Katerina Fotinaki
Tzitzikia
Sortie le 14 janvier 2014
Label : Accords Croisés
Découverte aux côtés de la grande chanteuse grecque Angélique Ionatos avec qui elle a collaborée pendant 7 ans, la carrière solo de Katerina Fotinaki s’est imposée comme une évidence tant par ses talents de chanteuse et de guitariste que par son charisme et son humour. Egalement compositrice, elle a remporté le premier prix du concours national de composition en Grèce, organisé par la Fondation Onassis et la Radio-TV nationale.
DISTRIBUTION :
Cécile Audebert (harpe) – Gaspar Claus (violoncelle) Jean Louis Forrestier (chef d’orchestre) – Louise Jallu (bandonéon) – Matías González (bandonéon) – Orestis Kalabalikis (guitare) – Stamos Semsis (Alto)
Yousef Zayed (percussions classiques & orientales) Angelique Ionatos (chant)
DISTRIBUTION :
Cécile Audebert (harpe) – Gaspar Claus (violoncelle) Jean Louis Forrestier (chef d’orchestre) – Louise Jallu (bandonéon) – Matías González (bandonéon) – Orestis Kalabalikis (guitare) – Stamos Semsis (Alto)
Yousef Zayed (percussions classiques & orientales) Angelique Ionatos (chant)
Découverte aux côtés de la grande chanteuse grecque Angélique Ionatos avec qui elle a collaborée pendant 7 ans, la carrière solo de Katerina Fotinaki s’est imposée comme une évidence tant par ses talents de chanteuse et de guitariste que par son charisme et son humour. Egalement compositrice, elle a remporté le premier prix du concours national de composition en Grèce, organisé par la Fondation Onassis et la Radio-TV nationale.
Katerina Fotinaki fait partie de la nouvelle génération de la « diaspora grecque ». Depuis qu’elle a quitté son pays, elle essaie de reconstituer sa propre image de la Grèce, avec l’aide indispensable de la musique et de la poésie, d’une manière contemporaine et au regard de la situation politique actuelle. Avec ce 1er album solo, elle nous propose 13 chansons dans sa langue natale. L’artiste se laisse aller dans une interprétation lumineuse, colorée, laissant sa voix se transformer, s’exprimant parfois par des envolées d’une grande délicatesse, pleines de réserve, d’intériorité et toujours d’une grande élégance.
Le premier enregistrement du travail de Katerina Fotinaki – l’album TZITZIKIA que vous avez entre les mains – porte clairement la marque d’une tentative scrupuleuse et acharnée de suivre le chemin musical et poétique qui mène à la quintessence de la chanson, de la voix, de la musique, de l’Art et de l’âme humaine – un chemin exceptionnellement long et difficile qui attend tous les artistes véritables et consciencieux. La proposition musicale de Katerina Fotinaki a déjà, en elle-même, plus de force, de sens et de valeur que l’analyse ou la présentation que pourraient tenter d’en faire d’éminents spécialistes, ou de simples.... amateurs dans mon genre. Surtout quand son œuvre se livre à d’âpres batailles, dans les régions les plus reculées de l’instinct, cherchant à déterminer si elle doit ou non être « reconnue » et « approuvée » par celui-ci ! C’est cette lutte intérieure du créateur pour la « validité » de sa pratique artistique – et, par extension, de son œuvre – qui fait de cette pratique un ART et de l’Art une réalisation humaine supérieure.
Ces considérations me donnent le courage de continuer mon « flirt » avec cet album qui sort à Paris. L’interprétation lumineuse que Katerina nous livre des chansons qu’elle a choisies est portée par la qualité et les couleurs de sa voix. Que ces chansons soient les siennes ou qu’elles soient empruntées à d’autres, elles possèdent, pour la plupart, une grande portée poétique.
Le travail de Katerina semble presque appartenir à ces temps antiques où poésie et noblesse d’âme régnaient sur la culture et guidaient la combativité humaine. Une époque où l’Art était le but ultime de la vie et où l’homme vivait – ne serait-ce que provisoirement – sa renaissance.
