Daora
Underground Sounds of Urban Brasil Hip-Hop, Beats, Afro & Dub
Sortie 24 juin 2013
Label : Mais Um Discos
DAO-RA (adjectif), argot de Sao Paulo, terme qui désigne quelque chose d’extrêmement cool. C’est aussi une double compilation proposée par le label anglais Mais Um Discos, considéré comme LE label des sons les plus excitants et novateurs du Brésil du XXIe siècle.
Compilé par l’eminent pauliste RODRIGO BRANDAO, ce double CD fait suite à l’incroyable première compilation du label : « OI ! A NOVA MUSICA BRASILEIRA »
Compilé par l’eminent pauliste RODRIGO BRANDAO, ce double CD fait suite à l’incroyable première compilation du label : « OI ! A NOVA MUSICA BRASILEIRA »
Mais Um Discos announces Daora : Underground Sounds Of Urban Brasil – Hip-Hop, Beats, Afro & Dub, the next compilation after their acclaimed Oi ! A Nova Musica Brasileira.
Dao∙ra (adj.) Brasilian. Slang. 1. Sao Paulo term for something that’s dope.
Daora is a 2CD collection of the freshest hip-hop, leftfield beats, afrobeat and dub-influenced sounds from Brasil. The album comes out on 24th June through Mais Um Discos, a UK based label that has become renowned for cherry picking the most exciting and original new sounds from 21st century Brasil.
Compiled by respected Sao Paulo beat-head Rodrigo Brandao – who has collaborated with members of The Roots, Afro-beat master Tony Allen, producer Prince Paul (De La Soul) and artists from the Ninja Tune and Big Dada stables – Daora features 32 tracks that represent the musicians, MCs and beat-heads making some of the most thrilling urban music in “the alternative lanes of Brasil’s third world megalopoli”.
Rodrigo explains : "Blending both the foundations of boom-bap and Brasilian rhythmic and melodic heritage, Daora is an introduction to the most cutting-edge beat culture + percussive oriented music coming out of Brasil today.”
While a previous generation mimicked American trends a new breed of Brasilian urbanites that have grown up with native icons like Chico Science, DJ Marky and Sabotage are proudly looking inward and beyond. To them the latest Big Boi video is just as important as a newly rediscovered Arthur Verocai or Marcos Valle album. “It has become more of a blending process”, Rodrigo states, “the scene now is that everybody is trying to blur the boundaries”.
With a mix of samba roots and laidback lyrical flow, Espião’s ‘Cada Um, Cada Um’ starts the journey into Brazilian beats, rhymes and life on disc one with other highlights including a spiritual offering from Brazilian superstar MC Criolo (who received rave reviews for his 2012 album Nó na Orelha) & M Takara 3’s cowbell-driven chaotics.
Disc two takes a more Afro and dubwise direction kicking off with Rodrigo Campos’s Afro-beat homage to Bahia, the African heart of Brazil, before taking in other highlights such as hyped Brazilian orchestra Bixiga 70’s rattling Afro-Latin banger and the Tom Zé written track ‘Musico’ by Lucas Santtana, who released his sophomore album earlier this year via Mais Um Discos.
Just as Rio’s baile funk pioneers took influence from the Miami Bass scene to create something original and uniquely Brazilian – the artists featured on Daora are too looking abroad to create a wildly intoxicating and progressive sound rooted in the foundations of the sprawling cities they inhabit.
Dao∙ra (adj.) Brasilian. Slang. 1. Sao Paulo term for something that’s dope.
Daora is a 2CD collection of the freshest hip-hop, leftfield beats, afrobeat and dub-influenced sounds from Brasil. The album comes out on 24th June through Mais Um Discos, a UK based label that has become renowned for cherry picking the most exciting and original new sounds from 21st century Brasil.
Compiled by respected Sao Paulo beat-head Rodrigo Brandao – who has collaborated with members of The Roots, Afro-beat master Tony Allen, producer Prince Paul (De La Soul) and artists from the Ninja Tune and Big Dada stables – Daora features 32 tracks that represent the musicians, MCs and beat-heads making some of the most thrilling urban music in “the alternative lanes of Brasil’s third world megalopoli”.
