Julien Jacob
Sel
Sortie le 22 mars 2010
Label : Volvox
« Pourquoi SEL ? Cet élément est indispensable à la vie. Essentiel aux besoins de notre corps. Il est le témoin privilégié de l’aventure humaine, animale et de l’évolution de notre planète. Hier, abondamment utilisé pour la conservation des aliments, il en relève, aujourd’hui, la saveur. Autrefois, il pouvait désigner le prix ou la valeur d’une chose. De nos jours, il est ce moyen d’échanges de services entre personnes au sein d’un réseau du même nom. Le Sel est le symbole de ce qui demeure !
« Folk africain ou musique contemporaine, on ne sait pas toujours où l’on est, mais on sait que l’on n’y a jamais été auparavant et que l’on s’y sent bien ». (Mondomix)
SEL est le quatrième album de Julien Jacob. L’artiste nous ouvre là une nouvelle porte sur les paysages de son univers à nul autre pareil. Un monde qui se construit tout au long de sa marche.
Son histoire commence par une naissance au Dahomey (ex Benin). Ses parents, antillais, quittent l’Afrique quelques temps plus tard et débarquent dans le sud de la France. Autre culture ! C’est loin de sa terre natale que se poursuit sa route.
Du vieil électrophone de son père craquent souvent des vinyles de jazz, de musiques noires américaines et afro-cubaines. Le jeune Julien se prend très tôt de passion pour la musique. A 17 ans, il est chanteur dans un groupe de rock et découvre la scène. Quelques années après, il quitte le groupe et se consacre à la composition de sa propre musique. Cette longue étape le verra cheminer vers son identité artistique et sera enrichie de rencontres marquantes telle celle où David Bowie, en tournée en France, l’invite à assister, du fond de la scène, aux balances d’un de ses concerts…ou cette nuit entière passée en compagnie de Fela… !
A cette époque, Julien écrit ses textes en français, langue qu’il affectionne et dans laquelle il écrira, plus tard, ses livres. 1995, il s’installe en Bretagne. Il publie son premier livre « ALORS, SOIS ». Un ouvrage poétique et très personnel qui traduit sa vision spirituelle de la vie.
Dans la continuité, il enregistre un 4-titres auto-produit. Cet enregistrement révèle une particularité qui s’inscrira désormais comme étant sa griffe artistique : sa propre langue !
Sa langue imaginaire est servie par une voix profonde…envoûtante. Ses mots, il les puise au fond de lui. « Ma langue, comme toutes les langues des peuples et ethnies de cette terre, est articulée, dit-il, mais la différence est que mes mots ne sont pas codés. Ils ne portent aucun sens figé. Ils ne sont qu’émotions. Ils n’ont pour seule mission que de toucher la sensibilité de l’autre, pas l’intellect. Je ne m’adresse qu’au cœur ! »
2000. Julien Jacob publie un premier album remarqué, ‘SHANTI’ (Warner). S’y trouvent, mélangées, les empreintes de sa terre natale et sa culture occidentale. Son identité artistique s’affirme.
Suivra l’album ‘ COTONOU ‘ (Wrasse Records) publié en 2005. Son style musical s’épure, sa voix et sa langue nous emportent. Rachid Taha apporte sa voix sur le titre ‘Yacob ‘. Julien prêtera la sienne sur l’album ‘ TEKITOI ‘ de son ami.
Vient ensuite l’album ‘ BARHAM ‘ (Volvox Music ) publié en 2008. Musicalement, le style est encore plus dépouillé, inclassable. Les mots de sa langue imaginaire sont encore plus touchants. Le dernier titre, qui porte le nom de l’album, est un hommage aux âmes disparues de sa terre d’Afrique qui ont vécu l’esclavage
La musique de Julien ne connaît pas de frontières. A chaque sortie de ses productions, il va rencontrer le public des quatre coins du monde. Il arpente les scènes du Womad festival à Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande, Seattle, Reading (UK), Palerme (Sicile), Caceres (Espagne), Las Palmas (Canaries). Les Francofolies de Montréal et le Paléo festival de Nyon l’accueillent. Il participe au London Jazz festival. Il fait des premières parties prestigieuses (Suzanne Vega, Cesaria Evora...)
