Hanggai
He who travels far
Sortie le 8 nov 2010
Label : World Connection
Des vastes prairies sauvages de Mongolie Intérieure aux rues fourmillantes du Pékin du 21e siècle, passant par le monde rock, pop et bluegrass tel que le voit et l’entend la nouvelle génération chinoise, les six membres de Hanggai affichent une incroyable variété de tradition, de culture, de fusion et de folklore dans leur musique.
Introducing Hanggai, l’album de leurs débuts, sort en 2008 (l’année des Jeux olympiques de Pékin), accompagné de critiques telles que celle de l’Observer où Neil Spencer l’encense comme "un délice, ajoutant au violon mongol à tête de cheval et au luth, des percussions, de l’electronica et une chatoyante guitare surf… la tradition mise au goût du jour avec élégance". En live, ils se produisent sur les plus grandes scènes de Royaume Uni, des Etats-Unis et d’Europe, éblouissant les foules avec leur chant diphonique, profonde tradition au cœur de la culture mongole, probablement l’un des plus anciens - et toujours actuel - style vocal au monde.
Ils deviennent également les chouchous des plus importants festivals – le WOMAD, Roskilde et même Waken, le plus grand festival de métal du monde. Leurs roadies peuvent bien transporter parmi les instruments les plus vieux du monde, les types de Hanggai ont un style vocal pour lequel n’importe lequel des chanteurs de punk rock damnerait son âme, et ils sont capables de jouer aussi fort que n’importe qui.
Au printemps 2010, après plus d’une année passée sur les routes, Hanggai retourne en studio à Pékin pour enregistrer son deuxième album avec les producteurs Ken Stringfellow (R.E.M., Neil Young) et JB Meijers, et quelques invités dont le guitariste de classe mondiale Marc Ribot. Ils mettent en boite 14 chansons, beaucoup d’entre elles sur des paroles et des mélodies traditionnelles mongoles. Alors que "Introducing Hanggai" les voyait en studio enregistrer d’abord les instruments traditionnels, puis ajouter par dessus les éléments occidentaux et électroniques, leur approche est cette fois-ci plus cohérente et organique.
Car He Who Travels Far a été entièrement enregistré "live en studio" - et non instrument par instrument," disent-ils. "Nous considérons "He Who Travels Far" comme notre véritable travail de groupe - et avec l’arrivée de Shang Li (Yilalata), notre nouveau membre, il y a à présent beaucoup plus de guitare dans notre musique."
De la même manière que voici quarante ans, toute une génération de musiciens britanniques se servait des sons américains pour explorer les traditions populaires britanniques, Hanggai part à la découverte de ses racines musicales et des magiques bourdonnements vocaux de Mongolie Intérieure.
Quatre des six membres - le chanteur Hurcha, le luthiste Ilchi, le violoniste Batubagan, le bassiste Niu Zin – sont mongols, et c’est la redécouverte par le chanteur punk Ilchi des sons perdus de son enfance – le chant diphonique - qui décida au départ de la création de Hanggai. Ilchi venait de quitter la scène punk chinoise et retourna sur les terres de naissance de son père pour redécouvrir et ranimer une culture en lambeaux, après des décennies de bouleversement social et politique, continuel et imprévisible, de la Chine. Sans pour autant abandonner le punk ou le rock, le son du groupe est un mélange homogène de beaucoup d’éléments musicaux différents.
Le nom Hanggai se réfère aux vastes étendues des paysages mongols, ses prairies et ses ciels immenses ; leur répertoire est tiré de chansons mongoles traditionnelles, qu’ils jouent avec des instruments également traditionnels : la flûte tsuur, le morin khuur (ou violon à tête de cheval) et le tobshur - un instrument à deux cordes frottées – le tout arrangé avec des rythmes programmés, des guitares électriques, des banjos, de la pop et du rock occidentaux.
L’album s’ouvre avec "Gobi Road" et un son de flûte tsuur traversant un feedback de guitare pour en ressortir en road song bondissante portée par le chant diphonique, un véritable hymne, avec la voix de Hurcha crépitante, comme électrique. Le morin khuur, violon à tête de cheval, est un des emblèmes de la culture mongole, avec un son qui rappelle le hennissement du cheval sauvage, ou celui de la bise fendant les prairies – sauvage et libre - et c’est cet esprit pur, rejoignant l’esprit original universel du rock, qui rend Hanggai si spécial.