Rodrigo explains : "Blending both the foundations of boom-bap and Brasilian rhythmic and melodic heritage, Daora is an introduction to the most cutting-edge beat culture + percussive oriented music coming out of Brasil today.”
While a previous generation mimicked American trends a new breed of Brasilian urbanites that have grown up with native icons like Chico Science, DJ Marky and Sabotage are proudly looking inward and beyond. To them the latest Big Boi video is just as important as a newly rediscovered Arthur Verocai or Marcos Valle album. “It has become more of a blending process”, Rodrigo states, “the scene now is that everybody is trying to blur the boundaries”.
With a mix of samba roots and laidback lyrical flow, Espião’s ‘Cada Um, Cada Um’ starts the journey into Brazilian beats, rhymes and life on disc one with other highlights including a spiritual offering from Brazilian superstar MC Criolo (who received rave reviews for his 2012 album Nó na Orelha) & M Takara 3’s cowbell-driven chaotics.
Disc two takes a more Afro and dubwise direction kicking off with Rodrigo Campos’s Afro-beat homage to Bahia, the African heart of Brazil, before taking in other highlights such as hyped Brazilian orchestra Bixiga 70’s rattling Afro-Latin banger and the Tom Zé written track ‘Musico’ by Lucas Santtana, who released his sophomore album earlier this year via Mais Um Discos.
Just as Rio’s baile funk pioneers took influence from the Miami Bass scene to create something original and uniquely Brazilian – the artists featured on Daora are too looking abroad to create a wildly intoxicating and progressive sound rooted in the foundations of the sprawling cities they inhabit.
ARTICLE PARU DANS MONDOMIX (MARS/AVRIL 2013) et sur MONDOMIX.COM
http://www.mondomix.com/fr/news/mais-um-discos-le-label-du-nouveau-bresil
Mais um discos, le label du nouveau Brésil
Davantage qu’un simple label de musique brésilienne de plus, Mais Um Discos est devenu en trois ans le premier ambassadeur des nouveaux sons du Brésil, Lucas Santtana en tête.
« Recherche perruque pour le torse », peut-on lire sur le profil de son compte Skype. En plein carnaval, Lewis Robinson redouble d’imagination pour se fondre dans la foule des rues de Recife, où il a officiellement débarqué en voyage professionnel pour participer au salon Porto Musical, cette déclinaison brésilienne du Womex organisée une semaine avant le début des festivités. Sans complexe ni sans humour, le producteur londonien, aussi connu sous son alias de DJ Mais Um Gringo (« Un Gringo de plus »), s’amuse des clichés réciproques entre le Brésil et les pays du nord. On doit pourtant à son label Mais Um Discos l’édition d’une radiographie inédite de la création musicale du géant sud-américain.
« J’ai commencé par travailler pour Far Out Recordings, qui est spécialisé dans la musique brésilienne mais axé principalement sur des sonorités jazz et soul-funk, explique Robinson. A la fin de mon contrat, je me suis rendu compte qu’il était impossible de trouver chez un disquaire londonien une compilation qui reflète la diversité de la scène actuelle du Brésil. J’ai alors eu la chance de pouvoir parcourir le pays pendant plusieurs mois afin de récolter le plus de musique possible sur l’ensemble du territoire ». Plutôt que de se limiter à Rio, Sao Paulo ou Salvador, la compilation Oi ! A Nova Musica Brasileira ! sortie en 2010 invite en effet à découvrir des projets de Belém, Macapá ou Porto Alegre. Loin de se réduire aux rythmes de la samba et de la bossa nova, le disque parle « Tropicalia, Manguebeat, Tecnobrega, Carimbó, Guitarrada, Punk Forró, Trip Hop, Musica Regional… », pour ne citer que quelques uns des styles déclinés sur ses deux CD. Si beaucoup des noms retenus sont inconnus du grand public brésilien, d’autres font figure d’artistes chevronnés dont la réputation n’a pas encore franchi les frontières du pays. C’est le cas de Lucas Santtana, que les deux albums publiés par Mais Um Discos ont consacré révélation d’une nouvelle génération tropicaliste.
