Balaphonics & Mary May

Balaphonics & Mary May
Sortie le 13 octobre 2023
Label: Vlad Productions
Cet afrobrassband sillonne la France depuis 12 ans en mettant le balafon au centre de sa musique. La rencontre avec la chanteuse Mary May s’est imposée au groupe, fasciné par sa facilité à passer de la soul au rap tout en saisissant le public sur le vif. Dix âmes sur scène qui bouleverseront votre cheminement intérieur et attiseront votre soif de communion.

Après un an de travail avec Mary May, Balaphonics a enregistré un album en janvier 2023 au Studio La Frette pour immortaliser cette galvanisante collaboration. Un titre aurait pu être apposé sur la future pochette du disque, mais pourtant, la seule histoire que raconte cet album, c’est celle d’une rencontre : celle de BALAPHONICS & MARY MAY. De deux mondes qui se sont côtoyés sur les scènes et jam parisiennes pendant des années avant de coaguler tout au long de l’année 2022. Toujours marqués par la musique partagée avec le griot Moriba Diabaté au Mali, Balaphonics a toujours eu à cœur d’approfondir une relation à la voix sans pour autant franchir le pas. Avec Mary May, voici chose faite.
Après un an de travail avec Mary May, Balaphonics a enregistré un album en janvier 2023 au Studio La Frette pour immortaliser cette galvanisante collaboration. Un titre aurait pu être apposé sur la future pochette du disque, mais pourtant, la seule histoire que raconte cet album, c’est celle d’une rencontre : celle de BALAPHONICS & MARY MAY. De deux mondes qui se sont côtoyés sur les scènes et jam parisiennes pendant des années avant de coaguler tout au long de l'année 2022. Toujours marqués par la musique partagée avec le griot Moriba Diabaté au Mali, Balaphonics a toujours eu à cœur d'approfondir une relation à la voix sans pour autant franchir le pas. Avec Mary May, voici chose faite.

Durant sa phase de recherche, Balaphonics penchait du côté de la scène londonienne afrojazz du label Strut Recrod (Kokoroko, Nubyan Twist...). L’idée d’inviter Mary May n’est donc pas due au hasard. C’est lors d’un de ses concerts à Paris qu’une délégation du brass band est allé lui proposer, le genou à terre, de venir poser sa vibration soul et son flow cathartique sur leur musique. Un mois après les premières répétitions, le groupe se retrouve sur scène en avril 2022. Un nouvel espace-temps se crée pour chacun. Peu importent les structures, le moment présent guide la pulse et le chemin se dessine en jouant. L’arrivée de Mary décuple la puissance émotionnelle de Balaphonics et créé une synergie poussant chaque musicien dans ses retranchements, pour le meilleur.

Au cours d’une résidence de création, le groupe invite le réalisateur Yann “Yanke” Yankielewicz à canaliser cette excitation en concentration. Dès ses premiers retours, la dialectique de Yanke pousse les artistes à désapprendre pour s’autoriser d’autres façons d’interpréter leurs titres. Yann met les mains dans le moteur : il fait vrombir les sons du soubassophone ; mets de l’huile dans les pistons : « surtout, ne jouez pas ensemble ! .. jouez moins mais jouez plus ! », et débride le mojo du guitariste Hamza Bencherif, arrivé en même temps dans le groupe que Mary. Il approche chaque morceau de biais, en les équilibrant, avec un regard neuf.

