensuite je suis allé à Addis-Abeba composer avec Hewan pendant quelques semaines. De retour en France, avec Quentin Biardeau, un ami producteur, nous avons produit les premières maquettes à Niort avant de commencer le travail de production dans différents studios ! »
Et pour l’occasion, Kutu a fait appel à un nouvel esprit tout aussi libre et audacieux, celui du producteur et Dj français Lazy Flow (Pongo, Meryll, Féfé, Vladimir Cauchemar, Kiddy Smile, Meryl, Maureen, etc.).
Théo Ceccaldi – « J’ai proposé son nom à Hewan car je connaissais son travail avec Pongo, Meryl, Maureen, Féfé… Lazy est un rythmicien et un batteur à la base, qui s’intéresse à la scène Global Groove avec la plus grande des passions et qui ne craint pas les fusions. J’ai donc fait appel à lui car je souhaitais pour Marda, un son très différent du premier album qui était beaucoup plus jazz dans la manière d’enregistrer […] Lazy Flow m’a aidé à gagner en lisibilité, en simplicité dans le format, pour ouvrir notre musique à une audience plus large. La voix d’Hewan est plus centrale, les chansons prennent un format plus pop avec des parties bien identifiables, et nous avons gagné aussi en luminosité et en contrastes entre les différents titres. J’ai apprécié que Lazy soit ouvert à la discussion et à l’échange tout en me faisant confiance sur la couleur musicale. Je voulais un équilibre entre les éléments électroniques comme les synthés, claviers, kicks et certaines « snares » et les éléments acoustiques, organiques comme les guitares basses, les violons, les percussions de Cyril. J’ai apprécié aussi tout le travail de recherche de contrastes de voix qu’on a fait ensemble avec Hewan. Aller chercher le sens des chansons et différents timbres de voix selon les tracks »
Avec Marda, Kutu nous invite dans un album imaginé comme des scénettes de vie qui célèbrent harmonieusement tant la place de la femme, la reconnaissance du travail, le courage, la sororité face à la jalousie, que la famille, la fête et l’amour et ses déceptions comme dans Eregaga (Calme toi) en duo avec Sofiane Saidi où Hewan chante l’amour qu’elle a pour un bad-boy et son refus de voir la triste réalité d’une relation compliquée, ou comme dans Nafkot, une chanson d’amour triste sur le manque, celui qui reste à l’intérieur du cœur avec cette question sans fond, est-ce qu’un jour l’héroïne de la chanson pourra s’arrêter de penser à « lui » ?
Marda, c’est aussi un hymne à la joie, à la famille et aux traditions avec Lem Lem, choisi comme premier extrait et fer de lance de Marda. Cette chanson vient fêter le nouvel an éthiopien en s’inspirant dans son texte, des chansons que les jeunes filles éthiopiennes chantent aux voisins du quartier, en petits groupes, habillées de blanc, avec un tambour appelé Kebero, pour récolter un peu d’argent ou du pain, à la manière d’Halloween.
Théo Ceccaldi -« En créant Kutu il y a 3 ans et en me plongeant plus profondément dans la culture éthiopienne, je n’imaginais pas à quel point elle était si unique. Les Éthiopiens ont leur propre alphabet, leur propre système de temps et même un calendrier complètement différent du nôtre ! Leur nouvel an correspond à notre 11 septembre et ils vont bientôt fêter l’entrée dans l’année 2017 ! Nous avons souhaité sortir Lem Lem car pour nous, elle représente à merveille ce nouvel album, s’inspirant à la fois de la culture traditionnelle tout en y incorporant des sons modernes en nous invitant au passage à la célébration et à la fête ! quoi de mieux pour prolonger notre été européen, avant de prendre le chemin de la rentrée ! […] Lem Lem est surtout une chanson solaire et joyeuse qui permet de souhaiter tout le meilleur pour l’année qui arrive, et qui porte des valeurs de solidarité, d’espoir et de paix pour le futur. Il y a la symbolique de la fleur (Abeba) qui est très présente car Adey Abeba est une fleur jaune très spéciale qui apparait à cette époque de l’année et qui orne les coiffures, les robes des jeunes filles. »
Marda aborde aussi des sujets plus profonds avec Wuha, qui traite du pouvoir de l’eau en Éthiopie et de l’importance de son fleuve, le Nil, ou du pouvoir des femmes dans Set, basée sur les expériences d’Hewan, ses difficultés à être une femme éthiopienne chanteuse, artiste, autrice et compositrice qui porte ses projets, en évoluant dans un univers musical en majorité masculin.
Marda, qui sortira le 7 février 2025, est un album groove, coloré, accessible, solaire et euphorisant à l’image d’Asheweyna, une chanson de fête et de célébration qui a été construite au fils des voyages, des rencontres, des sentiments et des aléas de la vie.
Théo Ceccaldi – « Marda a été imaginé et construit pendant les 3 années de tournée qui nous ont permis de voyager dans de nombreux pays, en Afrique, en Europe et dans des lieux propices à la composition et à l’expression de nos cinq personnalités hautes en couleurs ! […] Chaque morceau a été pensé dans un univers particulier et qui raconte une des facettes du groupe, par une production léchée qui mêle avec finesse et virtuosité l’organique et le digital. Marda a été pensé comme un manifeste de la musique de la nouvelle génération à Addis Abeba et en Europe et représente l’ouverture sur le monde, le partage des cultures, et la fraternité, la paix entre les peuples »