Ceu
Live Ao Vivo
Sortie le 16 octobre 2015
Label : Six Degrees
Pour fêter ses dix ans de musique, la brésilienne Céu s’est produite devant un public enthousiaste dans son quartier natal de São Paulo. De ce concert est né un quinze titres, Live (Six Degrees Records), un parcours délicieux au travers des trois albums qui ont concouru à faire d’elle une star internationale.
Pour fêter ses dix ans de musique, la brésilienne Céu s’est produite devant un public enthousiaste dans son quartier natal de São Paulo. De ce concert est né un quinze titres, Live (Six Degrees Records), un parcours délicieux au travers des trois albums qui ont concouru à faire d’elle une star internationale.
« Mes fans ici au Brésil n’arrêtaient pas de réclamer un live », dit Céu quand on lui demande de parler de ce spectacle organisé au centre culturel Rio Verde, au cœur du quartier Vila Madalena. « Je cherchais un lieu qui matérialise l’ambiance feutrée et l’esthétique de Caravana Sereia Bloom – intime et confortable. Je voulais que le public s’y sente chez lui, que les gens aient l’impression de participer au spectacle. »
Céu a obtenu quatre nominations aux Grammy Awards et de nombreux classements aux hit parades du magazine Billboard (dont une première place en World Music) ; elle a entre autres chanté au festival Coachella. Live arrive à point nommé dans sa carrière : alors qu’elle prépare son quatrième album studio, ce live lui permet de revenir sur la décennie qui vient de s’écouler et voir quelle artiste de scène elle est devenue, de sentir à quel point son public l’adore.
La première chanson, « Falta De Ar », est tirée de son troisième album, Caravana Sereia Bloom, un disque dédié aux ciels immenses des longs trajets en voiture. Céu y navigue entre anglais et portugais pendant une intro mélodique et lente, avant de se laisser emporter par le rythme des percussions et de la basse.
Elle place sa voix au croisement entre énergie électrique et séduction feutrée qu’elle affectionne tout particulièrement, dans ce son qui a fait d’elle une star quand Six Degrees a sorti son premier album en collaboration avec le label Hear Music de Starbucks et qu’elle nourrit ici pendant plus d’une heure de musique. De nouvelles textures de guitare et de clavier sont ajoutées à une de ses rares chansons en anglais, « Streets Bloom », sans rien perdre de la vibe entraînante et dub de l’original.
Même si Céu a reprise l’architecture de sa tournée Caravana pour ce spectacle, elle en a profité pour revigorer d’anciens morceaux. « Malemolência », tiré de son premier album éponyme, est un bijou moderato sur lequel elle démontre son aisance à chanter en syllabes, peut-être l’illustration la plus connue de son aptitude à glisser sans effort d’une langue à l’autre pour créer des harmonies.
« Lenda » et le dernier titre de Live, « Rainha », viennent également de ce tout premier album. Mais il y a aussi sa reprise du « Concrete Jungle » de Bob Marley. L’original est minimal, acoustique. Ici, le guitariste Dustan Gallas peut prendre ses aises, tandis que Lucas Martin se glisse avec facilité dans la ligne de basse inoubliable de « Family Man » Barrett. Il y a longtemps que le reggae influence Céu à titre personnel autant que musical, et que son public acclame sa version du classique de Bob Marley.
Dans Live, le groupe compte autant que Céu. Elle voulait par dessus tout éviter de jouer sur scène des versions calquées sur les enregistrements studio et ses musiciens ont participé à cette transformation, ce qui en a fait un réel travail de groupe. « J’aime voir les musiciens du groupe chercher des idées et échanger des propositions. Ça prouve qu’ils sont impliqués dans ce que nous faisons. »
Le groupe, rejoint par le batteur Bruno Buarque et DJ Marco aux platines, prend vie pendant une reprise du hit de Pepeu Gomes, « Mil e Uma Noites de Amor », que Céu n’avait jamais enregistrée auparavant. « C’est une chanson que j’adore », dit-elle, « elle fait partie de ma vie. Le jeu de guitare de Pepeu est génial, et tellement brésilien. On l’a jouée pour la première fois dans un festival à Recife et depuis, on n’a jamais arrêté. »
Le deuxième album de Céu, Vagarosa, est aussi représenté avec « Grains de beauté », où la salle se met à chanter en chœur. Le public fait tout autant partie intégrante de cet album que les artistes qui sont sur scène. Pour Céu, c’est ce qui fait son succès, « la magie qui se produit entre les membres du groupe est une alchimie palpable, mais pour que ça prenne vraiment, j’ai besoin de me sentir connectée au public. »
C’est un défi facile à relever dans une ville aussi musicale que São Paulo, où elle a vécu toute sa vie. « Tout le monde vient à São Paulo. C’est la ville qui a le plus de lieux de spectacles, et qui offre plus d’opportunités de jouer que n’importe où ailleurs au Brésil. »
Maintenant qu’elle a enregistré cette trace live de ses trois premiers albums, Céu s’enthousiasme à l’idée de revenir en studio. Elle ne sait pas encore exactement dans quelle direction elle va travailler, mais une chose est sûre : « Ce que je sais déjà c’est que je vais revenir au rythme, et pas seulement des percussions acoustiques. »
« Mes fans ici au Brésil n’arrêtaient pas de réclamer un live », dit Céu quand on lui demande de parler de ce spectacle organisé au centre culturel Rio Verde, au cœur du quartier Vila Madalena. « Je cherchais un lieu qui matérialise l’ambiance feutrée et l’esthétique de Caravana Sereia Bloom – intime et confortable. Je voulais que le public s’y sente chez lui, que les gens aient l’impression de participer au spectacle. »
Céu a obtenu quatre nominations aux Grammy Awards et de nombreux classements aux hit parades du magazine Billboard (dont une première place en World Music) ; elle a entre autres chanté au festival Coachella. Live arrive à point nommé dans sa carrière : alors qu’elle prépare son quatrième album studio, ce live lui permet de revenir sur la décennie qui vient de s’écouler et voir quelle artiste de scène elle est devenue, de sentir à quel point son public l’adore.