"Mountain Top" glisse sur ses guitares syncopées et son refrain pour headbangers, "Yuan Ding Cap" met le banjo au centre de l’espace pour une excursion de bluegrass à la chinoise et sur "Xiger Xiger", la guitare, le violon et la guimbarde tressent une mélodie qui bien que venue du fin fond de Mongolie sonne comme si les vents l’avaient poussée jusqu’en Irlande, dans la tradition populaire celte.
Les mélodies sont fraîches et délicieuses.
"Notre héritage culturel est toujours très important pour nous," confie le groupe. "Nous savons que la musique mongole n’est pas très connue, mais pour nous elle est toujours présente". Et aux oreilles occidentales, bien qu’elle sonne comme venant de très loin, c’est une musique qui touche de près et personnellement.
La charmante ballade acoustique "Hairan Hairan" - une des chansons originales de l’album - se faufile dans le cœur même de l’auditeur grâce à une guitare acoustique digne des moments les plus délicats du folk psychédélique anglais, et suivant "Char Har" et son rythme percutant, ses lignes de guitare électrique minimales couplées aux chœurs, son chant diphonique, son morin khuur, ses bourdonnements de gorge, ses cloches de cuivre et son piano, viennent une série de ballades acoustiques, la paisible "Borulai’s Lullaby" à l’ambiance de fin de nuit ou "Hanggai", sonnant comme une comptine du fonds des âges, et où la guitare en picking affronte un magma grondant de chants diphoniques et de scratches de flûte, de guitare électrique et de percussion.
L’artiste invité Marc Ribot, le guitariste de New York, un des plus fameux gratteurs de cordes au monde, apparaît sur "Dorov Moraril (Four Seasons)", un morceau propulsé par le plus vicieux des riffs glam rétro. "C’était une idée de JB Meijers," dit Hanggai. "Il connaît Marc et lui a fait écouter nos enregistrements. Il les a vraiment aimés et a enregistré quelques pistes additionnelles pour nous. Nous sommes très heureux de voir que sa manière de jouer colle parfaitement à notre musique."
A la suite d’un été très occupé sur les routes et dans les festivals, du WOMAD en juillet au Festival Ulsan en Corée du Sud en octobre, "He Who Travels Far" sortira en France le 08 Novembre.
"Notre musique présente le style trans-genres que nous aimons, mais nous n’avons pas perdu nos racines," affirme le groupe. "Nous aimons présenter notre musique telle qu’elle est, basée sur nos traditions, mais dans notre style propre."
Ils deviennent également les chouchous des plus importants festivals – le WOMAD, Roskilde et même Waken, le plus grand festival de métal du monde. Leurs roadies peuvent bien transporter parmi les instruments les plus vieux du monde, les types de Hanggai ont un style vocal pour lequel n’importe lequel des chanteurs de punk rock damnerait son âme, et ils sont capables de jouer aussi fort que n’importe qui.
Au printemps 2010, après plus d’une année passée sur les routes, Hanggai retourne en studio à Pékin pour enregistrer son deuxième album avec les producteurs Ken Stringfellow (R.E.M., Neil Young) et JB Meijers, et quelques invités dont le guitariste de classe mondiale Marc Ribot. Ils mettent en boite 14 chansons, beaucoup d’entre elles sur des paroles et des mélodies traditionnelles mongoles. Alors que "Introducing Hanggai" les voyait en studio enregistrer d’abord les instruments traditionnels, puis ajouter par dessus les éléments occidentaux et électroniques, leur approche est cette fois-ci plus cohérente et organique.
Car He Who Travels Far a été entièrement enregistré "live en studio" - et non instrument par instrument," disent-ils. "Nous considérons "He Who Travels Far" comme notre véritable travail de groupe - et avec l’arrivée de Shang Li (Yilalata), notre nouveau membre, il y a à présent beaucoup plus de guitare dans notre musique."
De la même manière que voici quarante ans, toute une génération de musiciens britanniques se servait des sons américains pour explorer les traditions populaires britanniques, Hanggai part à la découverte de ses racines musicales et des magiques bourdonnements vocaux de Mongolie Intérieure.
