Alan Stivell
AMzer
Sortie le 22 septembre 2015
Label : World Village
50 ANS DE CARRIERE AU SERVICE DE LA MUSIQUE UNIVERSELLE.
C’est d’abord seul dans son studio, puis avec quelques compagnons de route, qu’Alan Stivell a concocté ce bel hommage au temps, inspiré par le rythme des saisons et la poésie. La profonde sérénité qui s’en dégage est portée par un « sound design » où voix, cordes, flûtes et percussions sont au service d’une musique contemplative, entre avant-folk et approche électro- nique innovante. Passé immémorial et modernité se rejoignent alors dans ce temps qui passe, an AMzer.
C’est d’abord seul dans son studio, puis avec quelques compagnons de route, qu’Alan Stivell a concocté ce bel hommage au temps, inspiré par le rythme des saisons et la poésie. La profonde sérénité qui s’en dégage est portée par un « sound design » où voix, cordes, flûtes et percussions sont au service d’une musique contemplative, entre avant-folk et approche électro- nique innovante. Passé immémorial et modernité se rejoignent alors dans ce temps qui passe, an AMzer.
Alan Stivell, c’est d’abord une originalité totale.
Non content de faire renaître à son plus jeune âge un instrument oublié, il en dessine peu après les formes électriques.
Non content de faire fusionner la musique de ses racines avec le rock, il ne s’arrête pas à ce mariage à deux, et puise à toutes les influences possibles : un éclectisme poussé à l’extrême.
Bien sûr qu’Alan Stivell est LE chantre de la musique celtique, et même son concepteur.
Mais ceci pourrait faire oublier qu’il poursuit la quête d’une « musique globale ». Rien d’immodeste dans cette recherche : seulement une attirance irrésistible et rare pour toutes les musiques, dans l’espace et le temps.
Si on écoute ses 24 albums, difficile de ne pas y trouver les influences des principaux genres musicaux, les références de diverses époques, de l’antiquité aux acquis de l’électronique et l’évocation de multiples ethnies.
La culture la plus chère à son cœur reste cependant au centre de son œuvre. D’ailleurs, une musique vraiment universelle pourrait-elle exclure la musique celtique ?
De même, sa voix navigue au gré des émotions et des envies, à travers différents styles, différents timbres, différents âges, libérée de la pesanteur - en particulier par des placements rythmiques très personnels -.
Les mots qu’il y pose, les siens ou ceux d’autres auteurs, voyagent comme ses musiques, comme ses voix, d’un style et d’une langue à l’autre (jusqu’aux prononciations locales et à l’intérieur d’un même texte). Les plus cartésiens pourraient s’y perdre.
Lui-même poursuit tranquillement son chemin.
Et son public semble ne pas perdre un fil - ou une corde de harpe - qui le lie à lui, depuis cinquante ans pour certains depuis cinq jours, pour d’autres.
ALAN STIVELL EN QUELQUES MOTS
● Dès ses neuf ans (1953), ses premiers récitals (Unesco, cathédrale de Vannes, Olympia...) ont déjà une influence certaine et font renaître la harpe celtique.
● Il se passionne et se spécialise dans la musique et la civilisation celtiques.
● Entre 1958 et 1966, il dessine des harpes électriques, ébauche une symphonie, fait ses premiers enregistrements à la harpe solo. Dans un autre domaine (musique plus traditionnelle), il est couronné parmi les meilleurs musiciens de cornemuse.
● En 1966, il commence à chanter professionnellement (ils ne sont encore que deux à l’époque, avec l’autre barde, Glenmor).
● L’année suivante est signé un premier contrat international avec Philips-Fontana (Universal). Ses premiers récitals suscitent déjà d’autres vocations.
● Le 1er album Reflets (1970) marque le coup d’envoi. C’est aussi un manifeste pour une musique métissée, conceptualisant la future « world music ».
● Son 3ème opus, Renaissance de la harpe celtique, enregistré en 1971, fait naître des milliers de harpistes et luthiers à travers le monde.
● Son Pop-Plinn, la première fusion breton-rock, puis surtout le concert (fév. 1972) et l’album A l’Olympia (plus de 2 millions d’ex. vendus) entraînent un énorme engouement populaire : on parle d’un « phénomène Stivell » changeant définitivement l’image de la Bretagne.
