David Walters
Ti Love
Sortie le 30 janvier 2026
Label: Heavenly Sweetness
Retour du musicien-globe-trotteur, David Walters. Le chanteur multi-instrumentiste capte depuis deux décennies les pulsations du monde et les traduit dans son créole musical. Une ‘langue mêlée’ à base de folk (racine) et beats électroniques. Deux ans après Soul Tropical, Il a pris son temps, ses alliés et trouvé son ton, sa douceur. Le voici qui se révèle et nous déclare son Ti Love.
Retour du musicien-globe-trotteur, David Walters. Le chanteur multi-instrumentiste capte depuis deux décennies les pulsations du monde et les traduit dans son créole musical. Une ‘langue mêlée’ à base de folk (racine) et beats électroniques. Deux ans après Soul Tropical, Il a pris son temps, ses alliés et trouvé son ton, sa douceur. Le voici qui se révèle et nous déclare son Ti Love.
“PERDRE ET GAGNER SANS S'ÉLOIGNER DE SOI MÊME” Cette maxime du rappeur Oxmo Puccino aura accompagné la composition de ce disque. Avec Ti Love, David Walters a pris son temps et trouvé son ton, sa vérité … en équipe. Ti Love en créole évoque l’amour fraternel, l’acte généreux, la main tendue. Un disque rempli de vie, porté par la pulsation du tambour qui embrasse celles du cœur. C’est dans le village martiniquais où il a dispersé les cendres de sa mère disparue que le multi-instrumentiste est parti écrire Ti Love. Un disque rempli aussi de l’énergie des concerts, des sessions de son d’un studio-maison de vie de Fort de France, et qui entre les rythmes, raconte avec une grande douceur le lâcher prise, l’acceptation de la perte, la résilience. En Martinique, David Walters fera deux résidences d’un mois.
À Fort de France, près du port, se trouve le Manoir des Artistes, bouillonnant studio d’enregistrement. Là, les murs tremblent au son du shatta et du dancehall. Les portes sont ouvertes, la musique se vit et les “retours sur compo” des autres producteurs sont immédiats, à l’opposé l'isolement souvent associé au studio. C’est dans ce bain ultra stimulant que le multi-instrumentiste enregistre les démos de Ti Love avec pour premier complice Neeweed, jeune producteur de 25 ans, expert en gospel, rencontré quelques mois plus tôt lors du festival Martinique Jazz. Une influence que l’on retrouve sur Tchembé Kow, un morceau dans lequel on peut entendre du shatta avant une échappée kompa.
Voilà pour l'étape N°1, car de ce disque, le multi-instrumentiste dit : “J’ai mis trois ans pour l’écrire. J’ai refait, remanié et je suis heureux de m’être écouté et d’avoir pris le temps. J’ai trouvé un super allié en Guts qui signe la direction artistique du disque.” David s’entoure pour se raconter au mieux, une grande conversation musicale orchestrée par Guts.
Si David appelle ses amis Izem et Art Of Tones, Guts va lui donner son “Ti love”, comprenez, coup de main. À l’instar du californien Captain Planet qu’il lui avait présenté quelques années plus tôt, il invite d'autres producteurs à travailler avec David. C’est le cas de l’allemand Bluestaeb, que l'on retrouve sur deux titres : le très entraînant disco-funk Mr Maraboo et Kité Koulé, premier single sur lequel David convie le père du blufunk, Keziah Jones.
De Bluestaeb, David apprécie la précision et la finesse, tout comme celles de Blundetto qui signe lui aussi deux morceaux, le reggae Voodoo Love, hommage de David à Studio One et le très doux et résilient Bon Voyage qui clôture le disque et une histoire... “C’est de l'orfèvrerie, je n’ai rien repris.”
Et pourtant, Ti Love, sorti quasiment 20 ans après son AWA, a été retouché dans la dernière ligne droite, comme pour mieux coller à sa réalité, être au plus proche de lui, il décide de reprendre à nouveau les morceaux, on lui accorde. La diva malienne Fatoumata Diawara ouvre ce dernier tour de piste de l’ex-athlète.