Quatre des six membres - le chanteur Hurcha, le luthiste Ilchi, le violoniste Batubagan, le bassiste Niu Zin – sont mongols, et c’est la redécouverte par le chanteur punk Ilchi des sons perdus de son enfance – le chant diphonique - qui décida au départ de la création de Hanggai. Ilchi venait de quitter la scène punk chinoise et retourna sur les terres de naissance de son père pour redécouvrir et ranimer une culture en lambeaux, après des décennies de bouleversement social et politique, continuel et imprévisible, de la Chine. Sans pour autant abandonner le punk ou le rock, le son du groupe est un mélange homogène de beaucoup d’éléments musicaux différents.
Le nom Hanggai se réfère aux vastes étendues des paysages mongols, ses prairies et ses ciels immenses ; leur répertoire est tiré de chansons mongoles traditionnelles, qu’ils jouent avec des instruments également traditionnels : la flûte tsuur, le morin khuur (ou violon à tête de cheval) et le tobshur - un instrument à deux cordes frottées – le tout arrangé avec des rythmes programmés, des guitares électriques, des banjos, de la pop et du rock occidentaux.
L’album s’ouvre avec "Gobi Road" et un son de flûte tsuur traversant un feedback de guitare pour en ressortir en road song bondissante portée par le chant diphonique, un véritable hymne, avec la voix de Hurcha crépitante, comme électrique. Le morin khuur, violon à tête de cheval, est un des emblèmes de la culture mongole, avec un son qui rappelle le hennissement du cheval sauvage, ou celui de la bise fendant les prairies – sauvage et libre - et c’est cet esprit pur, rejoignant l’esprit original universel du rock, qui rend Hanggai si spécial.
"Mountain Top" glisse sur ses guitares syncopées et son refrain pour headbangers, "Yuan Ding Cap" met le banjo au centre de l’espace pour une excursion de bluegrass à la chinoise et sur "Xiger Xiger", la guitare, le violon et la guimbarde tressent une mélodie qui bien que venue du fin fond de Mongolie sonne comme si les vents l’avaient poussée jusqu’en Irlande, dans la tradition populaire celte.
Les mélodies sont fraîches et délicieuses.
"Notre héritage culturel est toujours très important pour nous," confie le groupe. "Nous savons que la musique mongole n’est pas très connue, mais pour nous elle est toujours présente". Et aux oreilles occidentales, bien qu’elle sonne comme venant de très loin, c’est une musique qui touche de près et personnellement.
La charmante ballade acoustique "Hairan Hairan" - une des chansons originales de l’album - se faufile dans le cœur même de l’auditeur grâce à une guitare acoustique digne des moments les plus délicats du folk psychédélique anglais, et suivant "Char Har" et son rythme percutant, ses lignes de guitare électrique minimales couplées aux chœurs, son chant diphonique, son morin khuur, ses bourdonnements de gorge, ses cloches de cuivre et son piano, viennent une série de ballades acoustiques, la paisible "Borulai’s Lullaby" à l’ambiance de fin de nuit ou "Hanggai", sonnant comme une comptine du fonds des âges, et où la guitare en picking affronte un magma grondant de chants diphoniques et de scratches de flûte, de guitare électrique et de percussion.
L’artiste invité Marc Ribot, le guitariste de New York, un des plus fameux gratteurs de cordes au monde, apparaît sur "Dorov Moraril (Four Seasons)", un morceau propulsé par le plus vicieux des riffs glam rétro. "C’était une idée de JB Meijers," dit Hanggai. "Il connaît Marc et lui a fait écouter nos enregistrements. Il les a vraiment aimés et a enregistré quelques pistes additionnelles pour nous. Nous sommes très heureux de voir que sa manière de jouer colle parfaitement à notre musique."
A la suite d’un été très occupé sur les routes et dans les festivals, du WOMAD en juillet au Festival Ulsan en Corée du Sud en octobre, "He Who Travels Far" sortira en France le 08 Novembre.
"Notre musique présente le style trans-genres que nous aimons, mais nous n’avons pas perdu nos racines," affirme le groupe. "Nous aimons présenter notre musique telle qu’elle est, basée sur nos traditions, mais dans notre style propre."