● Ayant déjà joué en Italie, en Irlande et à Londres (Queen Elizabeth Hall en 68 avec les Moody Blues), sa carrière internationale se développe surtout à partir de 1973 : il remplit les grandes salles d’Europe, d’Amérique, d’Australie, se montre dans les grands festivals rock, comme sur les plateaux de télévision.
● Il crée, en 1974, la maison de disques Keltia III distribuée depuis par divers acteurs musicaux, d’Universal à harmonia mundi.
● En 1980, sa Symphonie celtique au stade de Lorient (Festival Interceltique) et des concerts géants (14000 spectateurs à Milan).
● Alan n’est pas à l’aise avec ce statut de « star » : dans les années quatre-vingt, il produit des albums, mais plus spécifiques. Ce qui ne l’empêche pas d’élargir son public international (Italie, Allemagne, USA, Canada, etc.), tout en se retirant souvent dans sa maison de Langonnet.
● Après Legend ou The Mist of Avalon et suite à sa rencontre avec Francis Dreyfus, il actualise ses titres incontournables : en 1993, l’album Again est le départ d’une nouvelle vague (triple disque d’or). Il invite notamment son ami Dan Ar Braz (l’idée de L’Héritage des Celtes est déjà en marche). La tournée qui suit en 1994 est un triomphe. Comme dans les années 70, le grand public et les nouvelles générations sont au rendez-vous.
● L’album Brian Boru, produit par Martin Meissonnier, ancre encore davantage la musique d’Alan dans les « musiques actuelles ». Dynamique confirmée par l’album 1 Douar (One Earth), avec Youssou N’Dour, Jim Kerr, Paddy Moloney, John Cale, Khaled.
● Avant la crise du disque, ses albums se vendent à 100.000 ex. par an.
● Le début du 21ème siècle est marqué par l’album instrumental Au-delà des mots, le
livre Telenn, la harpe bretonne co-écrit avec Jean-Noël Verdier, puis le DVD Parcours (Fox-Pathé), rapidement DVD d’or.
● En 2004 démarre la distribution du back-catalogue Keltia III d’Alan Stivell par harmonia mundi.
● En 2006, sort l’avant-gardiste Explore, tendance électro-rock et hip-hop. Une fois de plus, quatre clefs Télérama et le titre Miz-Tu en playlist France Inter.
● En 2009, Emerald rappelle ses débuts folk-rock, mais façon années 2000.
● 2012 est le quarantième anniversaire de son concert historique à l’Olympia de Paris,
célébré par la sortie du disque 40th Anniversary Olympia 2012. Universal publie le best of Ar Pep Gwellañ.
● L’été 2013, le public peut découvrir ce même concert en CD-DVD (Universal). Puis, un nouveau livre co-écrit par Alan Stivell (Sur la route des plus belles légendes celtes) est publié par Arthaud-Flammarion.
● Son 24ème album, AMzer (seasons) sortira chez WorldVillage en septembre 2015. Une longue tournée suivra fin 2015 et 2016, avec un passage par Paris à La Cigale le 7 novembre. Elle marquera ses cinquante ans de carrière, avec une musique toujours innovante et ancrée dans le 21ème siècle.
MUSICIENS
Alan Stivell : voix, harpe, flûte irlandaise, sound design, programmation,
avec
Cédric Alexandre : contrebasse (5)
Anne Gwen Brodu : flûte traversière (7,8)
Toshiko Dhotel : voix parlées en japonais (2)
Gaëtan Grandjean : guitare acoustique (9)
Nicolas Hild : percussions, machines (5,7,8)
David Millemann : guitares, sound design et programmations (2,3,4,8,9,11)
Maliko Oka : voix parlées en japonais (2,3)
Gráinne O’Malley : voix et chant en irlandais (6)
Valérie Piron : maître du shakuhachi, percussions (3,5)
Nicolas Pougnand : sound design (1,2,5,10)
Loumi Seveno : alto (9)
Enregistré entre novembre 2011 et novembre 2014 au studio Keltia III (35, Bretagne), entre octobre 2014 et janvier 2015 au Studio Tillaut (35, Bretagne).
