Gogo Penguin
Everything Is Going To Be Ok
Sortie le 14 avril 2023
Label: XXIM Records (Twenty One M Records)
Everything Is Going To Be OK, le sixième album de GoGo Penguin, est un marqueur dans l’histoire du groupe.
Qu’il s’agisse de son développement musical ou des circonstances liées au quotidien et à la vie des musiciens, ce disque fera date.
Sans pour autant parler d’Année Zéro, Everything Is Going To Be OK réaffirme une association entre le pianiste Chris Illingworth que l’on retrouve également aux synthés, le bassiste Nick Blacka et leur nouveau compatriote à la rythmique Jon Scott. L’arrivée du label berlinois XXIM Records soutient lui aussi l’évolution magnifique de ce son contemporain.
Qu’il s’agisse de son développement musical ou des circonstances liées au quotidien et à la vie des musiciens, ce disque fera date.
Sans pour autant parler d’Année Zéro, Everything Is Going To Be OK réaffirme une association entre le pianiste Chris Illingworth que l’on retrouve également aux synthés, le bassiste Nick Blacka et leur nouveau compatriote à la rythmique Jon Scott. L’arrivée du label berlinois XXIM Records soutient lui aussi l’évolution magnifique de ce son contemporain.
Everything Is Going To Be OK, le sixième album de GoGo Penguin, est un marqueur dans l’histoire du groupe.
Qu’il s’agisse de son développement musical ou des circonstances liées au quotidien et à la vie des musiciens, ce disque fera date.
Sans pour autant parler d’Année Zéro, Everything Is Going To Be OK réaffirme une association entre le pianiste Chris Illingworth que l’on retrouve également aux synthés, le bassiste Nick Blacka et leur nouveau compatriote à la rythmique Jon Scott. L’arrivée du label berlinois XXIM Records soutient lui aussi l’évolution magnifique de ce son contemporain.
Le titre du disque se lit avec un sourire narquois ou comme un mantra, exprimant une notion de dualité. Un titre qui était en fait un autocollant sur l’ampli du bassiste, placé par un ingénieur du son plein d’esprit ! Un ampli qui a accompagné les combats menés par GoGo Penguin sur une carrière de dix ans.
Leur ascension a été réalisée depuis la scène musicale de Manchester. Leur identité musicale est leur terrain de jeu depuis toujours : un mélange de piano classique moderne et d’aspirations aux libertés d’un nouveau jazz, qu’ils expérimentent en y associant des musiques électroniques qui se dansent, semant quelque chose d'unique et d'improbable. Et de populaire !
En 2014, l’album v.2.0 leur vaut une nomination au Mercury Music Prize. Puis le groupe signe avec le légendaire label de jazz Blue Note, enregistrant et publiant une musique qui a contribué à définir une esthétique de groupe instrumental du 21e siècle - à la fois austère et ludique, futuriste et chaleureuse, capiteuse et corporelle - plaçant GoGo Penguin en dehors des normes de genre. Et pendant tout ce temps, la scène a hissé le groupe en tête d'affiche des festivals du monde entier.
Pourtant, la tension créative qui alimente le travail du groupe depuis toujours commence à poser problème, devenant presque anxiogène. La pandémie est passée par là, empêchant la promotion de leur album en 2020. Puis ils se séparent à l’amiable de leur batteur Rob Turner, envisageant presque de mettre fin au projet. La tragédie sévit dans le monde entier et aussi dans les familles des musiciens où les maladies et les pertes d’être chers s'enchaînent, dans une spirale mortelle. Et au milieu de ces désastres, une naissance et la découverte de la paternité pour l’un établit une nouvelle compréhension entre Chris et Nick. Les deux hommes s’étaient positionnés comme des partenaires créatifs, ils développent désormais un lien plus fort, se soutenant mutuellement. Les graines de Everything Is Going To Be OK ont été plantées dans cette confiance.
