Hasa-Mazzotta

Novilunio
Sortie le 13 octobre 2017
Label : Ponderosa
NOVILUNIO est le titre du deuxième album de REDI HASA et MARIA MAZZOTTA, le violoncelle albanais et la voix du Salento qui depuis 2010 réinventent les traditions musicales de leurs terres d’origine. Deux talents complémentaires qui s’inspirent l’un de l’autre dans une fusion parfaite entre le son somptueux, lyrique et introspectif du violoncelliste que Ludovico Einaudi veut toujours avoir avec lui, et une des voix principales de la renaissance du Salento, lumineuse et thaumaturgique. Une alliance respectueuse des racines et en même temps créative et expérimentale, union symbolique entre l’archétype de la nuit et celui de la lumière.
Il y a des musiciens qui, de la lumière, ne savent pas quoi en faire. L’obscurité est leur muse, le noir leur plus grande motivation. Quand la nuit fait finalement taire les miroirs brulants de la réalité, voici que leur abimes intérieurs se font plus visibles et que l’inconscient redevient un symposium.

Il y en a d’autres qui avec leur chant défient les démons méridiens qui, forts d’une tradition millénaire, libèrent du mal et guérissent de la morsure gonflée de soleil de la tarentule. Mais le temps concret de tous, le temps qui nous exalte et qui nous use, se régénère à chaque nouvelle lune, quand cette dernière rappelle à elle des rêves anciens et des forces diurnes pour recommencer encore une fois du début. Rien autant que la nouvelle lune ne symbolise avec tant de puissance ce nouveau début, le voyage qui recommence, le destin qui se recrée.

NOVILUNIO est le titre du deuxième album de REDI HASA et MARIA MAZZOTTA, le violoncelle albanais et la voix du Salento qui depuis 2010 réinventent les traditions musicales de leurs terres d’origine. Deux talents complémentaires qui s’inspirent l’un de l’autre dans une fusion parfaite entre le son somptueux, lyrique et introspectif du violoncelliste que Ludovico Einaudi veut toujours avoir avec lui, et une des voix les plus intenses de la renaissance du Salento, lumineuse et thaumaturgique. Une alliance respectueuse des racines et en même temps créative et expérimentale, union symbolique entre l’archétype de la nuit et celui de la lumière.

L’album précédent, URA – pont en albanais, maintenant en dialecte salentin – avait uni les deux rives de l’Adriatique, les Balkans aux Pouilles, les glorieuses mélodies roms, bulgares et monténégrines avec les chants des migrants, hymnes à la Vierge et aux tarentelles païennes, en mélangeant temps impairs et langues oubliées dans une sonorité belle comme le bras de mer qui les séparait autrefois.

NOVILUNIO marque une ultérieure ouverture d’horizon, une nouvelle route. Produit par Alberto Fabris et enregistré par l’ingénieur du son Tim Oliver dans les studios de la Real World de Londres, il se compose de huit chansons inédites et deux traditionnelles, en rapport inverse par rapport au premier album.

Si dans des morceaux comme 25 trecce, chanson d’amour albanaise parfumée de basilic et de roses et Cu ti lu dissi, un classique d’Otello Profazio et Rosa Balistreri sur un “coeur qui craque”, on retrouve l’interprétation magistrale de Redi et Maria dans leurs répertoires d’origine, c’est bien dans les chansons de leur composition que l’on découvre la principale nouveauté du disque.

Deux chansons en français ressortent immédiatement, Aux souvenirs, une valse nostalgique de bals populaires et amours perdus avec un surprenant final de la bande, et la presque comptine Contine, ironique et joyeuse. Dans E’ tiempu e Capufrisca les racines musicales de Maria et Redi s’entremêlent et se renforcent avec celles de deux invités d’exception, le percussionniste iranien Bijan Chemirani et Mehdi Nassouli de la confrérie mystique Gnawi. C’est cette ouverture vers différentes cultures musicales une autre nouveauté significative de NOVILUNIO. La chanson qui donne son titre à l’album est par contre un chant de confidence à la lune, plein d’attentes délicates d’amour, tandis que Il mondo di rosso e di blu est une prière, un souffle d’espérance pour un avenir avec les couleurs de la paix. Le disque se conclut avec Libro d’amore, une Pizzica jouée sur des strophes traditionnelles et mélodies inédites qui résume bien le concept de NOVILUNIO, la musique qui guérit et qui régénère, le nouvel équilibre retrouvé. Avant le grand final, il y a aussi Woodroom, une improvisation de violoncelle qui enchante l’ensemble du disque, avec sa fraicheur fleurie, son impatience pour un monde qui éclot.