Don Cherry & Latif Khan
Music / Sangam
Sortie le 14 novembre 2025
Label: Heavenly Sweetness
● Nouveau Master Vinyle 2025 depuis les bandes originales
● Ce disque inconnu et oublié de Don Cherry ressort plus de 30 ans après son enregistrement.
● Avec Liner notes et photos inédites de l’enregistrement.
● L’un des meilleurs enregistrements de Don Cherry à rapprocher de la triologie CODONA.
● Ce disque inconnu et oublié de Don Cherry ressort plus de 30 ans après son enregistrement.
● Avec Liner notes et photos inédites de l’enregistrement.
● L’un des meilleurs enregistrements de Don Cherry à rapprocher de la triologie CODONA.
Un nouveau master vinyle 2025 pour la réédition de cet album oublié de Don Cherry enregistré à Paris en 1978. Un des disques les plus rares du trompettiste et l’une de ses œuvres majeures pour les « happy few » qui possèdent le disque.
Une rencontre au sommet avec le percussionniste indien Latif Khan, produit par Martin Meissonier et Pierre Lattes.
Don Cherry, armé d'un solide appétit musical et d'une imagination sans faille, se fit d'abord connaître - mais pas toujours comprendre - aux côtés d'Ornette Coleman comme trompettiste ou cornettiste. A Los Angeles puis New York, on le trouve au cœur de cette révolution de l'improvisation basée sur la mélodie plutôt que l'harmonie et baptisée « Free Jazz », ultime développement structurel du jazz américain. Il devint peu à peu le chantre des mélanges improbables; au fur et à mesure de l'intégration à son sty le de toute une kyrielle d'instruments «exotiques» et surtout des cultures auxquelles ils se rattachent. En vrac: Inde, Brésil, Afrique, Indonésie et même Chine.
L'époque était venue pour l'émergence de la « worldmusic » : avec le recul un patchwork d'une riche fantaisie, de la séduction, mais, le pittoresque épuisé, souvent peu de substance. Chez Don Cherry par contre l'implication est profonde, liée à son engagement personnel pour une vision planétaire de l'art, et de la condition humaine. Rien d'anecdotique. On peut spéculer sur le rapport entre ses origines familiales et cette exceptionnelle ouverture d'esprit. Mais le talent, il est bien à lui seul.
Ustad Ahmed Latif Khan, de la garana (dynastie de musiciens) de Delhi, faisait partie de cette nouvelle génération d'accompagnateurs (percussionnistes, joueurs de sarangi, flûtistes etc.) qui avaient étendu les capacités techniques et conceptuelles de leurs prédécesseurs pour pouvoir se faire apprécier comme solistes, et bientôt tenter l'aventure internationale. Parmi ceux- ci, Latif se distingue par un goût prononcé pour des cellules rythmiques irrégulières, très syncopées, d'une grande variété et originalité.
Don et Larif ne s’étaient jamais rencontrés avec l’enregistrement mais les deux musiciens se sont vite reconnus comme des pairs dans le calme, la concentration... et la rigolade. Don savait manifestement ce qu'il voulait faire, et rien ne semblait causer de difficulté à Latif, qui comprenait tout de suite les intentions de l'américain, faisait chauffer ses doigts à une vitesse effarante, et dont l'oreille parfaite faisait de lui tout naturellement l'accordeur des instruments disparates de la panoplie de Don avec ceux trouvés dans le studio, piano de concert, orgue Hammond B3 ou timbales d'orchestre chromatiques.
Une rencontre au sommet avec le percussionniste indien Latif Khan, produit par Martin Meissonier et Pierre Lattes.
Don Cherry, armé d'un solide appétit musical et d'une imagination sans faille, se fit d'abord connaître - mais pas toujours comprendre - aux côtés d'Ornette Coleman comme trompettiste ou cornettiste. A Los Angeles puis New York, on le trouve au cœur de cette révolution de l'improvisation basée sur la mélodie plutôt que l'harmonie et baptisée « Free Jazz », ultime développement structurel du jazz américain. Il devint peu à peu le chantre des mélanges improbables; au fur et à mesure de l'intégration à son sty le de toute une kyrielle d'instruments «exotiques» et surtout des cultures auxquelles ils se rattachent. En vrac: Inde, Brésil, Afrique, Indonésie et même Chine.
L'époque était venue pour l'émergence de la « worldmusic » : avec le recul un patchwork d'une riche fantaisie, de la séduction, mais, le pittoresque épuisé, souvent peu de substance. Chez Don Cherry par contre l'implication est profonde, liée à son engagement personnel pour une vision planétaire de l'art, et de la condition humaine. Rien d'anecdotique. On peut spéculer sur le rapport entre ses origines familiales et cette exceptionnelle ouverture d'esprit. Mais le talent, il est bien à lui seul.
Ustad Ahmed Latif Khan, de la garana (dynastie de musiciens) de Delhi, faisait partie de cette nouvelle génération d'accompagnateurs (percussionnistes, joueurs de sarangi, flûtistes etc.) qui avaient étendu les capacités techniques et conceptuelles de leurs prédécesseurs pour pouvoir se faire apprécier comme solistes, et bientôt tenter l'aventure internationale. Parmi ceux- ci, Latif se distingue par un goût prononcé pour des cellules rythmiques irrégulières, très syncopées, d'une grande variété et originalité.
Don et Larif ne s’étaient jamais rencontrés avec l’enregistrement mais les deux musiciens se sont vite reconnus comme des pairs dans le calme, la concentration... et la rigolade. Don savait manifestement ce qu'il voulait faire, et rien ne semblait causer de difficulté à Latif, qui comprenait tout de suite les intentions de l'américain, faisait chauffer ses doigts à une vitesse effarante, et dont l'oreille parfaite faisait de lui tout naturellement l'accordeur des instruments disparates de la panoplie de Don avec ceux trouvés dans le studio, piano de concert, orgue Hammond B3 ou timbales d'orchestre chromatiques.