Dirigé par Alan Stivell, enregistré par Damien Tillaut
Mixé en janvier et février 2015 au Studio Tillaut par Damien Tillaut et Alan Stivell, sauf 7, 8, 9, de décembre 2014 à février 2015 à La Licorne Rouge (Rennes, Bretagne) par Ted Beauvarlet, David Millemann et Alan Stivell
Masterisé en mars 2015 à Translab (Paris) par Benj
Artwork « Ballmap », par Jérémie Brunet
Non content de faire renaître à son plus jeune âge un instrument oublié, il en dessine peu après les formes électriques.
Non content de faire fusionner la musique de ses racines avec le rock, il ne s’arrête pas à ce mariage à deux, et puise à toutes les influences possibles : un éclectisme poussé à l’extrême.
Bien sûr qu’Alan Stivell est LE chantre de la musique celtique, et même son concepteur.
Mais ceci pourrait faire oublier qu’il poursuit la quête d’une « musique globale ». Rien d’immodeste dans cette recherche : seulement une attirance irrésistible et rare pour toutes les musiques, dans l’espace et le temps.
Si on écoute ses 24 albums, difficile de ne pas y trouver les influences des principaux genres musicaux, les références de diverses époques, de l’antiquité aux acquis de l’électronique et l’évocation de multiples ethnies.
La culture la plus chère à son cœur reste cependant au centre de son œuvre. D’ailleurs, une musique vraiment universelle pourrait-elle exclure la musique celtique ?
De même, sa voix navigue au gré des émotions et des envies, à travers différents styles, différents timbres, différents âges, libérée de la pesanteur - en particulier par des placements rythmiques très personnels -.
Les mots qu’il y pose, les siens ou ceux d’autres auteurs, voyagent comme ses musiques, comme ses voix, d’un style et d’une langue à l’autre (jusqu’aux prononciations locales et à l’intérieur d’un même texte). Les plus cartésiens pourraient s’y perdre.
Lui-même poursuit tranquillement son chemin.
Et son public semble ne pas perdre un fil - ou une corde de harpe - qui le lie à lui, depuis cinquante ans pour certains depuis cinq jours, pour d’autres.
ALAN STIVELL EN QUELQUES MOTS
● Dès ses neuf ans (1953), ses premiers récitals (Unesco, cathédrale de Vannes, Olympia...) ont déjà une influence certaine et font renaître la harpe celtique.
● Il se passionne et se spécialise dans la musique et la civilisation celtiques.
● Entre 1958 et 1966, il dessine des harpes électriques, ébauche une symphonie, fait ses premiers enregistrements à la harpe solo. Dans un autre domaine (musique plus traditionnelle), il est couronné parmi les meilleurs musiciens de cornemuse.
● En 1966, il commence à chanter professionnellement (ils ne sont encore que deux à l’époque, avec l’autre barde, Glenmor).
● L’année suivante est signé un premier contrat international avec Philips-Fontana (Universal). Ses premiers récitals suscitent déjà d’autres vocations.
● Le 1er album Reflets (1970) marque le coup d’envoi. C’est aussi un manifeste pour une musique métissée, conceptualisant la future « world music ».
● Son 3ème opus, Renaissance de la harpe celtique, enregistré en 1971, fait naître des milliers de harpistes et luthiers à travers le monde.
● Son Pop-Plinn, la première fusion breton-rock, puis surtout le concert (fév. 1972) et l’album A l’Olympia (plus de 2 millions d’ex. vendus) entraînent un énorme engouement populaire : on parle d’un « phénomène Stivell » changeant définitivement l’image de la Bretagne.
● Ayant déjà joué en Italie, en Irlande et à Londres (Queen Elizabeth Hall en 68 avec les Moody Blues), sa carrière internationale se développe surtout à partir de 1973 : il remplit les grandes salles d’Europe, d’Amérique, d’Australie, se montre dans les grands festivals rock, comme sur les plateaux de télévision.
● Il crée, en 1974, la maison de disques Keltia III distribuée depuis par divers acteurs musicaux, d’Universal à harmonia mundi.
