Bassekou Kouyaté & N’Goni Ba
Ba Power
Sortie le 27 avril 2015
Label : Glitterbeat Records
Maître incontesté du Ngoni, le Malien Bassekou Kouyaté est de retour avec un quatrième album, « Ba Power » le premier chez Glitterbeat Records. Un album enregistré après deux années intensives passées sur la route, probablement le plus rock qu’il n’ait jamais conçu, comme son nom l’indique.
Maître incontesté du Ngoni, le Malien Bassekou Kouyaté est de retour avec un quatrième album, « Ba Power » le premier chez Glitterbeat Records. Un album enregistré après deux années intensives passées sur la route, probablement le plus rock qu’il n’ait jamais conçu, comme son nom l’indique.
Après trois albums acclamés par la critique, des centaines de concerts à travers le monde, sa participation au pharaonique projet AfroCubism et à celui d’Africa Express, il était temps pour Bassekou Kouyaté et Ngoni Ba de nous proposer une approche encore plus radicale et novatrice du petit luth des griots.
« Ba en Bambara signifie « fort » mais aussi « groupe » dit Bassekou Kouyaté quand il explique le titre de son quatrième album. Les messages qui sont distillés sont forts, universels. Et c’est aussi de mes albums celui qui a le son le plus puissant et dense ».
Nul doute que Bassekou a révolutionné l’utilisation de cet instrument si essentiel dans la culture ancestrale des griots au Mali. Nul doute non plus qu’il a su s’affranchi du jeu traditionnel tout en manifestant un profond respect pour les traditions séculaires de son peuple. Alors que les thèmes abordés dans son précèdent album « Jama Ko » étaient directement inspirés par la situation de crise au Mali en 2013, Ba Power évoque des questions plus universelles comme par exemple le rôle de la femme dans la société (« Musow Fanga »)…
Enregistré en novembre 2014 dans les studios MBK de Bamako, à deux pas de l’antre de la famille Kouyaté, produit par Chris Eckman, également producteur de Tamikrest et Aziza Brahim. Composé exclusivement de fils, neveux, frères et épouses, Ngoni Ba c’est l’union sacrée. Un enregistrement direct, rapide, intense et joyeux. On peut entendre le coeur de la musique malienne qui bat dans cette musique.
Mais la marque de fabrique de Bassekou est également d’apporter quelque chose de plus, volonté farouche d’interagir avec d’autres musiciens, maliens ou non et d’incorporer à sa musique des instruments qui ne sont pas si courant dans la musique mandingue. On y découvrira Samba Touré, légende du blues Songhai et acolyte émérite d’Ali Farka Touré et Toumani Diabaté. Il assure la guitare lead sur « Fama Magni ». Quant à lui, Zoumana Tereta, vieux compagnon de route de Bassekou mais aussi d’Oumou Sangaré ou de Lobi Traoré, il excelle dans l’art du Sokou, ce violon wassoulou à une seule corde. Il joue et chante également sur « Fama Magni ». La voix sur le titre « Waati » est assurée par le très talentueux multi-instrumentiste Adama Yalomba, véritable icône afro-pop dans le circuit des clubs de Bamako. La batterie, sur quatre titres dont le premier de l’album « Siran Fen » est celle de Dave Smith, membre de The Sensational Space Shifters, le groupe actuel de Robert Plant. Il est aussi batteur dans Juju, le groupe monté par Justin Adams et Juldeh Camara. Il est également leader du Fofoulah, également signé chez Glitterbeat Records. On ne sera enfin pas étonnés de découvrir la vibrante et si singulière trompette de Jon Hassell sur le titre « Ayé Sira Bla ». Chantre de la fusion multiculturelle et du jazz expérimental, il a notamment collaboré avec Brian Eno, The Talking Heads ou encore Bjork. Enfin on pourra s’extasier devant la guitare électrique de Chris Brokaw, membre des Lemonheads mais aussi compagnon de scène de Thurtson Moore, Tortoise et Sunn o))). Il officie sur deux titres, « Siarn Fen » et « Abé Sumaya ».
Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba :
Bassekou Kouyaté : lead ngoni
Abou Sissoko : medium ngoni
Mamadou Kouyaté : bass ngoni & backing vocals
Moctar Kouyaté : calebash
Mahamadou Tounkara : yabara, tamani, tamaba
Bina Diabaté : medium ngoni Amy Sacko : lead vocal & backing vocals
DISCOGRAPHIE :
● Segu Blue (2006)
● I Speak Fula (2009)
● Jama Ko (2013)
Après trois albums acclamés par la critique, des centaines de concerts à travers le monde, sa participation au pharaonique projet AfroCubism et à celui d’Africa Express, il était temps pour Bassekou Kouyaté et Ngoni Ba de nous proposer une approche encore plus radicale et novatrice du petit luth des griots.
« Ba en Bambara signifie « fort » mais aussi « groupe » dit Bassekou Kouyaté quand il explique le titre de son quatrième album. Les messages qui sont distillés sont forts, universels. Et c’est aussi de mes albums celui qui a le son le plus puissant et dense ».
Nul doute que Bassekou a révolutionné l’utilisation de cet instrument si essentiel dans la culture ancestrale des griots au Mali. Nul doute non plus qu’il a su s’affranchi du jeu traditionnel tout en manifestant un profond respect pour les traditions séculaires de son peuple. Alors que les thèmes abordés dans son précèdent album « Jama Ko » étaient directement inspirés par la situation de crise au Mali en 2013, Ba Power évoque des questions plus universelles comme par exemple le rôle de la femme dans la société (« Musow Fanga »)…
Enregistré en novembre 2014 dans les studios MBK de Bamako, à deux pas de l’antre de la famille Kouyaté, produit par Chris Eckman, également producteur de Tamikrest et Aziza Brahim. Composé exclusivement de fils, neveux, frères et épouses, Ngoni Ba c’est l’union sacrée. Un enregistrement direct, rapide, intense et joyeux. On peut entendre le coeur de la musique malienne qui bat dans cette musique.
Mais la marque de fabrique de Bassekou est également d’apporter quelque chose de plus, volonté farouche d’interagir avec d’autres musiciens, maliens ou non et d’incorporer à sa musique des instruments qui ne sont pas si courant dans la musique mandingue. On y découvrira Samba Touré, légende du blues Songhai et acolyte émérite d’Ali Farka Touré et Toumani Diabaté. Il assure la guitare lead sur « Fama Magni ». Quant à lui, Zoumana Tereta, vieux compagnon de route de Bassekou mais aussi d’Oumou Sangaré ou de Lobi Traoré, il excelle dans l’art du Sokou, ce violon wassoulou à une seule corde. Il joue et chante également sur « Fama Magni ». La voix sur le titre « Waati » est assurée par le très talentueux multi-instrumentiste Adama Yalomba, véritable icône afro-pop dans le circuit des clubs de Bamako. La batterie, sur quatre titres dont le premier de l’album « Siran Fen » est celle de Dave Smith, membre de The Sensational Space Shifters, le groupe actuel de Robert Plant. Il est aussi batteur dans Juju, le groupe monté par Justin Adams et Juldeh Camara. Il est également leader du Fofoulah, également signé chez Glitterbeat Records. On ne sera enfin pas étonnés de découvrir la vibrante et si singulière trompette de Jon Hassell sur le titre « Ayé Sira Bla ». Chantre de la fusion multiculturelle et du jazz expérimental, il a notamment collaboré avec Brian Eno, The Talking Heads ou encore Bjork. Enfin on pourra s’extasier devant la guitare électrique de Chris Brokaw, membre des Lemonheads mais aussi compagnon de scène de Thurtson Moore, Tortoise et Sunn o))). Il officie sur deux titres, « Siarn Fen » et « Abé Sumaya ».
Bassekou Kouyaté & Ngoni Ba :
Bassekou Kouyaté : lead ngoni
Abou Sissoko : medium ngoni
Mamadou Kouyaté : bass ngoni & backing vocals
Moctar Kouyaté : calebash
Mahamadou Tounkara : yabara, tamani, tamaba
Bina Diabaté : medium ngoni Amy Sacko : lead vocal & backing vocals
DISCOGRAPHIE :
● Segu Blue (2006)
● I Speak Fula (2009)
● Jama Ko (2013)