João Selva
Onda
Sortie le 10 janvier 2025
Label: Underdog Records
Navegar (“naviguer”) en 2021, Passarinho (“petit oiseau”) en 2023… à travers les titres de ces deux derniers albums, João Selva aura affiché ses ambitions et idéaux : relier avec fluidité et à tire-d’aile les composantes musicales d’un Atlantique Noir qui s’étendrait de la samba carioca au semba angolais, du funaná capverdien au zouk caribéen en passant par la rumba congolaise et le funk américain. Son nouvel album Onda continue de surfer sur cette même vague, couronnant une œuvre transatlantique lumineuse, empreinte de sensualité et joie de vivre.
Navegar (“naviguer”) en 2021, Passarinho (“petit oiseau”) en 2023... à travers les titres de ces deux derniers albums, João Selva aura affiché ses ambitions et idéaux : relier avec fluidité et à tire-d’aile les composantes musicales d’un Atlantique Noir qui s’étendrait de la samba carioca au semba angolais, du funaná capverdien au zouk caribéen en passant par la rumba congolaise et le funk américain. Son nouvel album Onda continue de surfer sur cette même vague, couronnant une œuvre transatlantique lumineuse, empreinte de sensualité et joie de vivre.
Formé à la direction artistique et aux arrangements des musiques afro-américaines à New York puis lauréat d’une bourse d’inspiration de la société des artistes interprètes, le garçon d’Ipanema sillonne la côte brésilienne début 2024 pendant la période du pré-carnaval à la rencontre des maîtres de la culture populaire qui tant l’inspirent. Produit à son retour, ce nouvel opus regorge de cette énergie débordante, des paillettes et couleurs du carnaval brésilien où s’affirme son crédo : il n’y a pas de tristesse qui tienne face à autant de joie.
Revigorant et hédoniste, « Onda » opère tel une cure de soleil qui exalte les sensations et bienfaits d’un bon bain de mar (« Banho de mar »). On est donc pas étonné d’apprendre que le titre éponyme de l’album ait été écrit sur l’île du Levant, paradis naturiste insolite au large du lit- toral méditerranéen français, reconnu pour son taux d’ensoleillement exceptionnel. Et comme le songwriter brésilien est un trublion qui a su tirer les leçons de ses aînés Caetano Veloso ou Gilberto Gil, il n’a pas oublié d’incorporer disco, soul ou jazz dans son détonant cocktail. Il leur rend d’ailleurs hommage sur le titre « Fantástica Bahia » au groove radieux qui sent bon l’été.
Produit par Bruno Patchworks, les 10 titres de ce disque prolongent une fructueuse collaboration débutée en 2016. Au sommet de son art, le producteur français signe des arrangements hauts de gamme avec un mélange aussi subtil que corsé de saveurs harmoniques et de piments groovy. Leur travail commun est non sans rappeler les duos improbables qui ont fait les grandes heures de la pop music: de Lennon-Mcartney à Toquinho & Vinicius en passant par Quincy-Jackson ou encore Desvarieux-Décimus.
Mais au delà de la danse (« Viens danser » avec Cléa Vincent) et de la transpiration disco (« Amor em Copacabana », « Que- ro você»), l’étincelant brésilien sait aussi se faire plus introspectif et poétique avec des ballades psychédéliques, comme la très beatlessienne « Navegante ». L’album s’achève ainsi par un « Rainbow Love » avec Gabi Hartmann, laissant passer la lumière à travers les nuages pour mieux faire exploser l’amour des couleurs qui anime son univers rayonnant.
Formé à la direction artistique et aux arrangements des musiques afro-américaines à New York puis lauréat d’une bourse d’inspiration de la société des artistes interprètes, le garçon d’Ipanema sillonne la côte brésilienne début 2024 pendant la période du pré-carnaval à la rencontre des maîtres de la culture populaire qui tant l’inspirent. Produit à son retour, ce nouvel opus regorge de cette énergie débordante, des paillettes et couleurs du carnaval brésilien où s’affirme son crédo : il n’y a pas de tristesse qui tienne face à autant de joie.
Revigorant et hédoniste, « Onda » opère tel une cure de soleil qui exalte les sensations et bienfaits d’un bon bain de mar (« Banho de mar »). On est donc pas étonné d’apprendre que le titre éponyme de l’album ait été écrit sur l’île du Levant, paradis naturiste insolite au large du lit- toral méditerranéen français, reconnu pour son taux d’ensoleillement exceptionnel. Et comme le songwriter brésilien est un trublion qui a su tirer les leçons de ses aînés Caetano Veloso ou Gilberto Gil, il n’a pas oublié d’incorporer disco, soul ou jazz dans son détonant cocktail. Il leur rend d’ailleurs hommage sur le titre « Fantástica Bahia » au groove radieux qui sent bon l’été.
Produit par Bruno Patchworks, les 10 titres de ce disque prolongent une fructueuse collaboration débutée en 2016. Au sommet de son art, le producteur français signe des arrangements hauts de gamme avec un mélange aussi subtil que corsé de saveurs harmoniques et de piments groovy. Leur travail commun est non sans rappeler les duos improbables qui ont fait les grandes heures de la pop music: de Lennon-Mcartney à Toquinho & Vinicius en passant par Quincy-Jackson ou encore Desvarieux-Décimus.