● En 1980, sa Symphonie celtique au stade de Lorient (Festival Interceltique) et des concerts géants (14000 spectateurs à Milan).
● Alan n’est pas à l’aise avec ce statut de « star » : dans les années quatre-vingt, il produit des albums, mais plus spécifiques. Ce qui ne l’empêche pas d’élargir son public international (Italie, Allemagne, USA, Canada, etc.), tout en se retirant souvent dans sa maison de Langonnet.
● Après Legend ou The Mist of Avalon et suite à sa rencontre avec Francis Dreyfus, il actualise ses titres incontournables : en 1993, l’album Again est le départ d’une nouvelle vague (triple disque d’or). Il invite notamment son ami Dan Ar Braz (l’idée de L’Héritage des Celtes est déjà en marche). La tournée qui suit en 1994 est un triomphe. Comme dans les années 70, le grand public et les nouvelles générations sont au rendez-vous.
● L’album Brian Boru, produit par Martin Meissonnier, ancre encore davantage la musique d’Alan dans les « musiques actuelles ». Dynamique confirmée par l’album 1 Douar (One Earth), avec Youssou N’Dour, Jim Kerr, Paddy Moloney, John Cale, Khaled.
● Avant la crise du disque, ses albums se vendent à 100.000 ex. par an.
● Le début du 21ème siècle est marqué par l’album instrumental Au-delà des mots, le
livre Telenn, la harpe bretonne co-écrit avec Jean-Noël Verdier, puis le DVD Parcours (Fox-Pathé), rapidement DVD d’or.
● En 2004 démarre la distribution du back-catalogue Keltia III d’Alan Stivell par harmonia mundi.
● En 2006, sort l’avant-gardiste Explore, tendance électro-rock et hip-hop. Une fois de plus, quatre clefs Télérama et le titre Miz-Tu en playlist France Inter.
● En 2009, Emerald rappelle ses débuts folk-rock, mais façon années 2000.
● 2012 est le quarantième anniversaire de son concert historique à l’Olympia de Paris,
célébré par la sortie du disque 40th Anniversary Olympia 2012. Universal publie le best of Ar Pep Gwellañ.
● L’été 2013, le public peut découvrir ce même concert en CD-DVD (Universal). Puis, un nouveau livre co-écrit par Alan Stivell (Sur la route des plus belles légendes celtes) est publié par Arthaud-Flammarion.
● Son 24ème album, AMzer (seasons) sortira chez WorldVillage en septembre 2015. Une longue tournée suivra fin 2015 et 2016, avec un passage par Paris à La Cigale le 7 novembre. Elle marquera ses cinquante ans de carrière, avec une musique toujours innovante et ancrée dans le 21ème siècle.
MUSICIENS
Alan Stivell : voix, harpe, flûte irlandaise, sound design, programmation,
avec
Cédric Alexandre : contrebasse (5)
Anne Gwen Brodu : flûte traversière (7,8)
Toshiko Dhotel : voix parlées en japonais (2)
Gaëtan Grandjean : guitare acoustique (9)
Nicolas Hild : percussions, machines (5,7,8)
David Millemann : guitares, sound design et programmations (2,3,4,8,9,11)
Maliko Oka : voix parlées en japonais (2,3)
Gráinne O’Malley : voix et chant en irlandais (6)
Valérie Piron : maître du shakuhachi, percussions (3,5)
Nicolas Pougnand : sound design (1,2,5,10)
Loumi Seveno : alto (9)
Enregistré entre novembre 2011 et novembre 2014 au studio Keltia III (35, Bretagne), entre octobre 2014 et janvier 2015 au Studio Tillaut (35, Bretagne).
Dirigé par Alan Stivell, enregistré par Damien Tillaut
Mixé en janvier et février 2015 au Studio Tillaut par Damien Tillaut et Alan Stivell, sauf 7, 8, 9, de décembre 2014 à février 2015 à La Licorne Rouge (Rennes, Bretagne) par Ted Beauvarlet, David Millemann et Alan Stivell
Masterisé en mars 2015 à Translab (Paris) par Benj
Artwork « Ballmap », par Jérémie Brunet