Canzoniere Grecanico Salentino
Focu d’Amore
Sortie le 10 Novembre 2011
Label : Ponderosa
Le Canzoniere Grecanico Salentino est le plus grand et le plus ancien groupe de musique traditionnelle des Pouilles dédié à la danse de la Pizzica, la tarantelle du Salento. Les rythmes étourdissants de cette tradition musicale entrainent un état de transe dans lequel entrent, chaque année, près de 100.000 personnes venues jouer et danser toute la nuit lors du rassemblement populaire de la Notte della Taranta.
Porté désormais par Mauro Durante, fils de Daniele Durante, fondateur de l’ensemble en 1975, ce septuor perpétue avec passion et bravoure la ferveur et les rythmes obsessionnels qui traversent les tarentelles. Interprétant des ballades amoureuses et des chants sociaux aux sons enivrants du tamburello (grand tambourin salentin), le Canzoniere transcende l’univers des musiques populaires de l’Italie méridionale.
Porté désormais par Mauro Durante, fils de Daniele Durante, fondateur de l’ensemble en 1975, ce septuor perpétue avec passion et bravoure la ferveur et les rythmes obsessionnels qui traversent les tarentelles. Interprétant des ballades amoureuses et des chants sociaux aux sons enivrants du tamburello (grand tambourin salentin), le Canzoniere transcende l’univers des musiques populaires de l’Italie méridionale.
Le Canzoniere Grecanico Salentino est le plus grand et le plus ancien groupe de musique traditionnelle des Pouilles dédié à la danse de la Pizzica, la tarantelle du Salento. Les rythmes enivrants de cette tradition musicale entrainent un état de transe dans lequel entrent , chaque année, près de 100 000 personnes venues jouer et danser toute la nuit lors du rassemblement populaire de la Notte della Taranta.
Porté désormais par Mauro Durante, fils de Daniele Durante, fondateur de l’ensemble en 1975, ce septuor perpétue avec passion et bravoure la ferveur et les rythmes obsessionnels qui traversent les tarentelles. Interprétant des ballades amoureuses et des chants sociaux aux sons enivrants du tamburello (grand tambourin salentin), le Canzoniere transcende l’univers des musiques populaires de l’Italie méridionale.
Sur la peau du tamburello jaillissent des battements vifs et réguliers, comme un cœur immense qui bat la chamade et danse avec ivresse au nom de l’amour. Tout en haut, une voix aigüe, un peu nasale délivre une mélodie intense qui trace des loopings. L’esprit s’emballe. A mi hauteur, guitare battente, accordéon, cornemuse zampogna ou harmonica complètent avec entrain les harmonies, la rythmique et le chemin qui conduit de la terre au ciel. Dans les rangs de la foule, la transe de la pizzica ébauche son action. Les sourires s’éveillent, les pieds se soulèvent du sol, coeur, corps et âme tourbillonnent sur le même tempo.
Sur scène 6 jeunes musiciens virtuoses et une espiègle danseuse aux voiles carmin maîtrisent nos émotions. Un émoi qui nous ramène aux temps les plus reculés. Cette danse, ce rythme sont liés à un rite de possession païen voir dionysiaque qui n’a cessé de se pratiquer dans le sud italien, même après son interdiction par l’église. Le mythe de la tarentule dont la piqûre insufflait à sa victime un poison dont seule une transe dansée pouvait annihiler les effets.
Les bien pensants ont beau avoir essayé de transformer la tarentelle en musique de cour en lui ôtant son rythme et son sens, sa forme initiale a survécu en cachette conservant son pouvoir attractif et salutaire. Largement relancée dans l’Italie contemporaine par une poignée de musiciens, cette pratique musicale et festive a aujourd’hui pris une ampleur comparable à celle des raves parties, l’ecstasy et les bits numériques en moins. Par manque de tubes et de figures glamour, cette musique peine pourtant à atteindre un public international. Rares sont les musiciens qui à l’instar de Mauro Durante et ses complices réussissent à en conjuguer l’essence sauvage avec une musicalité sans failles.
Fondé en 1975 par Daniele et Rina Durante, Canzoniere Grecanico Salentino est dirigé depuis 2007 par leur fils qui manie aussi bien le tambourin, le violon que le chant. Les compagnons de Mauro jonglent aussi avec les instruments, tamburello pour tous mais aussi guitares pour Luca Tarantino, instruments à vent pour Giulio Bianco, accordéon pour Massimiliano Morabito, voix de tête pour Maria Mazotta, rauque et terrienne pour Giancarlo Paglialunga, danse sensuelle et transcendante pour Silvia Perrone. Chacun garde un espace bien défini dans lequel les timbres et les couleurs s’harmonisent en de savoureux contrastes.
Habile et inspiré l’ensemble respecte un large spectre sonore, un groove inaltérable et des nuances subtiles. La pizzica endiablée laisse parfois la place à la douceur mélodique de quelques nobles chansons d’amour. Ils revisitent le répertoire ou créent dans le même élan de nouveaux morceaux en utilisant le Griko Salentino.