La première chanson, « Falta De Ar », est tirée de son troisième album, Caravana Sereia Bloom, un disque dédié aux ciels immenses des longs trajets en voiture. Céu y navigue entre anglais et portugais pendant une intro mélodique et lente, avant de se laisser emporter par le rythme des percussions et de la basse.
Elle place sa voix au croisement entre énergie électrique et séduction feutrée qu’elle affectionne tout particulièrement, dans ce son qui a fait d’elle une star quand Six Degrees a sorti son premier album en collaboration avec le label Hear Music de Starbucks et qu’elle nourrit ici pendant plus d’une heure de musique. De nouvelles textures de guitare et de clavier sont ajoutées à une de ses rares chansons en anglais, « Streets Bloom », sans rien perdre de la vibe entraînante et dub de l’original.
Même si Céu a reprise l’architecture de sa tournée Caravana pour ce spectacle, elle en a profité pour revigorer d’anciens morceaux. « Malemolência », tiré de son premier album éponyme, est un bijou moderato sur lequel elle démontre son aisance à chanter en syllabes, peut-être l’illustration la plus connue de son aptitude à glisser sans effort d’une langue à l’autre pour créer des harmonies.
« Lenda » et le dernier titre de Live, « Rainha », viennent également de ce tout premier album. Mais il y a aussi sa reprise du « Concrete Jungle » de Bob Marley. L’original est minimal, acoustique. Ici, le guitariste Dustan Gallas peut prendre ses aises, tandis que Lucas Martin se glisse avec facilité dans la ligne de basse inoubliable de « Family Man » Barrett. Il y a longtemps que le reggae influence Céu à titre personnel autant que musical, et que son public acclame sa version du classique de Bob Marley.
Dans Live, le groupe compte autant que Céu. Elle voulait par dessus tout éviter de jouer sur scène des versions calquées sur les enregistrements studio et ses musiciens ont participé à cette transformation, ce qui en a fait un réel travail de groupe. « J’aime voir les musiciens du groupe chercher des idées et échanger des propositions. Ça prouve qu’ils sont impliqués dans ce que nous faisons. »
Le groupe, rejoint par le batteur Bruno Buarque et DJ Marco aux platines, prend vie pendant une reprise du hit de Pepeu Gomes, « Mil e Uma Noites de Amor », que Céu n’avait jamais enregistrée auparavant. « C’est une chanson que j’adore », dit-elle, « elle fait partie de ma vie. Le jeu de guitare de Pepeu est génial, et tellement brésilien. On l’a jouée pour la première fois dans un festival à Recife et depuis, on n’a jamais arrêté. »
Le deuxième album de Céu, Vagarosa, est aussi représenté avec « Grains de beauté », où la salle se met à chanter en chœur. Le public fait tout autant partie intégrante de cet album que les artistes qui sont sur scène. Pour Céu, c’est ce qui fait son succès, « la magie qui se produit entre les membres du groupe est une alchimie palpable, mais pour que ça prenne vraiment, j’ai besoin de me sentir connectée au public. »
C’est un défi facile à relever dans une ville aussi musicale que São Paulo, où elle a vécu toute sa vie. « Tout le monde vient à São Paulo. C’est la ville qui a le plus de lieux de spectacles, et qui offre plus d’opportunités de jouer que n’importe où ailleurs au Brésil. »
Maintenant qu’elle a enregistré cette trace live de ses trois premiers albums, Céu s’enthousiasme à l’idée de revenir en studio. Elle ne sait pas encore exactement dans quelle direction elle va travailler, mais une chose est sûre : « Ce que je sais déjà c’est que je vais revenir au rythme, et pas seulement des percussions acoustiques. »