En immersion pendant 5 jours aux Studios La Frette (78), qui ont vu passer Nick Cave & The Bad Seeds, The Artic Monkeys ou encore Amadou et Mariam ; BALAPHONICS & MARY MAY ont pu profiter de conditions optimales pour accoucher de cet album éponyme. Il en reste un concentré de 7 titres aux tempéraments profonds , marqués par le vécu d'une chanteuse confrontée à la domination, à une quête d'identité, à dépasser la dichotomie entre l'écoute de soi et celle des autres. Une quête sans fin que le ce nouvel album à paraître vous propose d'illustrer... en 40 minutes. Le message oscille entre optimisme, invitation à la prise de conscience écologique, réflexion sur les ancêtres dont on ne connaît pas le nom, et sur la confiance en soi. Autant de thèmes au diapason des réflexions collectives et individuelles inhérentes à notre époque LLe haut parleur que donne Marie Mina (Mary May) aux compositions de Balaphonics pose la pierre d'une collaboration qui motive autant l'équipe artistique que les partenaires du projet.
Mary May est une autrice, compositrice, chanteuse et guitariste qui se produit à travers l'Europe, en solo ou avec son groupe. Ses chansons fortes d'émotion et sa présence scénique captivante parviennent toujours à tenir le public. Influencée par des artistes comme Lauryn Hill, Radiohead, Björk, ainsi que des sonorités comme le reggae, elle mêle sans efforts ces riches influences avec ses racines congolaises, afin de créer un univers unique dans lequel elle y raconte son histoire. Elle se produit également sur les tournées du producteur GUTS, en tant que chanteuse lead et vous avez pu la voir à ses côtés notamment au Dour (Belgique), au Shambala (Angleterre) et au Fusion (Allemagne). Elle apparaît d'ailleurs sur son dernier EP aux côtés du rappeur Beat Assailant. Elle collectionne également les belles premières parties comme celle de la légende du vibraphone Roy Ayers, ou encore du mythique chanteur de Groundation Harrison Stafford,en passant par Grupo Compay Segundo, Israel Vibration, Taïro Hippocampe Fou... Après sa tournée australienne et néo-zélandaise, son premier titre en duo avec Naâman "No more lamentation" est toujours disponible sur toute les plateformes d'écoutes ainsi que son tout dernier titre "That Thing" en écoute sur Radio FIP et extrait de son tout premier EP que l'on attend avec impatience.
Depuis 2016 et la sortie de l’album « AfroMassivSoundSystem » (Sélection FIP et coup de cœur Citizen Jazz), les 9 musiciens ont vécu d’intenses moments de bonheur dans toutes les contrées de France, jusqu’aux clubs de Londres ou les festivals caniculaires de Chypre et Malte. En 2018, le groupe accepte l’invitation du Festival Fela Days à Bamako pour 10 jours de rencontres musicales (Habib Koité, Ko Saba, Tiken Jah Fakoly, Abomey Afrobeat Orchestra), de création et de concerts qui débouchent sur l’enregistrement au studio Bogolan de l’EP 'Balamako’, avec le griot Moriba Diabaté. De ces souvenirs impérissables, d'échanges riches avec des artistes Maliens et Béninois est née une nouvelle dynamique. Balaphonics retrouve alors le chemin du Studio Mastoïd à Pantin pour concocter une mixture épicée aux saveurs tantôt makossa, highlife, ethio-groove, ou de rumba congolaise. Le tout est délicatement pimenté des influences pop et psychédéliques de Maxime Lunel pour un son unique : SPICY BOOM BOOM. Cet album a été rendu possible par le soutien de musiciens au grand cœur œuvrant pour la rencontre entre les cultures, la transmission et la tolérance à l’image de Hilaire Penda, Manu Dibango ou encore Tiken Jah Fakoly qui les a accueillis dans sa salle Radio Libre à Bamako. Tous ont encouragé la façon originale dont Balaphonics revisitait les musiques africaines, et ont été captivés par la fougue de leurs spectacles. Fort de cette reconnaissance, le groupe a su se retrouver, se ressourcer, et souder la nouvelle équipe qui marque de son empreinte sonore ce nouvel album.
Un titre aurait pu être apposé sur la future pochette du disque, mais pourtant, la seule histoire que raconte cet album, c’est celle d’une rencontre : celle de BALAPHONICS & MARY MAY. De deux mondes qui se sont côtoyés sur les scènes et jam parisiennes pendant des années avant de coaguler tout au long de l'année 2022. L’arrivée de Mary décuple la puissance émotionnelle de Balaphonics et créer une synergie poussant chaque musicien dans ses meilleurs retranchements. Huit mois plus tard ; la rencontre avec le réalisateur Yann “Yanke” Jankielewics ayant collaboré 15 ans avec Tony Allen, canalisera cette excitation en concentration.
Dès ses premiers retours ; la dialectique de Yanke pousse les artistes à désapprendre pour s’autoriser d’autres façons d’interpréter leurs titres en mettant les mains dans le moteur :
le réalisateur fait vrombir les sons du soubassophone, mets de l’huile dans les pistons : « surtout, ne jouez pas ensemble ! Jouez moins mais jouez plus », débride le mojo du guitariste Hamza Bencherif, arrivé en même temps dans le groupe que Mary, et qui teinte le son de ses poétiques couleurs.
Yanke approche chaque morceau de biais, en les équilibrant, avec un regard neuf.

