Arto Lindsay
Cuidado Madame
Sortie le 28 avril 2017
Label : Ponderosa / Pias
Personnage énigmatique, facétieux et rare, Arto Lindsay aime la vie telle qu’elle est, philosophie de vie très brésilienne, fruit de son vécu. Infatigable fouineur et bidouilleur, il a pendant une carrière longue de 38 ans, multiplié les collaborations et les expériences.
Trois ans après son Encyclopedia of Arto, présenté comme une sorte de retrospective qui explorait ses deux facettes (sexy Arto & scary Arto), il nous propose CUIDADO MADAME, premier album studio depuis plus de 13 ans.
Trois ans après son Encyclopedia of Arto, présenté comme une sorte de retrospective qui explorait ses deux facettes (sexy Arto & scary Arto), il nous propose CUIDADO MADAME, premier album studio depuis plus de 13 ans.
Personnage énigmatique, facétieux et rare, Arto Lindsay aime la vie telle qu’elle est, philosophie de vie très brésilienne, fruit de son vécu. Infatigable fouineur et bidouilleur, il a pendant une carrière longue de 38 ans, multiplié les collaborations et les expériences.
Trois ans après son Encyclopedia of Arto, présenté comme une sorte de retrospective qui explorait ses deux facettes (sexy Arto & scary Arto), il nous propose CUIDADO MADAME, premier album studio depuis plus de 13 ans.
Le titre de l’album est tiré d’un obscur long métrage réalisé en 1970 par le metteur en scène brésilien Júlio Bressane qui raconte l’histoire de trois domestiques qui, bien décidées à se rebeller contre une société qui les oppressent, commencent à assassiner dans une brutale allégresse, leurs maitresses les unes après les autres.
L’album est produit par Arto Lindsay & ses musiciens, Melvin Gibbs (basse), Paul Wilson (piano, claviers & programmation), Kassa Overall (batterie) Patrick Higgins (guitares).
Les rythmes du condomblé ont servi de base à la réalisation de cet album. C’est une des religions afro-brésiliennes les plus suivies dans le Nordeste brésilien, dont les rites sont censés nous plonger dans un état de transe et de possession, notamment au son et aux cadences des atabaques. Ces trois tambours ont été enregistrés au Brésil puis Arto y a apposé mélodies et paroles dans un studio de Brooklyn dans le but également avoué de les frotter aux chants d’église afro-américains.
A son image, cet album joue toujours sur la dichotomie du dandy, même si le sexy Arto y est bien plus présent à travers des perles pop ultra élégantes, celles d’un personnage hors du commun, trait d’union entre Brian Eno et Antonio Carlos Jobim, entre Caetano Veloso et John Zorn qui déambule dans les rues de Rio de Janeiro, de New York, Tokyo, Naples avec la même drôle de démarche, ce regard gentil et polisson sous ses petites lunettes rondes.
Né en 1953 à Richmond (Virginie, USA), il part au Brésil à l’âge de trois ans avec ses parents missionnaires et y restera ses années d’enfance. « J’y suis resté quelques années. Quand j’ai appris à jouer de la guitare et à chanter, ce sont les chanteurs brésiliens qui furent mes modèles. » Arto s’est imprégné de toutes les musiques environnantes, élaborant une juste synthèse entre musique expérimentale et populaire.
Ses premières expériences de musicien restent très liées à l’effervescente scène new-yorkaise des années 77-78. Son premier groupe, DNA (avec Ikue Mori, Robin Crutchfield et Tim Wright) a profondément influencé la scène musicale locale voire internationale en contribuant au mouvement No Wave éphémère mais foisonnante scène du Lower East Side, sacralisée dans la compilation « No New York » de Brian Eno sortie en 1978.
Un parcours unique, de multiples collaborations avec les artistes les plus avant-gardistes, de John Lurie à Marc Ribot, de Ryuichi Sakamoto à Laurie Anderson ainsi que d’importantes productions, avec en tête de liste « Estrangeiro », véritable tournant dans la carrière artistique de Caetano Veloso en 1989. Il est enfin couronné en 2001 d’un Latin Grammy Awards (pour la production de l’album de Marisa Monte « Memoria, Cronicas y Declaracion de Amor »).
Trois ans après son Encyclopedia of Arto, présenté comme une sorte de retrospective qui explorait ses deux facettes (sexy Arto & scary Arto), il nous propose CUIDADO MADAME, premier album studio depuis plus de 13 ans.
Le titre de l’album est tiré d’un obscur long métrage réalisé en 1970 par le metteur en scène brésilien Júlio Bressane qui raconte l’histoire de trois domestiques qui, bien décidées à se rebeller contre une société qui les oppressent, commencent à assassiner dans une brutale allégresse, leurs maitresses les unes après les autres.
L’album est produit par Arto Lindsay & ses musiciens, Melvin Gibbs (basse), Paul Wilson (piano, claviers & programmation), Kassa Overall (batterie) Patrick Higgins (guitares).
Les rythmes du condomblé ont servi de base à la réalisation de cet album. C’est une des religions afro-brésiliennes les plus suivies dans le Nordeste brésilien, dont les rites sont censés nous plonger dans un état de transe et de possession, notamment au son et aux cadences des atabaques. Ces trois tambours ont été enregistrés au Brésil puis Arto y a apposé mélodies et paroles dans un studio de Brooklyn dans le but également avoué de les frotter aux chants d’église afro-américains.
A son image, cet album joue toujours sur la dichotomie du dandy, même si le sexy Arto y est bien plus présent à travers des perles pop ultra élégantes, celles d’un personnage hors du commun, trait d’union entre Brian Eno et Antonio Carlos Jobim, entre Caetano Veloso et John Zorn qui déambule dans les rues de Rio de Janeiro, de New York, Tokyo, Naples avec la même drôle de démarche, ce regard gentil et polisson sous ses petites lunettes rondes.
Né en 1953 à Richmond (Virginie, USA), il part au Brésil à l’âge de trois ans avec ses parents missionnaires et y restera ses années d’enfance. « J’y suis resté quelques années. Quand j’ai appris à jouer de la guitare et à chanter, ce sont les chanteurs brésiliens qui furent mes modèles. » Arto s’est imprégné de toutes les musiques environnantes, élaborant une juste synthèse entre musique expérimentale et populaire.
Ses premières expériences de musicien restent très liées à l’effervescente scène new-yorkaise des années 77-78. Son premier groupe, DNA (avec Ikue Mori, Robin Crutchfield et Tim Wright) a profondément influencé la scène musicale locale voire internationale en contribuant au mouvement No Wave éphémère mais foisonnante scène du Lower East Side, sacralisée dans la compilation « No New York » de Brian Eno sortie en 1978.
Un parcours unique, de multiples collaborations avec les artistes les plus avant-gardistes, de John Lurie à Marc Ribot, de Ryuichi Sakamoto à Laurie Anderson ainsi que d’importantes productions, avec en tête de liste « Estrangeiro », véritable tournant dans la carrière artistique de Caetano Veloso en 1989. Il est enfin couronné en 2001 d’un Latin Grammy Awards (pour la production de l’album de Marisa Monte « Memoria, Cronicas y Declaracion de Amor »).