Dans cette proposition musicale toute personnelle, Katerina Fotinaki apaise en elle les remous du psychisme et tempère les passions, laissant ainsi sa voix se transformer, s’exprimant parfois par des envolées d’une grande délicatesse, pleines de réserve, d’intériorité et – toujours – d’une grande élégance.
Elle adopte ainsi cette retenue propre à la tradition de la poésie populaire grecque. Large est le champ d’exploration de cette interprétation qui s’aventure hors des sentiers battus, en terre inconnue ! Inconnue et bien souvent hostile...
Les chemins – musicaux et vocaux – qu’elle emprunte sont ardus et semés d’embûches. Et pourtant ! « L’enfant nu » traverse ce paysage poétique avec une candeur dansante et aérienne, avec courage et assurance, sans peur, sans même chercher son chemin.
Il apparaît de manière évidente que les "pas musicaux" de Katerina sont guidés par cet instinct tenace et obstiné qui mène l’enfant de l’ombre vers la lumière et l’homme de la vie commune vers le plus haut degré de l’Art.
La participation d’Angélique Ionatos et la présence de sa voix dans la chanson « Ta tzitzikia » en font, sans nul doute, un moment très particulier de l’album. Sa façon de chanter est d’une formidable fraîcheur, comme celle d’une vraie cigale qui chanterait, baignée de soleil, sur la branche d’un pin grec en plein midi ; un chant empreint d’insouciance et de liberté. Cet enfant généreux qu’elle dissimule à l’intérieur d’elle-même amène les voyelles grecques de la civilisation, brillantes et " cigalophones ", à la lumière du Soleil-Pantocrator.
Enfin, je ressens le besoin de saluer l’orchestration très expressive qu’a réalisée Katerina Fotinaki et dont la beauté et le lyrisme font parfois « décoller » les chansons, leur donnant une toute nouvelle orientation musicale.
Il faut aussi mentionner la contribution d’excellents musiciens – des poètes de l’art musical – qui, par leur grande finesse musicale et leurs brillantes interprétations, ont mené ces chansons jusqu’à leur aboutissement expressif.
J’aimerais qu’on me permette de faire plus particulièrement référence à quatre d’entre eux, étant donné le rôle déterminant que joue leur profonde musicalité dans les chansons où ils interviennent comme de véritables solistes :
Stamos Semsis (alto) dans la chanson "Marianthi", Orestis Kalabalikis (guitare) dans la chanson "Amanes", Gaspar Claus (violoncelle) dans la chanson "Europe", Cécile Audebert (harpe) dans la chanson "Le rêve" La collaboration de l’excellent Ilias Pantelias (au mixage), qui a réussi à faire s’épouser tous ces sons apparemment hétéroclites, est également une belle surprise.
Athènes, le 22 septembre 2013
Spyros Sakkas
Katerina Fotinaki fait partie de la nouvelle génération de la « diaspora grecque ». Depuis qu’elle a quitté son pays, elle essaie de reconstituer sa propre image de la Grèce, avec l’aide indispensable de la musique et de la poésie, d’une manière contemporaine et au regard de la situation politique actuelle. Avec ce 1er album solo, elle nous propose 13 chansons dans sa langue natale. L’artiste se laisse aller dans une interprétation lumineuse, colorée, laissant sa voix se transformer, s’exprimant parfois par des envolées d’une grande délicatesse, pleines de réserve, d’intériorité et toujours d’une grande élégance.