Il sillonne également la France et l’Europe à travers de nombreuses salles. Le chanteur Bobby McFerrin l’invite pendant l’été 2009 sur scène pour 2 concerts en improvisations vocales dans son BOBBLE opéra au sein du STIMMEN Festival en Suisse. Moments de grâce inoubliables pour lui !
« Je n’ai pour unique passeport que ma musique, dit Julien. Il est la promesse d’une multitude de regards échangés et d’émotions partagées par delà les frontières. Puisse-t-il n’arriver à expiration qu’après mon dernier souffle ! »
Julien Jacob nous offre une poignée de SEL, son dernier album (Volvox Music). Jamais l’artiste n’aura été aussi loin dans le dépouillement. Son univers y affiche une troublante et irrésistible nudité…sous la transparence d’un voile de pudeur !
SEL est le premier album sur lequel il prend lui-même les commandes de la production artistique. Aucun artifice ne vient troubler la sérénité qui s’en dégage !
Sa voix grave se fait encore plus proche, plus profonde. Elle nous confie, dans le creux de l’oreille des mélodies enivrantes (Ylangmo, Sel, Bissep ) ou ensorcelantes (Halala, Yma ).
La charge émotive de ses mots d’ailleurs bouscule notre sensibilité ! Petite exception ; la moitié du titre ‘Kelly’ est chantée en français : « Kelly est un moment dédié à cette mère dont je n’ai pas souvenir. Dans la partie chantée en français, je lui rends hommage dans la langue qu’elle m’a léguée. Dans l’autre partie, je lui dis : - Entends, je suis devenu cela aussi ! »
Julien y joue toutes les parties instrumentales. Les guitares sont acoustiques, leur son est brut. Le jeu des percussions est sobre…et ne manque pas d’originalité par le choix des instruments utilisés : pots de fleurs en métal, panneaux d’isolation phonique, balai en paille fouetté, papier froissé, sons de pas sur gravier… « Chaque objet qui nous entoure a son propre son. J’aime réveiller l’instrument qui dort en l’objet ! » Tout, dans cet album, semble occuper sa juste place…au service de la planète Jacob !
Osé, original, mystérieux, authentique, profond, brut, sensible, universel, inclassable...
…tel est SEL, de JULIEN JACOB.
SEL est le quatrième album de Julien Jacob. L’artiste nous ouvre là une nouvelle porte sur les paysages de son univers à nul autre pareil. Un monde qui se construit tout au long de sa marche.
Son histoire commence par une naissance au Dahomey (ex Benin). Ses parents, antillais, quittent l’Afrique quelques temps plus tard et débarquent dans le sud de la France. Autre culture ! C’est loin de sa terre natale que se poursuit sa route.
Du vieil électrophone de son père craquent souvent des vinyles de jazz, de musiques noires américaines et afro-cubaines. Le jeune Julien se prend très tôt de passion pour la musique. A 17 ans, il est chanteur dans un groupe de rock et découvre la scène. Quelques années après, il quitte le groupe et se consacre à la composition de sa propre musique. Cette longue étape le verra cheminer vers son identité artistique et sera enrichie de rencontres marquantes telle celle où David Bowie, en tournée en France, l’invite à assister, du fond de la scène, aux balances d’un de ses concerts…ou cette nuit entière passée en compagnie de Fela… !
A cette époque, Julien écrit ses textes en français, langue qu’il affectionne et dans laquelle il écrira, plus tard, ses livres. 1995, il s’installe en Bretagne. Il publie son premier livre « ALORS, SOIS ». Un ouvrage poétique et très personnel qui traduit sa vision spirituelle de la vie.
Dans la continuité, il enregistre un 4-titres auto-produit. Cet enregistrement révèle une particularité qui s’inscrira désormais comme étant sa griffe artistique : sa propre langue !