Mais au delà de la danse (« Viens danser » avec Cléa Vincent) et de la transpiration disco (« Amor em Copacabana », « Que- ro você»), l’étincelant brésilien sait aussi se faire plus introspectif et poétique avec des ballades psychédéliques, comme la très beatlessienne « Navegante ». L’album s’achève ainsi par un « Rainbow Love » avec Gabi Hartmann, laissant passer la lumière à travers les nuages pour mieux faire exploser l’amour des couleurs qui anime son univers rayonnant.
Natif de Rio, João Selva est un chantre du Tropicalisme brésilien.
Fils d’un pasteur d’Ipanema, il plonge dans les pratiques artistiques dès le plus jeune âge et fait ses premiers accords de guitare sous le regard bienveillant de Wanda Sá, icône de la bossa nova. Passionné de Capoeira, il mène très tôt une carrière d’artiste itinérant et présente des spectacles pour enfants, des quilombos de Bahia à l’île de Gorée au Sénégal en passant par le Cap-Vert et la Caraïbe.
A l’aise dans les traditions codifiées comme dans les esthétiques mutantes, il réassemble avec maestria toutes les pièces de son puzzle personnel et lance sa carrière solo en 2016, suite à sa rencontre avec le prolifique producteur Bruno Patchworks (Uptown Funk Empire, Voilaaa, Mr President, Taggy Matcher, David Walters...). Depuis les pentes de la Croix Rousse à Lyon, ils entament leur collaboration en 2017 et publient leur premier album « Natureza ».
Reconnu comme « l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique brésilienne », il devient bien connu de tous ceux à l’écoute des nouveaux sons du Brésil et collabore avec de nombreux artistes (Flavia Coelho, Lucas Santtana, Chico César, Voilaaa, Souleance...) dans des productions sorties chez Favorite Recordings, Jarring Effects, Selo Sesc, Tru Thoughs, Heavenly Sweetness ou France Tv, compilé aussi bien par FIP que Radio Nova.
Le succès populaire arrive en 2021 avec le LP « Navegar », véritable bijou de pop tropicale largement diffusé à travers le monde et salué par la critique. Chant magnétique, groove funky et mélodies élégantes au service de chansons magnifiquement bien arrangées. Sur scène, son quintet emporte le public avec plus 150 représentations à travers toute l’Europe : des Nuits de Fourvière à Lyon au WO- MEX à Lisbonne, en passant par l’Amsterdam Roots Festival ou le Paléo Festival en Suisse.
Artiste généreux, à l’aise aussi bien sur scène qu’en studio, João Selva attache une grande importance à la transmission et développe de nombreux projets d’action culturelle. Artiste associé du festival Jazz à Vienne, sa création jeune public remporte un franc succès en 2024. Produit par Bruno Patchworks, son quatrième album solo sort en janvier 2025 chez Underdog Records.
Fils d’un pasteur d’Ipanema, il plonge dans les pratiques artistiques dès le plus jeune âge et fait ses premiers accords de guitare sous le regard bienveillant de Wanda Sá, icône de la bossa nova. Passionné de Capoeira, il mène très tôt une carrière d’artiste itinérant et présente des spectacles pour enfants, des quilombos de Bahia à l’île de Gorée au Sénégal en passant par le Cap-Vert et la Caraïbe.
A l’aise dans les traditions codifiées comme dans les esthétiques mutantes, il réassemble avec maestria toutes les pièces de son puzzle personnel et lance sa carrière solo en 2016, suite à sa rencontre avec le prolifique producteur Bruno Patchworks (Uptown Funk Empire, Voilaaa, Mr President, Taggy Matcher, David Walters...). Depuis les pentes de la Croix Rousse à Lyon, ils entament leur collaboration en 2017 et publient leur premier album « Natureza ».
Reconnu comme « l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique brésilienne », il devient bien connu de tous ceux à l’écoute des nouveaux sons du Brésil et collabore avec de nombreux artistes (Flavia Coelho, Lucas Santtana, Chico César, Voilaaa, Souleance...) dans des productions sorties chez Favorite Recordings, Jarring Effects, Selo Sesc, Tru Thoughs, Heavenly Sweetness ou France Tv, compilé aussi bien par FIP que Radio Nova.
Le succès populaire arrive en 2021 avec le LP « Navegar », véritable bijou de pop tropicale largement diffusé à travers le monde et salué par la critique. Chant magnétique, groove funky et mélodies élégantes au service de chansons magnifiquement bien arrangées. Sur scène, son quintet emporte le public avec plus 150 représentations à travers toute l’Europe : des Nuits de Fourvière à Lyon au WO- MEX à Lisbonne, en passant par l’Amsterdam Roots Festival ou le Paléo Festival en Suisse.
Artiste généreux, à l’aise aussi bien sur scène qu’en studio, João Selva attache une grande importance à la transmission et développe de nombreux projets d’action culturelle. Artiste associé du festival Jazz à Vienne, sa création jeune public remporte un franc succès en 2024. Produit par Bruno Patchworks, son quatrième album solo sort en janvier 2025 chez Underdog Records.