Le premier enregistrement du travail de Katerina Fotinaki – l’album TZITZIKIA que vous avez entre les mains – porte clairement la marque d’une tentative scrupuleuse et acharnée de suivre le chemin musical et poétique qui mène à la quintessence de la chanson, de la voix, de la musique, de l’Art et de l’âme humaine – un chemin exceptionnellement long et difficile qui attend tous les artistes véritables et consciencieux. La proposition musicale de Katerina Fotinaki a déjà, en elle-même, plus de force, de sens et de valeur que l’analyse ou la présentation que pourraient tenter d’en faire d’éminents spécialistes, ou de simples.... amateurs dans mon genre. Surtout quand son œuvre se livre à d’âpres batailles, dans les régions les plus reculées de l’instinct, cherchant à déterminer si elle doit ou non être « reconnue » et « approuvée » par celui-ci ! C’est cette lutte intérieure du créateur pour la « validité » de sa pratique artistique – et, par extension, de son œuvre – qui fait de cette pratique un ART et de l’Art une réalisation humaine supérieure.
Ces considérations me donnent le courage de continuer mon « flirt » avec cet album qui sort à Paris. L’interprétation lumineuse que Katerina nous livre des chansons qu’elle a choisies est portée par la qualité et les couleurs de sa voix. Que ces chansons soient les siennes ou qu’elles soient empruntées à d’autres, elles possèdent, pour la plupart, une grande portée poétique.
Le travail de Katerina semble presque appartenir à ces temps antiques où poésie et noblesse d’âme régnaient sur la culture et guidaient la combativité humaine. Une époque où l’Art était le but ultime de la vie et où l’homme vivait – ne serait-ce que provisoirement – sa renaissance.
Dans cette proposition musicale toute personnelle, Katerina Fotinaki apaise en elle les remous du psychisme et tempère les passions, laissant ainsi sa voix se transformer, s’exprimant parfois par des envolées d’une grande délicatesse, pleines de réserve, d’intériorité et – toujours – d’une grande élégance.
Elle adopte ainsi cette retenue propre à la tradition de la poésie populaire grecque. Large est le champ d’exploration de cette interprétation qui s’aventure hors des sentiers battus, en terre inconnue ! Inconnue et bien souvent hostile...
Les chemins – musicaux et vocaux – qu’elle emprunte sont ardus et semés d’embûches. Et pourtant ! « L’enfant nu » traverse ce paysage poétique avec une candeur dansante et aérienne, avec courage et assurance, sans peur, sans même chercher son chemin.
Il apparaît de manière évidente que les "pas musicaux" de Katerina sont guidés par cet instinct tenace et obstiné qui mène l’enfant de l’ombre vers la lumière et l’homme de la vie commune vers le plus haut degré de l’Art.
La participation d’Angélique Ionatos et la présence de sa voix dans la chanson « Ta tzitzikia » en font, sans nul doute, un moment très particulier de l’album. Sa façon de chanter est d’une formidable fraîcheur, comme celle d’une vraie cigale qui chanterait, baignée de soleil, sur la branche d’un pin grec en plein midi ; un chant empreint d’insouciance et de liberté. Cet enfant généreux qu’elle dissimule à l’intérieur d’elle-même amène les voyelles grecques de la civilisation, brillantes et " cigalophones ", à la lumière du Soleil-Pantocrator.
Enfin, je ressens le besoin de saluer l’orchestration très expressive qu’a réalisée Katerina Fotinaki et dont la beauté et le lyrisme font parfois « décoller » les chansons, leur donnant une toute nouvelle orientation musicale.
Il faut aussi mentionner la contribution d’excellents musiciens – des poètes de l’art musical – qui, par leur grande finesse musicale et leurs brillantes interprétations, ont mené ces chansons jusqu’à leur aboutissement expressif.
J’aimerais qu’on me permette de faire plus particulièrement référence à quatre d’entre eux, étant donné le rôle déterminant que joue leur profonde musicalité dans les chansons où ils interviennent comme de véritables solistes :
Stamos Semsis (alto) dans la chanson "Marianthi", Orestis Kalabalikis (guitare) dans la chanson "Amanes", Gaspar Claus (violoncelle) dans la chanson "Europe", Cécile Audebert (harpe) dans la chanson "Le rêve" La collaboration de l’excellent Ilias Pantelias (au mixage), qui a réussi à faire s’épouser tous ces sons apparemment hétéroclites, est également une belle surprise.
Athènes, le 22 septembre 2013
Spyros Sakkas