Donso
Donso
Sortie le 7 juin 2010
Label : Comet Records
Il n’existe pas des milliards de méthodes pour faire avancer la musique, mais l’une d’entre elles a fait ses preuves à de nombreuses reprises : mélanger des styles très différents en apparence pour inventer de nouveaux sons. Qu’il s’agisse de la fusion de la pop et de la musique africaine, du jazz et du hip-hop ou encore du rock et de l’électro, c’est souvent dans le cadre de ces expériences que se profile l’avenir de la musique.
Dans cette veine hybride, on retrouve dans le premier album du groupe franco-malien Donso un subtil mélange d’instruments traditionnels, de textures atmosphériques, de sonorités modernes et de grooves hypnotiques, entre blues malien, transe traditionnelle et electro.
Dans cette veine hybride, on retrouve dans le premier album du groupe franco-malien Donso un subtil mélange d’instruments traditionnels, de textures atmosphériques, de sonorités modernes et de grooves hypnotiques, entre blues malien, transe traditionnelle et electro.
Dans cette veine hybride, on retrouve dans le premier album du groupe franco-malien Donso un subtil mélange d’instruments traditionnels, de textures atmosphériques, de sonorités modernes et de grooves hypnotiques, entre blues malien, transe traditionnelle et electro.
Donso se compose de quatre musiciens d’horizons divers qui, en se stimulant les uns les autres, transcendent les codes de ces styles musicaux.
Pierre-Antoine Grison (aka KrazyBaldhead), à la production de l’album, a créé un univers hybride, une sorte d’ovni musical bâti autant sur des matières live que synthétiques. La guitare et le Djele N’Goni de Guimba Kouyaté déroulent leur groove envoûtant tout au long de l’album, comme par exemple sur "Musow", avec ses progressions sinueuses et planantes, ou sur "Djandjigui" et son énergie rock. Thomas Guillaume, au Donso N’Goni et aux percussions, a créé des beats roots qui sont, sur l’album, enveloppés dans des traitements sonores riches et variés. Le son N’goni est comme un fil conducteur qui nous transporte entre le désert malien et les ambiances plus dancefloor des sound systems européens ("Koniya", "Hunters"). On retrouve également sur Donso le sublime joueur de Kora Ballake Sissoko, ainsi que Cheick Thidiane Seck, le génial pianiste et maître des musiques mandingues.
La voix de Gédéon Papa Diarra est la cerise sur le gâteau aux nombreuses strates qu’est Donso.
Entre la ligne de chant pleine de soul de "Tile Ban" et les accents hip-hop de "Musow", on constate que le style vocal africain va bien plus loin que le chant scandé et les arrangements de voix traditionnels qu’on lui associe habituellement. Sur Donso, l’alliance de la musique et des voix laisse entrevoir le futur de la musique africaine. Le groupe n’hésite pas à incorporer des sons synthétiques (comme les boucles que l’on entend sur "Baara" et sur "Djama"), tout en faisant état sur "Koniya", la chanson la plus traditionnelle, de son amour et de son respect pour ses racines.
Cette capacité à se fondre dans l’ancien et le nouveau est rare mais, sur Donso, il apparait clairement qu’il s’agit là de l’une des plus grandes caractéristiques des musiciens du groupe.
Pierre-Antoine Grison a apporté ses talents des deux cotés de la vitre du studio.
Pour les mixes de l’album, le duo qu’il a formé avec l’ingénieur du son Lucas Chauvière s’est efforcé de laisser à chaque instrument toute la place qu’il méritait, tout en créant un son d’ensemble parfaitement cohérent et massif.
En levant le voile sur le futur de l’African beat, Donso prouve qu’en matière de musique, il reste encore beaucoup de choses à faire et à inventer.
Musiciens :
Gédéon Diarra : chant
Pierre-Antoine Grison : programmation, claviers
Thomas Guillaume : Donso N’Goni, percussions
Guimba Kouyaté : guitare, Djele N’Goni
On dit souvent que la qualité d’un groupe est la somme des qualités de chacun, ce qui s’applique parfaitement aux musiciens du groupe Donso. Le premier album du quatuor sortira début juin sur le label Comet.
L’homme qui est, à bien des égards, au cœur du son produit par le quatuor est Pierre-Antoine Grison, plus connu sous le nom de Krazy Baldhead. Originaire du sud de la France, il a d’abord étudié le piano, puis s’est consacré à l’exploration de la musique électronique, avant de s’y jeter corps et âme, à plein temps, en 2002. Il est rapidement repéré et signé par Ed Banger, pour qui il produit trois EP et un album, "The B-Suite", sorti en 2009.