Sa langue imaginaire est servie par une voix profonde…envoûtante. Ses mots, il les puise au fond de lui. « Ma langue, comme toutes les langues des peuples et ethnies de cette terre, est articulée, dit-il, mais la différence est que mes mots ne sont pas codés. Ils ne portent aucun sens figé. Ils ne sont qu’émotions. Ils n’ont pour seule mission que de toucher la sensibilité de l’autre, pas l’intellect. Je ne m’adresse qu’au cœur ! »
2000. Julien Jacob publie un premier album remarqué, ‘SHANTI’ (Warner). S’y trouvent, mélangées, les empreintes de sa terre natale et sa culture occidentale. Son identité artistique s’affirme.
Suivra l’album ‘ COTONOU ‘ (Wrasse Records) publié en 2005. Son style musical s’épure, sa voix et sa langue nous emportent. Rachid Taha apporte sa voix sur le titre ‘Yacob ‘. Julien prêtera la sienne sur l’album ‘ TEKITOI ‘ de son ami.
Vient ensuite l’album ‘ BARHAM ‘ (Volvox Music ) publié en 2008. Musicalement, le style est encore plus dépouillé, inclassable. Les mots de sa langue imaginaire sont encore plus touchants. Le dernier titre, qui porte le nom de l’album, est un hommage aux âmes disparues de sa terre d’Afrique qui ont vécu l’esclavage
La musique de Julien ne connaît pas de frontières. A chaque sortie de ses productions, il va rencontrer le public des quatre coins du monde. Il arpente les scènes du Womad festival à Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande, Seattle, Reading (UK), Palerme (Sicile), Caceres (Espagne), Las Palmas (Canaries). Les Francofolies de Montréal et le Paléo festival de Nyon l’accueillent. Il participe au London Jazz festival. Il fait des premières parties prestigieuses (Suzanne Vega, Cesaria Evora...)
Il sillonne également la France et l’Europe à travers de nombreuses salles. Le chanteur Bobby McFerrin l’invite pendant l’été 2009 sur scène pour 2 concerts en improvisations vocales dans son BOBBLE opéra au sein du STIMMEN Festival en Suisse. Moments de grâce inoubliables pour lui !
« Je n’ai pour unique passeport que ma musique, dit Julien. Il est la promesse d’une multitude de regards échangés et d’émotions partagées par delà les frontières. Puisse-t-il n’arriver à expiration qu’après mon dernier souffle ! »
Julien Jacob nous offre une poignée de SEL, son dernier album (Volvox Music). Jamais l’artiste n’aura été aussi loin dans le dépouillement. Son univers y affiche une troublante et irrésistible nudité…sous la transparence d’un voile de pudeur !
SEL est le premier album sur lequel il prend lui-même les commandes de la production artistique. Aucun artifice ne vient troubler la sérénité qui s’en dégage !
Sa voix grave se fait encore plus proche, plus profonde. Elle nous confie, dans le creux de l’oreille des mélodies enivrantes (Ylangmo, Sel, Bissep ) ou ensorcelantes (Halala, Yma ).
La charge émotive de ses mots d’ailleurs bouscule notre sensibilité ! Petite exception ; la moitié du titre ‘Kelly’ est chantée en français : « Kelly est un moment dédié à cette mère dont je n’ai pas souvenir. Dans la partie chantée en français, je lui rends hommage dans la langue qu’elle m’a léguée. Dans l’autre partie, je lui dis : - Entends, je suis devenu cela aussi ! »
Julien y joue toutes les parties instrumentales. Les guitares sont acoustiques, leur son est brut. Le jeu des percussions est sobre…et ne manque pas d’originalité par le choix des instruments utilisés : pots de fleurs en métal, panneaux d’isolation phonique, balai en paille fouetté, papier froissé, sons de pas sur gravier… « Chaque objet qui nous entoure a son propre son. J’aime réveiller l’instrument qui dort en l’objet ! » Tout, dans cet album, semble occuper sa juste place…au service de la planète Jacob !
Osé, original, mystérieux, authentique, profond, brut, sensible, universel, inclassable...
…tel est SEL, de JULIEN JACOB.