A l’image de sa première compilation, la ligne défendue par le label mise sur un éclectisme radical, pour autant que ces projets « conservent une identité brésilienne en même temps que contemporaine, en phase avec le reste du monde ». En témoigne un catalogue encore en friche - il n’a que trois ans - mais où se côtoient déjà les vétérans du rock Arnaldo Antunes et Edgard Sandurra, en escapade malienne auprès de Toumani Diabaté sur le projet A Curva da Cintura, l’égérie tecnobrega Gaby Amarantos, le retour du pionnier de l’électro DJ Dolores aka STANK pour l’occasion, et la découverte du jeune combo pop-rock Graveola, originaire de Belo Horizonte. 2013 devrait nous réserver son lot de nouveaux plaisirs, avec les sorties du dernier Siba et d’une compilation de hip hop par Rodrigo Brandão du Mamelo Sound Sytem.
Y.R.
Et aussi sur le web :
● le site web de Mais Um Discos
http://www.maisumdiscos.com
http://www.mondomix.com/fr/news/mais-um-discos-le-label-du-nouveau-bresil
Mais um discos, le label du nouveau Brésil
Davantage qu’un simple label de musique brésilienne de plus, Mais Um Discos est devenu en trois ans le premier ambassadeur des nouveaux sons du Brésil, Lucas Santtana en tête.
« Recherche perruque pour le torse », peut-on lire sur le profil de son compte Skype. En plein carnaval, Lewis Robinson redouble d’imagination pour se fondre dans la foule des rues de Recife, où il a officiellement débarqué en voyage professionnel pour participer au salon Porto Musical, cette déclinaison brésilienne du Womex organisée une semaine avant le début des festivités. Sans complexe ni sans humour, le producteur londonien, aussi connu sous son alias de DJ Mais Um Gringo (« Un Gringo de plus »), s’amuse des clichés réciproques entre le Brésil et les pays du nord. On doit pourtant à son label Mais Um Discos l’édition d’une radiographie inédite de la création musicale du géant sud-américain.
« J’ai commencé par travailler pour Far Out Recordings, qui est spécialisé dans la musique brésilienne mais axé principalement sur des sonorités jazz et soul-funk, explique Robinson. A la fin de mon contrat, je me suis rendu compte qu’il était impossible de trouver chez un disquaire londonien une compilation qui reflète la diversité de la scène actuelle du Brésil. J’ai alors eu la chance de pouvoir parcourir le pays pendant plusieurs mois afin de récolter le plus de musique possible sur l’ensemble du territoire ». Plutôt que de se limiter à Rio, Sao Paulo ou Salvador, la compilation Oi ! A Nova Musica Brasileira ! sortie en 2010 invite en effet à découvrir des projets de Belém, Macapá ou Porto Alegre. Loin de se réduire aux rythmes de la samba et de la bossa nova, le disque parle « Tropicalia, Manguebeat, Tecnobrega, Carimbó, Guitarrada, Punk Forró, Trip Hop, Musica Regional… », pour ne citer que quelques uns des styles déclinés sur ses deux CD. Si beaucoup des noms retenus sont inconnus du grand public brésilien, d’autres font figure d’artistes chevronnés dont la réputation n’a pas encore franchi les frontières du pays. C’est le cas de Lucas Santtana, que les deux albums publiés par Mais Um Discos ont consacré révélation d’une nouvelle génération tropicaliste.
A l’image de sa première compilation, la ligne défendue par le label mise sur un éclectisme radical, pour autant que ces projets « conservent une identité brésilienne en même temps que contemporaine, en phase avec le reste du monde ». En témoigne un catalogue encore en friche - il n’a que trois ans - mais où se côtoient déjà les vétérans du rock Arnaldo Antunes et Edgard Sandurra, en escapade malienne auprès de Toumani Diabaté sur le projet A Curva da Cintura, l’égérie tecnobrega Gaby Amarantos, le retour du pionnier de l’électro DJ Dolores aka STANK pour l’occasion, et la découverte du jeune combo pop-rock Graveola, originaire de Belo Horizonte. 2013 devrait nous réserver son lot de nouveaux plaisirs, avec les sorties du dernier Siba et d’une compilation de hip hop par Rodrigo Brandão du Mamelo Sound Sytem.
Y.R.
Et aussi sur le web :
● le site web de Mais Um Discos
http://www.maisumdiscos.com