Nico Gomez

Ritual
Sortie le 22 Avril 2013
Label : Mr Bongo
Qui aurait cru qu’un des albums latin funk les plus chauds des 70′s venait tout droit de Belgique ? C’est pourtant une réalité avec le très bon « Ritual » sorti en 1971 sur le label hollandais Omega International. Sous le nom de Nico Gomez se cache en fait Joseph Van Het Groenewoud (ça sonne moins exotique !) , musicien connu également pour ses autres projets latins comme le Nico Gomez Orchestra bien entendu mais également par sa participation au groupe The Chakachas, combo latin soul bien connu à l’époque.
SOURCE : FONKALDELICA

Tracklisting
1. Caballo Negro
2. Naci Para Bailar
3. Cuba Libre
4. Samba De Una Nota So
5. Baila Chibiquiban
6. El Condor Pasa
7. Lupita
8. Pa ! Pa ! Pa ! Pa !
9. Ritual
10. Eso Es El Amor
Belgium, not the first place you’d think of when it comes to Latin or Afro funk. Yet one of the greatest records to blend both styles came from the small northern European country, masterminded by Nico Gomez and his Afro Percussion Inc.

Ritual was originally released in 1971 on the Dutch label Omega International

(Gomez was born in Holland before moving to Belgium in the late 40s) and is being reissued by Mr Bongo in 2013, bringing its blazing funk grooves to both new ears and those already tuned in to this masterpiece’s legacy.

Across its 11 tracks Ritual delivers the kind of production, arrangement and

musicianship that rightfully belong in a dictionary next to the definition of

professional. Gomez’ band was tight and they knew it, showing it off on their covers of Perez Prado’s ‘Caballo Negro’ and ‘Lupita’ by injecting the originals with a deep funk that blends both Afro and Latin influences. On ‘Samba De Una Nota So’ and ‘El Condor Pasa’, another pair of covers, they switch to soulful downtempo with mesmerising ease. The title cut remains one of the album’s highlights, a devastating dancefloor groove with horns to match that has aged beautifully and was heavily sampled by Liquid People for ‘The Dragon’. ‘Pa ! Pa ! Pa ! Pa !’ adds touches of rock with fuzzy guitars for one of the album’s headier experiences.

Ritual is a perfect example of the kind of experimentation that was rife in the 70s and which, when done as well as on this album, proves quite simply timeless.

Look out for a 7” single of ‘La Lupita’ with ‘Baile Chibiquiban’ on the flip

(MRB7114).

Reproduced in original style packaging and heavyweight vinyl.

Listen here - https://soundcloud.com/mrbongo/sets/nico-gomez-ritual

REVIEW : FONKADELICA

"Qui aurait cru qu’un des albums latin funk les plus chauds des 70′s venait tout droit de Belgique ? C’est pourtant une réalité avec le très bon « Ritual » sorti en 1971 sur le label hollandais Omega International. Sous le nom de Nico Gomez se cache en fait Joseph Van Het Groenewoud (ça sonne moins exotique !) , musicien connu également pour ses autres projets latins comme le Nico Gomez Orchestra bien entendu mais également par sa participation au groupe The Chakachas, combo latin soul bien connu à l’époque.

Si par le passé cet album, très recherché par les collectionneurs du genre avait été réédité, chez P-Vine et Lupita Records en particulier, il était depuis devenu presqu’introuvable ou seulement disponible à des prix très prohibitifs (sans parler de la possibilité d’acquérir la version originale). Mr Bongo, a donc eu la riche idée de le rééditer, parce que les meilleurs trésors au fond sont ceux que l’on partage !

Et ce n’est pas superfétatoire de dire que cet album est une mine à plusieurs niveaux !

Tout d’abord parce que l’on y trouve des compositions originales, dignes des artistes phares du label Fania de l’époque, qui en plus d’explorer la salsa naissante, lorgnaient aussi largement vers les influences afro-américaines. A l’écoute de « Cuba Libre », « Baila Chiquiban », ou « Ritual » , on se croirait plongé en plein Spanish Harlem où les breaks de batterie et percussions, cotoient des cuivres acérés remplis de chaleur et des jeux d’orgues et des guitares affutés qui accompagnent l’ensemble. L’esprit reste d’ailleurs le même sur les reprises du roi du mambo, Perez Prado, « Caballo Negro » ou « Lupita », qui retrouvent à l’époque un nouveau coup de jeune grâce à Nico Gomez.

Le compositeur sait aussi calmer le jeu, et proposer des influences latines venues d’ailleurs qui étaient surement plus accessibles aux oreilles européennes et au grand public. Les reprises de « El Condor Pasa » du péruvien Daniel Alomia Robles, la bossa « Samba De Una Nota So » (écrite par Antonio Carlos Jobim et Newton Mendoca) ou la reprise des Chackakas repris aussi en français « Eso Es El Amor » en sont de très bons exemples ! Si ce ne sont pas les morceaux les plus indispensables du LP, il montre surtout la capacité d’adaptation du chef d’orchestre à toucher un plus grand public .

En se permettant cette diversité, Nico Gomez arrive à proposer un album du genre quasi indispensable, qui démontre une fois de plus que peu importe la nationalité, tant que l’on a l’état d’esprit et le talent ! Il ne faut pas aller toujours très loin pour trouver un brin d’exotisme ! Dus we dansen ?"