Langue utilisée dans une enclave hellénophone de 9 communes appelée Grecìa Salentina, vestige de la Grande Grèce de l’Antiquité et de la domination byzantine.
Il y a une dizaine d’années, après la grande vague d’immigration qui avait dépeuplé la région dans les années cinquante et face à une Europe qui redessinait ses frontières, les neuf communes ont souhaité réaffirmer leur identité. “C’est là que notre musique traditionnelle reprend son sens premier et nous apporte un remède contre les angoisses véhiculées par le monde moderne et la mondialisation” .
Ce particularisme linguistique, ailleurs en voie de disparition, n’empêche nullement le groupe d’entrer en parfaite résonance avec l’époque.
Les instruments traditionnels cohabitent avec l’innovation technologique, l’esprit Roots tend la main à une modernité méticuleuse.
Sans rien perdre de sa sensualité sans jamais cesser de conduire vers la transe, leur pizzica pourrait bien contaminer le reste du monde.
Sur la peau du tamburello jaillissent des battements vifs et réguliers, comme un cœur immense qui bat la chamade et danse avec ivresse au nom de l’amour. Tout en haut, une voix aigüe, un peu nasale délivre une mélodie intense qui trace des loopings. L’esprit s’emballe. A mi hauteur, guitare battente, accordéon, cornemuse zampogna ou harmonica complètent avec entrain les harmonies, la rythmique et le chemin qui conduit de la terre au ciel. Dans les rangs de la foule, la transe de la pizzica ébauche son action. Les sourires s’éveillent, les pieds se soulèvent du sol, coeur, corps et âme tourbillonnent sur le même tempo.
Sur scène 6 jeunes musiciens virtuoses et une espiègle danseuse aux voiles carmin maîtrisent nos émotions. Un émoi qui nous ramène aux temps les plus reculés. Cette danse, ce rythme sont liés à un rite de possession païen voir dionysiaque qui n’a cessé de se pratiquer dans le sud italien, même après son interdiction par l’église. Le mythe de la tarentule dont la piqûre insufflait à sa victime un poison dont seule une transe dansée pouvait annihiler les effets.
Les bien pensants ont beau avoir essayé de transformer la tarentelle en musique de cour en lui ôtant son rythme et son sens, sa forme initiale a survécu en cachette conservant son pouvoir attractif et salutaire. Largement relancée dans l’Italie contemporaine par une poignée de musiciens, cette pratique musicale et festive a aujourd’hui pris une ampleur comparable à celle des raves parties, l’ecstasy et les bits numériques en moins. Par manque de tubes et de figures glamour, cette musique peine pourtant à atteindre un public international. Rares sont les musiciens qui à l’instar de Mauro Durante et ses complices réussissent à en conjuguer l’essence sauvage avec une musicalité sans failles.
Fondé en 1975 par Daniele et Rina Durante, Canzoniere Grecanico Salentino est dirigé depuis 2007 par leur fils qui manie aussi bien le tambourin, le violon que le chant. Les compagnons de Mauro jonglent aussi avec les instruments, tamburello pour tous mais aussi guitares pour Luca Tarantino, instruments à vent pour Giulio Bianco, accordéon pour Massimiliano Morabito, voix de tête pour Maria Mazotta, rauque et terrienne pour Giancarlo Paglialunga, danse sensuelle et transcendante pour Silvia Perrone. Chacun garde un espace bien défini dans lequel les timbres et les couleurs s’harmonisent en de savoureux contrastes.
Habile et inspiré l’ensemble respecte un large spectre sonore, un groove inaltérable et des nuances subtiles. La pizzica endiablée laisse parfois la place à la douceur mélodique de quelques nobles chansons d’amour. Ils revisitent le répertoire ou créent dans le même élan de nouveaux morceaux en utilisant le Griko Salentino.
Langue utilisée dans une enclave hellénophone de 9 communes appelée Grecìa Salentina, vestige de la Grande Grèce de l’Antiquité et de la domination byzantine.
Il y a une dizaine d’années, après la grande vague d’immigration qui avait dépeuplé la région dans les années cinquante et face à une Europe qui redessinait ses frontières, les neuf communes ont souhaité réaffirmer leur identité. “C’est là que notre musique traditionnelle reprend son sens premier et nous apporte un remède contre les angoisses véhiculées par le monde moderne et la mondialisation” .
Ce particularisme linguistique, ailleurs en voie de disparition, n’empêche nullement le groupe d’entrer en parfaite résonance avec l’époque.
Les instruments traditionnels cohabitent avec l’innovation technologique, l’esprit Roots tend la main à une modernité méticuleuse.
Sans rien perdre de sa sensualité sans jamais cesser de conduire vers la transe, leur pizzica pourrait bien contaminer le reste du monde.