L’ENREGISTREMENT :
En immersion pendant 5 jours et 5 nuits aux Studios La Frette (78), qui ont vu passer Nick Cave & The Bad Seeds, The Arctic Monkeys ou encore Amadou et Mariam ; la formation a pu profiter de conditions optimales pour accoucher de cet album éponyme.
Construit autour d’une console Neve A 646 de 1973 ayant servi dans les studios de Barclay, ce lieu transpire la créativité. Afin de préserver la chaîne du son, et d’exploiter au maximum le potentiel de la Neve, les mixs se sont déroulés au sein même du Studio La Frette.
Résultat : un concentré de 8 titres aux tempéraments profonds, invitant l'auditeur à dépasser les représentations bridant l'individu, son rapport à la société et à son environnement.
Une quête sans fin que le présent album vous propose d'illustrer.

True Self :
Vivre en accord avec soi-même, dans un monde emprunt de domination, de liens qui aliènent et oppressent : c’est un défi permanent. C’est en dénonçant l’exploitation des humains comme de la terre, du sang qui coule pour piller des ressources, qu’avec tout le respect qui leur est dû : Mary restera entière face aux profiteurs.

Under The Same Flag :
Pas de balafon pour ce highlife revisité donnant la part belle aux de Ben et Hamza. Y a t-il un espoir que les valeurs de respects et de tolérance guident un jour nos comportements plutôt que celles qui mènent à la division ? Danserons-nous un jour tous sous le même drapeau ? Essayons, au moins le temps d’une chanson.

Mr Greedy Man :
Avis aux individus de toute sorte faisant reposer leur existence sur un modèle de domination. Qu’il s’agisse d’argent, de genre, de lutte sociale, Mary adresse une logorrhée à haut débit contre les agents au service de la cupidité. Le tout servi par un power trio guitare, soubassophone, batterie d’une âpreté à la hauteur de cette colère.

Hilaire :
Morceau hommage au bassiste camerounais légendaire Hilaire Penda. Militant pour la création d’un Centre des Cultures d’Afrique, défenseur acharné d’une création musicale métissée à travers l’association Rares Talents ; il a toujours encouragé le groupe dans sa démarche.

Soleil Noir :
Sous la forme d’un duo entre Julien et Mary, ce titre au son épais et aérien nous invite à regarder la Terre depuis l’espace. Le chaos devient visible à travers un dub improvisé outrageusement psychédélique... comme une ultime alerte « If Tomorrow Does’nt Change ».

Papa’s Groove Way :
Saxo, saxo, saxo, saxoooo ! Un saxophone ténor complètement débridé est entré sans payer le péage sur cette autoroute de groove. Dans le sillage des morceaux les plus excités de Manu Dibango.

In My Head :
Famille, école, amis… un jour tu te marieras, tu auras un bon travail et tu ... Assaillis de tous côté par des injonctions à rentrer dans la norme, Mary nous plonge dans une ritournelle musicale destinée à démystifier cet ordre moral.