Bien qu'ils fassent de la musique ensemble pendant des années, Nick Blacka et Chris Illingworth commencent à travailler comme ils ne l'ont jamais fait auparavant : plus ouverts au hasard, ramassant de nouveaux instruments, brouillant rapidement les choses, générant de nouvelles idées. Le duo contacte alors le batteur Jon Scott (Kairos 4tet, Mulatu Astatke), immédiatement excité par cette perspective. “Nick et Chris avaient ce son que l'on n'obtient que d'une relation musicale de longue date. C'était agréable d'y entrer.”
Ils trouvent également un nouveau partenaire en Alex Buhr, qui lance XXIM Records dans le cadre de Sony Masterworks. Le groupe quitte Blue Note pour répondre à un besoin de changement et à l’envie de prendre un risque, s’affranchissant des attentes de leur ancien label et confiants dans ce qu’ils ont fait jusqu’à maintenant.
La direction du nouveau trio fusionne dans l’EP Between Two Waves sorti en 2022. Une musique qui ressemble à du GoGo Penguin classique, avec le piano d'Illingworth menant à un mélodisme rhapsodique sépia. Dans un morceau comme "Wave Decay", on a un premier aperçu de la façon dont les différentes textures d'Illingworth, la basse de Blacka jouant des contre-lignes mélodiques et l'approche du rythme de Scott, se réunissent pour former une composition.
Les sessions d'écriture de Between Two Waves produisent les noyaux de ce qui va devenir les pierres angulaires de Everything Is Going To Be OK, à l’image des titres “Saturnine” et “Glimmerings”.
Il y a aussi des moments de retour vers le futur disséminés tout au long de l'album. “Friday Film Special” est pour Chris Blacka « une version musicale d'un Polaroid surexposé », sous l'influence de leur amour de longue date pour les classiques du hip-hop instrumental comme Endtroducing de DJ Shadow. Chris et Nick sont géniaux à s'emboîter sur les instruments acoustiques, à superposer des lignes, à créer de l'espace et à tisser ensemble un matériau désormais propulsé par la batterie martiale de Jon Scott.
Parce que seules les personnes impliquées savent vraiment si tout va bien se passer - ou si ce n'est qu'une plaisanterie - Nick Blacka, Chris Illingworth et maintenant Jon Scott sont en mesure de comprendre que ce "OK" qu’ils partagent est à la fois une véritable émotion et une prophétie. Tout ce dont nous pouvons être certains, c'est qu'ils sont sortis d'une expérience majeure, et que la musique qu'ils ont fabriquée aujourd’hui reflète une nouvelle ère qu’ils démarrent, accordés les uns aux autres.
Qu’il s’agisse de son développement musical ou des circonstances liées au quotidien et à la vie des musiciens, ce disque fera date.
Sans pour autant parler d’Année Zéro, Everything Is Going To Be OK réaffirme une association entre le pianiste Chris Illingworth que l’on retrouve également aux synthés, le bassiste Nick Blacka et leur nouveau compatriote à la rythmique Jon Scott. L’arrivée du label berlinois XXIM Records soutient lui aussi l’évolution magnifique de ce son contemporain.
Le titre du disque se lit avec un sourire narquois ou comme un mantra, exprimant une notion de dualité. Un titre qui était en fait un autocollant sur l’ampli du bassiste, placé par un ingénieur du son plein d’esprit ! Un ampli qui a accompagné les combats menés par GoGo Penguin sur une carrière de dix ans.
Leur ascension a été réalisée depuis la scène musicale de Manchester. Leur identité musicale est leur terrain de jeu depuis toujours : un mélange de piano classique moderne et d’aspirations aux libertés d’un nouveau jazz, qu’ils expérimentent en y associant des musiques électroniques qui se dansent, semant quelque chose d'unique et d'improbable. Et de populaire !