Sa capacité à faire s’entrecroiser une grande variété de styles musicaux a joué un rôle majeur dans la cohérence du son de l’album de Donso.
Également français, le percussionniste Thomas Guillaume goûte pour la première fois aux rythmes de l’Afrique lors d’un concert donné par des percussionnistes burkinabés. Plus qu’intrigué par leur jeu et leur son, il embarque pour le Mali, dans l’optique de s’initier à l’art des percussions Djembé. Mais ce fut finalement du Donso N’Goni qu’il tomba amoureux. Il vécut pendant quatre ans au Mali aux côtés de tribus de chasseurs, perfectionnant ainsi sa maîtrise de l’instrument, avant de retourner vivre en France. Il fait résonner son instrument aux quatre coins de la région parisienne en jouant dans différents groupes de musique malienne. Thomas Guillaume a également contribué à la mise au point d’une méthode d’apprentissage du N’goni. Lui et Pierre Antoine Grison étant voisins, le son du N’Goni passant au travers du mur provoqua la rencontre des deux musiciens et les débuts du projet Donso.
Le guitariste et joueur de Djele N’Goni, Guimba Kouyaté, digne héritier d’une longue tradition malienne, puise son savoir et son art dans la source la plus pure qui soit : ses ancêtres.
Issu d’une des plus illustres familles djéli, son père et son grand père étaient célébrés pour leur maîtrise du Goni. Sa mère, une chanteuse griotte, lui a enseigné l’art d’être musicien… un ancrage musical solide qui transparait de manière évidente dans son jeu. C’est aussi grâce à cet enseignement structuré et traditionnel que Donso est capable de garder une certaine authenticité dans le son, même lorsque des sonorités et des techniques modernes rentrent en jeu dans la musique. Guimba Kouyaté habite entre Paris et Bamako et joue régulièrement avec les musiciens de la diaspora malienne, notamment aux cotés de Cheick Thidiane Seck.
Dernière pierre à l’édifice Donso, Gedeon Papa Diarra est un descendant du roi malien Da Monzon Diarra.
Ayant étudié le chant et la danse dès l’âge de huit ans, Diarra se produit de nombreuses fois sur scène dans le cadre des Biennales de Bamako.
Arrivé en France en 1998, Gedeon Diarra intègre rapidement la compagnie de la chorégraphe Julie Dossavie, avec qui, depuis, il tourne dans le monde entier, en tant que chanteur-danseur.
C’est à la suite de sa rencontre fortuite avec Thomas Guillaume, lorsque ce dernier vivait au Mali, que Pierre Antoine et Thomas pensèrent tout naturellement à Gedeon Diarra pour venir compléter le groupe Donso.
Sa voix, l’alliage d’accents rauques et soul traditionnels et d’un timbre sublime, est tout simplement unique.
Donso se compose de quatre musiciens d’horizons divers qui, en se stimulant les uns les autres, transcendent les codes de ces styles musicaux.
Pierre-Antoine Grison (aka KrazyBaldhead), à la production de l’album, a créé un univers hybride, une sorte d’ovni musical bâti autant sur des matières live que synthétiques. La guitare et le Djele N’Goni de Guimba Kouyaté déroulent leur groove envoûtant tout au long de l’album, comme par exemple sur "Musow", avec ses progressions sinueuses et planantes, ou sur "Djandjigui" et son énergie rock. Thomas Guillaume, au Donso N’Goni et aux percussions, a créé des beats roots qui sont, sur l’album, enveloppés dans des traitements sonores riches et variés. Le son N’goni est comme un fil conducteur qui nous transporte entre le désert malien et les ambiances plus dancefloor des sound systems européens ("Koniya", "Hunters"). On retrouve également sur Donso le sublime joueur de Kora Ballake Sissoko, ainsi que Cheick Thidiane Seck, le génial pianiste et maître des musiques mandingues.
La voix de Gédéon Papa Diarra est la cerise sur le gâteau aux nombreuses strates qu’est Donso.
Entre la ligne de chant pleine de soul de "Tile Ban" et les accents hip-hop de "Musow", on constate que le style vocal africain va bien plus loin que le chant scandé et les arrangements de voix traditionnels qu’on lui associe habituellement. Sur Donso, l’alliance de la musique et des voix laisse entrevoir le futur de la musique africaine. Le groupe n’hésite pas à incorporer des sons synthétiques (comme les boucles que l’on entend sur "Baara" et sur "Djama"), tout en faisant état sur "Koniya", la chanson la plus traditionnelle, de son amour et de son respect pour ses racines.
