Ishkero
Shama
Sortie le 3 février 2023
Label: Kyudo Records
« La Nouvelle scène Jazz »…on en parle de plus en plus. Pourquoi le « jazz » redevient cool ? Comment est-il en train de faire revenir un public plus jeune et plus curieux ? Un peu partout, les clubs et festivals s’emparent d’un mouvement musical qui absorbe sans œillère les courants musicaux qui l’entoure et qui pourrait être la plus belle connexion entre la promesse d’une teuf et la sensation unique de voir des artistes performer et improviser la musique ensemble, en interaction constante avec l’instant présent.
« La Nouvelle scène Jazz »…on en parle de plus en plus. Pourquoi le « jazz » redevient cool ? Comment est-il en train de faire revenir un public plus jeune et plus curieux ? Un peu partout, les clubs et festivals s’emparent d’un mouvement musical qui absorbe sans œillère les courants musicaux qui l’entoure et qui pourrait être la plus belle connexion entre la promesse d’une teuf et la sensation unique de voir des artistes performer et improviser la musique ensemble, en interaction constante avec l’instant présent.
Mais « la Nouvelle scène Jazz », si elle se régénère continuellement au fil des générations et de sa géographie, n’est pas si nouvelle, elle existe depuis plus de 50 ans. Et c’est dans ce mouvement long, riche et constamment innovateur, philosophiquement increvable, qu’Ishkero trace son sillon.
Car si les membres de la formation ont moins de la trentaine et qu’ils sortent aujourd’hui leur premier album SHAMA, c’est bel et bien d’un groupe de vétérans que nous parlons. C’est autour de l’âge de 19 ans que les 5 membres du groupe se réunissent pour la première fois. Bientôt 10 ans après, le line up est exactement le même et les vannes en répétition restent fraîches.
Et depuis le tout début, à chacun, la faim d’explorer à fond les techniques et les moyens d’expression de son propre instrument. Ensemble, le besoin de jouer une musique aussi ouverte que sont les rayons de leurs discothèques respectives, entre grandes légendes et explorateurs du jazz crossover, du rock épique et de la sono Mondiale. Et ensemble, l’urgence évidente de s’affranchir de ces influences et d’offrir une énergie du moment présent, la leur. Une énergie expansive, pressante, solaire et heureuse, celle qui donne envie de kiffer ensemble.
Ishkero s’infuse depuis sa création et à son propre tempo dans tous les lieux qui créent la vibration d’aujourd’hui. Ils traînent leurs guêtres dans les studios de Krispy Records, squattent les clubs et les jams de la capitale, sont chez eux à la Petit Halle de Paris, font partie des murs depuis sa création de la Gare/Le Gore, un des épicentres de la nouvelle génération. Les musiciens partent en tournée avec Erik Truffaz, Guillaume Perret, collaborent tous azimuts. Le groupe sort un EP sur le précieux label Chuwanaga, squattent les compilations retraçant toute la vitalité de la scène, le Past & Future de Jazz à Vienne et Heavenly Sweetness et le Groove Dingueries de BMM Records. Enfin, ils remportent le tremplin national de Jazz à Vienne et la sélection 2023 de Jazz Migrations.
Plus que la possibilité d’un énième « nouveau fer de lance de la nouvelle scène jazz française », c’est tout ce long processus qui émerge à la découverte de SHAMA. La musique est portée collectivement, les identités s’effacent à l’exception d’un unique moment de bravoure déterminé par musicien, comme une série de portraits qui égrène l’album. C’est le disque abouti d’un groupe d’amis qui ont maturé ensemble pendant une décennie dans une excitation constante. Les compositions sont fines, ciselées et racées. Elles servent cependant toutes de canevas à une envie indéniable de démontrer leur capacité commune à casser des bouches. Les membres d’Ishkero ont su trouver la recette qui leur donne l’envie de pousser les curseurs toujours ensemble et toujours plus loin. Toutes ces années et ils donnent l’impression que ce n’est que le commencement. A l’ère de Tinder, c’est beau, non ?
Mais « la Nouvelle scène Jazz », si elle se régénère continuellement au fil des générations et de sa géographie, n’est pas si nouvelle, elle existe depuis plus de 50 ans. Et c’est dans ce mouvement long, riche et constamment innovateur, philosophiquement increvable, qu’Ishkero trace son sillon.
Car si les membres de la formation ont moins de la trentaine et qu’ils sortent aujourd’hui leur premier album SHAMA, c’est bel et bien d’un groupe de vétérans que nous parlons. C’est autour de l’âge de 19 ans que les 5 membres du groupe se réunissent pour la première fois. Bientôt 10 ans après, le line up est exactement le même et les vannes en répétition restent fraîches.
Et depuis le tout début, à chacun, la faim d’explorer à fond les techniques et les moyens d’expression de son propre instrument. Ensemble, le besoin de jouer une musique aussi ouverte que sont les rayons de leurs discothèques respectives, entre grandes légendes et explorateurs du jazz crossover, du rock épique et de la sono Mondiale. Et ensemble, l’urgence évidente de s’affranchir de ces influences et d’offrir une énergie du moment présent, la leur. Une énergie expansive, pressante, solaire et heureuse, celle qui donne envie de kiffer ensemble.
Ishkero s’infuse depuis sa création et à son propre tempo dans tous les lieux qui créent la vibration d’aujourd’hui. Ils traînent leurs guêtres dans les studios de Krispy Records, squattent les clubs et les jams de la capitale, sont chez eux à la Petit Halle de Paris, font partie des murs depuis sa création de la Gare/Le Gore, un des épicentres de la nouvelle génération. Les musiciens partent en tournée avec Erik Truffaz, Guillaume Perret, collaborent tous azimuts. Le groupe sort un EP sur le précieux label Chuwanaga, squattent les compilations retraçant toute la vitalité de la scène, le Past & Future de Jazz à Vienne et Heavenly Sweetness et le Groove Dingueries de BMM Records. Enfin, ils remportent le tremplin national de Jazz à Vienne et la sélection 2023 de Jazz Migrations.
Plus que la possibilité d’un énième « nouveau fer de lance de la nouvelle scène jazz française », c’est tout ce long processus qui émerge à la découverte de SHAMA. La musique est portée collectivement, les identités s’effacent à l’exception d’un unique moment de bravoure déterminé par musicien, comme une série de portraits qui égrène l’album. C’est le disque abouti d’un groupe d’amis qui ont maturé ensemble pendant une décennie dans une excitation constante. Les compositions sont fines, ciselées et racées. Elles servent cependant toutes de canevas à une envie indéniable de démontrer leur capacité commune à casser des bouches. Les membres d’Ishkero ont su trouver la recette qui leur donne l’envie de pousser les curseurs toujours ensemble et toujours plus loin. Toutes ces années et ils donnent l’impression que ce n’est que le commencement. A l’ère de Tinder, c’est beau, non ?
Arnaud Forestier : Fender Rhodes
Adrien Dutertre : Flûte
Antoine Vidal : Basse
Tao Ehrlich : Batterie
Victor Gasq : Guitare
Christelle Raquillet : Flûte (02 & 03)
Adrien Dutertre : Flûte
Antoine Vidal : Basse
Tao Ehrlich : Batterie
Victor Gasq : Guitare
Christelle Raquillet : Flûte (02 & 03)