En 2014, l’album v.2.0 leur vaut une nomination au Mercury Music Prize. Puis le groupe signe avec le légendaire label de jazz Blue Note, enregistrant et publiant une musique qui a contribué à définir une esthétique de groupe instrumental du 21e siècle - à la fois austère et ludique, futuriste et chaleureuse, capiteuse et corporelle - plaçant GoGo Penguin en dehors des normes de genre. Et pendant tout ce temps, la scène a hissé le groupe en tête d'affiche des festivals du monde entier.
Pourtant, la tension créative qui alimente le travail du groupe depuis toujours commence à poser problème, devenant presque anxiogène. La pandémie est passée par là, empêchant la promotion de leur album en 2020. Puis ils se séparent à l’amiable de leur batteur Rob Turner, envisageant presque de mettre fin au projet. La tragédie sévit dans le monde entier et aussi dans les familles des musiciens où les maladies et les pertes d’être chers s'enchaînent, dans une spirale mortelle. Et au milieu de ces désastres, une naissance et la découverte de la paternité pour l’un établit une nouvelle compréhension entre Chris et Nick. Les deux hommes s’étaient positionnés comme des partenaires créatifs, ils développent désormais un lien plus fort, se soutenant mutuellement. Les graines de Everything Is Going To Be OK ont été plantées dans cette confiance.
Bien qu'ils fassent de la musique ensemble pendant des années, Nick Blacka et Chris Illingworth commencent à travailler comme ils ne l'ont jamais fait auparavant : plus ouverts au hasard, ramassant de nouveaux instruments, brouillant rapidement les choses, générant de nouvelles idées. Le duo contacte alors le batteur Jon Scott (Kairos 4tet, Mulatu Astatke), immédiatement excité par cette perspective. “Nick et Chris avaient ce son que l'on n'obtient que d'une relation musicale de longue date. C'était agréable d'y entrer.”
Ils trouvent également un nouveau partenaire en Alex Buhr, qui lance XXIM Records dans le cadre de Sony Masterworks. Le groupe quitte Blue Note pour répondre à un besoin de changement et à l’envie de prendre un risque, s’affranchissant des attentes de leur ancien label et confiants dans ce qu’ils ont fait jusqu’à maintenant.
La direction du nouveau trio fusionne dans l’EP Between Two Waves sorti en 2022. Une musique qui ressemble à du GoGo Penguin classique, avec le piano d'Illingworth menant à un mélodisme rhapsodique sépia. Dans un morceau comme "Wave Decay", on a un premier aperçu de la façon dont les différentes textures d'Illingworth, la basse de Blacka jouant des contre-lignes mélodiques et l'approche du rythme de Scott, se réunissent pour former une composition.
Les sessions d'écriture de Between Two Waves produisent les noyaux de ce qui va devenir les pierres angulaires de Everything Is Going To Be OK, à l’image des titres “Saturnine” et “Glimmerings”.
Il y a aussi des moments de retour vers le futur disséminés tout au long de l'album. “Friday Film Special” est pour Chris Blacka « une version musicale d'un Polaroid surexposé », sous l'influence de leur amour de longue date pour les classiques du hip-hop instrumental comme Endtroducing de DJ Shadow. Chris et Nick sont géniaux à s'emboîter sur les instruments acoustiques, à superposer des lignes, à créer de l'espace et à tisser ensemble un matériau désormais propulsé par la batterie martiale de Jon Scott.
Parce que seules les personnes impliquées savent vraiment si tout va bien se passer - ou si ce n'est qu'une plaisanterie - Nick Blacka, Chris Illingworth et maintenant Jon Scott sont en mesure de comprendre que ce "OK" qu’ils partagent est à la fois une véritable émotion et une prophétie. Tout ce dont nous pouvons être certains, c'est qu'ils sont sortis d'une expérience majeure, et que la musique qu'ils ont fabriquée aujourd’hui reflète une nouvelle ère qu’ils démarrent, accordés les uns aux autres.