Cette capacité à se fondre dans l’ancien et le nouveau est rare mais, sur Donso, il apparait clairement qu’il s’agit là de l’une des plus grandes caractéristiques des musiciens du groupe.
Pierre-Antoine Grison a apporté ses talents des deux cotés de la vitre du studio.
Pour les mixes de l’album, le duo qu’il a formé avec l’ingénieur du son Lucas Chauvière s’est efforcé de laisser à chaque instrument toute la place qu’il méritait, tout en créant un son d’ensemble parfaitement cohérent et massif.
En levant le voile sur le futur de l’African beat, Donso prouve qu’en matière de musique, il reste encore beaucoup de choses à faire et à inventer.
Musiciens :
Gédéon Diarra : chant
Pierre-Antoine Grison : programmation, claviers
Thomas Guillaume : Donso N’Goni, percussions
Guimba Kouyaté : guitare, Djele N’Goni
On dit souvent que la qualité d’un groupe est la somme des qualités de chacun, ce qui s’applique parfaitement aux musiciens du groupe Donso. Le premier album du quatuor sortira début juin sur le label Comet.
L’homme qui est, à bien des égards, au cœur du son produit par le quatuor est Pierre-Antoine Grison, plus connu sous le nom de Krazy Baldhead. Originaire du sud de la France, il a d’abord étudié le piano, puis s’est consacré à l’exploration de la musique électronique, avant de s’y jeter corps et âme, à plein temps, en 2002. Il est rapidement repéré et signé par Ed Banger, pour qui il produit trois EP et un album, "The B-Suite", sorti en 2009.
Sa capacité à faire s’entrecroiser une grande variété de styles musicaux a joué un rôle majeur dans la cohérence du son de l’album de Donso.
Également français, le percussionniste Thomas Guillaume goûte pour la première fois aux rythmes de l’Afrique lors d’un concert donné par des percussionnistes burkinabés. Plus qu’intrigué par leur jeu et leur son, il embarque pour le Mali, dans l’optique de s’initier à l’art des percussions Djembé. Mais ce fut finalement du Donso N’Goni qu’il tomba amoureux. Il vécut pendant quatre ans au Mali aux côtés de tribus de chasseurs, perfectionnant ainsi sa maîtrise de l’instrument, avant de retourner vivre en France. Il fait résonner son instrument aux quatre coins de la région parisienne en jouant dans différents groupes de musique malienne. Thomas Guillaume a également contribué à la mise au point d’une méthode d’apprentissage du N’goni. Lui et Pierre Antoine Grison étant voisins, le son du N’Goni passant au travers du mur provoqua la rencontre des deux musiciens et les débuts du projet Donso.
Le guitariste et joueur de Djele N’Goni, Guimba Kouyaté, digne héritier d’une longue tradition malienne, puise son savoir et son art dans la source la plus pure qui soit : ses ancêtres.
Issu d’une des plus illustres familles djéli, son père et son grand père étaient célébrés pour leur maîtrise du Goni. Sa mère, une chanteuse griotte, lui a enseigné l’art d’être musicien… un ancrage musical solide qui transparait de manière évidente dans son jeu. C’est aussi grâce à cet enseignement structuré et traditionnel que Donso est capable de garder une certaine authenticité dans le son, même lorsque des sonorités et des techniques modernes rentrent en jeu dans la musique. Guimba Kouyaté habite entre Paris et Bamako et joue régulièrement avec les musiciens de la diaspora malienne, notamment aux cotés de Cheick Thidiane Seck.
Dernière pierre à l’édifice Donso, Gedeon Papa Diarra est un descendant du roi malien Da Monzon Diarra.
Ayant étudié le chant et la danse dès l’âge de huit ans, Diarra se produit de nombreuses fois sur scène dans le cadre des Biennales de Bamako.
Arrivé en France en 1998, Gedeon Diarra intègre rapidement la compagnie de la chorégraphe Julie Dossavie, avec qui, depuis, il tourne dans le monde entier, en tant que chanteur-danseur.
C’est à la suite de sa rencontre fortuite avec Thomas Guillaume, lorsque ce dernier vivait au Mali, que Pierre Antoine et Thomas pensèrent tout naturellement à Gedeon Diarra pour venir compléter le groupe Donso.
Sa voix, l’alliage d’accents rauques et soul traditionnels et d’un timbre sublime, est tout simplement unique.