Pour agencer les différents rythmes qui portent l’album (afro-funk, afro-disco, shatta, reggae, afro-rock) David s’est fait son film, à chaque titre, une scène dans un club imaginaire de bord de mer. Un club dont la caméra s'éloigne pour rejoindre la plage sur les deux derniers morceaux, les deux aurevoirs celui d’un amour, qu’on se résout à lâcher dans la paix et la douceur et celui à sa mère, Ti Siren, dont la voix l’a appelé du fond marin un soir de pleine lune. Une conversation avec l’au-delà épaulée par Philo, l’incontournable conteur et répondeur du tambour bélè martiniquais. C’est dans ces lâcher-prise que David Walters trouve sa vérité. Dans ce va-et-vient entre les battements de pied et ceux d’un cœur en paix.
“PERDRE ET GAGNER SANS S'ÉLOIGNER DE SOI MÊME” Cette maxime du rappeur Oxmo Puccino aura accompagné la composition de ce disque. Avec Ti Love, David Walters a pris son temps et trouvé son ton, sa vérité … en équipe. Ti Love en créole évoque l’amour fraternel, l’acte généreux, la main tendue. Un disque rempli de vie, porté par la pulsation du tambour qui embrasse celles du cœur. C’est dans le village martiniquais où il a dispersé les cendres de sa mère disparue que le multi-instrumentiste est parti écrire Ti Love. Un disque rempli aussi de l’énergie des concerts, des sessions de son d’un studio-maison de vie de Fort de France, et qui entre les rythmes, raconte avec une grande douceur le lâcher prise, l’acceptation de la perte, la résilience. En Martinique, David Walters fera deux résidences d’un mois.
À Fort de France, près du port, se trouve le Manoir des Artistes, bouillonnant studio d’enregistrement. Là, les murs tremblent au son du shatta et du dancehall. Les portes sont ouvertes, la musique se vit et les “retours sur compo” des autres producteurs sont immédiats, à l’opposé l'isolement souvent associé au studio. C’est dans ce bain ultra stimulant que le multi-instrumentiste enregistre les démos de Ti Love avec pour premier complice Neeweed, jeune producteur de 25 ans, expert en gospel, rencontré quelques mois plus tôt lors du festival Martinique Jazz. Une influence que l’on retrouve sur Tchembé Kow, un morceau dans lequel on peut entendre du shatta avant une échappée kompa.
Voilà pour l'étape N°1, car de ce disque, le multi-instrumentiste dit : “J’ai mis trois ans pour l’écrire. J’ai refait, remanié et je suis heureux de m’être écouté et d’avoir pris le temps. J’ai trouvé un super allié en Guts qui signe la direction artistique du disque.” David s’entoure pour se raconter au mieux, une grande conversation musicale orchestrée par Guts.
Si David appelle ses amis Izem et Art Of Tones, Guts va lui donner son “Ti love”, comprenez, coup de main. À l’instar du californien Captain Planet qu’il lui avait présenté quelques années plus tôt, il invite d'autres producteurs à travailler avec David. C’est le cas de l’allemand Bluestaeb, que l'on retrouve sur deux titres : le très entraînant disco-funk Mr Maraboo et Kité Koulé, premier single sur lequel David convie le père du blufunk, Keziah Jones.
De Bluestaeb, David apprécie la précision et la finesse, tout comme celles de Blundetto qui signe lui aussi deux morceaux, le reggae Voodoo Love, hommage de David à Studio One et le très doux et résilient Bon Voyage qui clôture le disque et une histoire... “C’est de l'orfèvrerie, je n’ai rien repris.”
Et pourtant, Ti Love, sorti quasiment 20 ans après son AWA, a été retouché dans la dernière ligne droite, comme pour mieux coller à sa réalité, être au plus proche de lui, il décide de reprendre à nouveau les morceaux, on lui accorde. La diva malienne Fatoumata Diawara ouvre ce dernier tour de piste de l’ex-athlète.
Pour agencer les différents rythmes qui portent l’album (afro-funk, afro-disco, shatta, reggae, afro-rock) David s’est fait son film, à chaque titre, une scène dans un club imaginaire de bord de mer. Un club dont la caméra s'éloigne pour rejoindre la plage sur les deux derniers morceaux, les deux aurevoirs celui d’un amour, qu’on se résout à lâcher dans la paix et la douceur et celui à sa mère, Ti Siren, dont la voix l’a appelé du fond marin un soir de pleine lune. Une conversation avec l’au-delà épaulée par Philo, l’incontournable conteur et répondeur du tambour bélè martiniquais. C’est dans ces lâcher-prise que David Walters trouve sa vérité. Dans ce va-et-vient entre les battements de pied et ceux d’un cœur en paix.