Dawda Jobarteh
Transitional Times
Sortie le 14 octobre 2016
Label : Sterns Music
“marvellous kora playing” fRoots
“an impressive debut” London Evening Standard
“an album of such delicacy and beauty” ***** Songlines
“a gorgeous synthesis of the old and the new” AllAboutJazz
Bien que ce ne soit pas évident lorsqu’on le rencontre, Dawda Jobarteh prend son héritage griot très au sérieux, et en tant que petit-fils d’Alhaji Bai Konte et fils d’Amadou Bansang Jobarteh, il est l’épicentre de l’aristocratie musicale gambienne. Bai Konte est à l’origine d’une partie du répertoire de kora classique toujours joué aujourd’hui, et il fut l’un des premiers joueurs de kora à partir en tournée aux Etats-Unis en tant qu’artiste solo. Amadou Bansang Jobarteh était le musicien favori du premier président Gambien, Dawda Jawara, à qui Dawda Jobarteh doit son prénom. Mais les musiciens héritiers d’Afrique de l’Ouest n’étant pas vraiment rares, en quoi Dawda se distingue-t-il de ses pairs ?
“an impressive debut” London Evening Standard
“an album of such delicacy and beauty” ***** Songlines
“a gorgeous synthesis of the old and the new” AllAboutJazz
Bien que ce ne soit pas évident lorsqu’on le rencontre, Dawda Jobarteh prend son héritage griot très au sérieux, et en tant que petit-fils d’Alhaji Bai Konte et fils d’Amadou Bansang Jobarteh, il est l’épicentre de l’aristocratie musicale gambienne. Bai Konte est à l’origine d’une partie du répertoire de kora classique toujours joué aujourd’hui, et il fut l’un des premiers joueurs de kora à partir en tournée aux Etats-Unis en tant qu’artiste solo. Amadou Bansang Jobarteh était le musicien favori du premier président Gambien, Dawda Jawara, à qui Dawda Jobarteh doit son prénom. Mais les musiciens héritiers d’Afrique de l’Ouest n’étant pas vraiment rares, en quoi Dawda se distingue-t-il de ses pairs ?
Bien que ce ne soit pas évident lorsqu’on le rencontre, Dawda Jobarteh prend son héritage griot très au sérieux, et en tant que petit-fils d’Alhaji Bai Konte et fils d’Amadou Bansang Jobarteh, il est l’épicentre de l’aristocratie musicale gambienne. Bai Konte est à l’origine d’une partie du répertoire de kora classique toujours joué aujourd’hui, et il fut l’un des premiers joueurs de kora à partir en tournée aux Etats-Unis en tant qu’artiste solo. Amadou Bansang Jobarteh était le musicien favori du premier président Gambien, Dawda Jawara, à qui Dawda Jobarteh doit son prénom. Mais les musiciens héritiers d’Afrique de l’Ouest n’étant pas vraiment rares, en quoi Dawda se distingue-t-il de ses pairs ?
Dawda habite à présent au Danemark. C’est là-bas qu’il s’est marié et s’est installé dans sa maison. C’est là-bas qu’il a troqué les cérémonies de mariage et de circoncision que ses oncles Malamini Jobarteh et Dembo Konté célébraient dans la Gambie rurale pour des ateliers pédagogiques en Scandinavie avec le bassiste Moussa Diallo, ou des performances free-jazz avec le batteur Stefan Pasborg. C’est également au Danemark qu’il a se produire lors de festivals de rock comme Rosklide, puis dans le monde entier sur des scènes d’Afrique de l’Est ou et dans des clubs à New Delhi, en Inde.
Comme une nécessité, la vision du monde de Dawda est moderne et ouverte d’esprit. Ses préoccupations ne concernent pas la généalogie d’une élite locale, mais davantage l’impact de l’économie mondiale sur tous. Le titre Bright Sky Over Monrovia est issu d’une commande de partition musicale pour une production théâtre à propos des diamants de conflits (« blood diamants »). Le titre Efo évoque la frustration des politiques frontalières imposées au niveau national et qui touchent directement les individus. Cela dit, son approche n’est pas uniquement polémique. Alors qu’il critique la polygamie dans sa chanson Mba Sina en hommage à la co-épouse de sa mère, il est en mesure d’exprimer des nuances qui laissent place à une interprétation plus modérée.
Aujourd’hui il est peut-être plus commun pour les artistes hip-hop africains et sud-américains de la nouvelle génération de s’exprimer sur certaines de ces questions. Mais la musique de Dawda est encore solidement ancrée dans la tradition, et lorsqu’il regarde vers le monde extérieur, il le fait dans l’univers plus organique du jazz. Ce n’est pas un hasard si le titre de l’album est aussi celui de l’un de ses morceaux, une version du titre « Transition » de John Coltrane, ou que l’on retrouve un duo d’improvisation en roue libre de percussions et de kora.
Mais avant tout, Transitional Times, le second album de Dawda avec Sterns, est profondément personnel. Comme le fait remarquer Dawda lui-même, la plupart des voix et des instrumentaux de Kora étant enregistrés chez lui et sur plusieurs années, « Cet enregistrement a été la bande-originale des rêves de ma femme et de mes enfants pendant des années ». Nous vous le recommandons.
Dawda habite à présent au Danemark. C’est là-bas qu’il s’est marié et s’est installé dans sa maison. C’est là-bas qu’il a troqué les cérémonies de mariage et de circoncision que ses oncles Malamini Jobarteh et Dembo Konté célébraient dans la Gambie rurale pour des ateliers pédagogiques en Scandinavie avec le bassiste Moussa Diallo, ou des performances free-jazz avec le batteur Stefan Pasborg. C’est également au Danemark qu’il a se produire lors de festivals de rock comme Rosklide, puis dans le monde entier sur des scènes d’Afrique de l’Est ou et dans des clubs à New Delhi, en Inde.
Comme une nécessité, la vision du monde de Dawda est moderne et ouverte d’esprit. Ses préoccupations ne concernent pas la généalogie d’une élite locale, mais davantage l’impact de l’économie mondiale sur tous. Le titre Bright Sky Over Monrovia est issu d’une commande de partition musicale pour une production théâtre à propos des diamants de conflits (« blood diamants »). Le titre Efo évoque la frustration des politiques frontalières imposées au niveau national et qui touchent directement les individus. Cela dit, son approche n’est pas uniquement polémique. Alors qu’il critique la polygamie dans sa chanson Mba Sina en hommage à la co-épouse de sa mère, il est en mesure d’exprimer des nuances qui laissent place à une interprétation plus modérée.
Aujourd’hui il est peut-être plus commun pour les artistes hip-hop africains et sud-américains de la nouvelle génération de s’exprimer sur certaines de ces questions. Mais la musique de Dawda est encore solidement ancrée dans la tradition, et lorsqu’il regarde vers le monde extérieur, il le fait dans l’univers plus organique du jazz. Ce n’est pas un hasard si le titre de l’album est aussi celui de l’un de ses morceaux, une version du titre « Transition » de John Coltrane, ou que l’on retrouve un duo d’improvisation en roue libre de percussions et de kora.
Mais avant tout, Transitional Times, le second album de Dawda avec Sterns, est profondément personnel. Comme le fait remarquer Dawda lui-même, la plupart des voix et des instrumentaux de Kora étant enregistrés chez lui et sur plusieurs années, « Cet enregistrement a été la bande-originale des rêves de ma femme et de mes enfants pendant des années ». Nous vous le recommandons.