Baeshi Bang
Baeshi Bang
Sortie le 29 avril 2016
Label : Buda Musique
Baeshi Bang est un groupe parisien dont le répertoire est une relecture moderne et créative des chansons de Bae Ho, célèbre crooner chanteur coréen des années soixante. Il s’agit du nouveau projet initié par le saxophoniste Etienne de la Sayette (Akalé Wubé, Frix, Maputo Queens, Gulab Ja Moun…) qui a conçu cet orchestre comme un hommage personnel à la musique populaire coréenne des années soixante.
Baeshi Bang est un groupe parisien dont le répertoire est une relecture moderne et créative des chansons de Bae Ho, célèbre crooner chanteur coréen des années soixante. Il s’agit du nouveau projet initié par le saxophoniste Etienne de la Sayette (Akalé Wubé, Frix, Maputo Queens, Gulab Ja Moun...) qui a conçu cet orchestre comme un hommage personnel à la musique populaire coréenne des années soixante.
Tout commence un soir ou après avoir bû un verre de trop, Etienne propose à son complice Victor Michaud de l’épauler dans la création d’un groupe au concept inbankable. Reprendre instrumentalement les chansons d’un chanteur coréen des sixties inconnu en France et oublié en Corée ? Vitcor dit « banco ! ». Peu après, bien qu’affligés d’une solide gueule de bois, les deux compères se prennent au jeu, écoutent en boucle les quelques trois cent chansons de Bae Ho pour en choisir les plus sexy, s’attaquent à d’improbables (et parfois laborieux) arrangement et rassemblent une équipe de musiciens aussi doués que peu regardant sur les heures de répètes et les cachets misérables.
L’idée saugrenue de monter un groupe instrumental pour revisiter le répertoire de Bae Ho se révèle vite un chalenge stimulant pour les musiciens du quintet. Premièrement à cause de la qualité musicale évidente des chansons, et du plaisir qu’ils prennent à les jouer et à les faire découvrir au public. Secondement, parce que ce concept met à l’épreuve la créativité du groupe, qui, partant d’un répertoire très contraignant peut faire feu de tout bois, emmener en toute liberté les chansons d’origine dans les directions les plus diverses. Ainsi invoqué, l’esprit de Bae Ho s’incarne dans un cocktail de jazz vintage, easy listening, pop planante, impressionisme frisellien, chinoiseries de pacotille façon Bruce Lee et déflagrations zorniennes.
BAE HO ?
Né en 1942, Bae Ho commence très jeune une carrière de musicien comme batteur. Il se met à chanter au début des années soixante et obtient très vite un succès phénoménal. Il enregistre plus de trois cent chansons, joue dans des films. Il devient la grande star de la chanson coréenne. Il ne compose ni n’écrit ses textes mais une équipe de compositeurs, arrangeurs et paroliers travaillent pour lui et créent au final un style nouveau et unique, influencé par la chanson traditionelle coréeene, le Enka japonais et les grands orchestres de variétée occidentaux. Ses chansons deviennent l’expression d’une culture populaire de qualité et marquent les prémices de la "sono mondiale" qui mixe dans son grand chaudron les sons traditionnels aux grooves occidentaux. Bae Ho meurt d’une néphrite en 1971, à l’âge de 29 ans. Orphelin, célibataire, fauché dans la fleur de l’âge, il a tout pour devenir une icône populaire. Mais la Corée de "Gangnam Style" souffre parfois d’amnésie culturelle et, étonnamment, les chanteurs d’autrefois ont disparu des mémoires. Aujourd’hui il n’y a guère que les anciens pour se remémorer "Nuga Ulo", "Tang Shin" et autres grands tubes du chanteur. La chaine de télévision coréenne KBS1 a récemment diffusé un documentaire sur Bae Ho, la star oubliée, dans lequel Etienne s’explique longuement sur le projet "Baeshi Bang".
Line Up :
● Etienne de la Sayette : saxophone ténor , flûte, clavioline, kayageum, arrangements
● Victor Michaud : cor, orgue électronique, arrangements
● François Chesnel : piano
● Loïc Réchard : guitare
● Stefano Lucchini : batterie
● Olivier Garouste : live video
Tout commence un soir ou après avoir bû un verre de trop, Etienne propose à son complice Victor Michaud de l’épauler dans la création d’un groupe au concept inbankable. Reprendre instrumentalement les chansons d’un chanteur coréen des sixties inconnu en France et oublié en Corée ? Vitcor dit « banco ! ». Peu après, bien qu’affligés d’une solide gueule de bois, les deux compères se prennent au jeu, écoutent en boucle les quelques trois cent chansons de Bae Ho pour en choisir les plus sexy, s’attaquent à d’improbables (et parfois laborieux) arrangement et rassemblent une équipe de musiciens aussi doués que peu regardant sur les heures de répètes et les cachets misérables.
L’idée saugrenue de monter un groupe instrumental pour revisiter le répertoire de Bae Ho se révèle vite un chalenge stimulant pour les musiciens du quintet. Premièrement à cause de la qualité musicale évidente des chansons, et du plaisir qu’ils prennent à les jouer et à les faire découvrir au public. Secondement, parce que ce concept met à l’épreuve la créativité du groupe, qui, partant d’un répertoire très contraignant peut faire feu de tout bois, emmener en toute liberté les chansons d’origine dans les directions les plus diverses. Ainsi invoqué, l’esprit de Bae Ho s’incarne dans un cocktail de jazz vintage, easy listening, pop planante, impressionisme frisellien, chinoiseries de pacotille façon Bruce Lee et déflagrations zorniennes.
BAE HO ?
Né en 1942, Bae Ho commence très jeune une carrière de musicien comme batteur. Il se met à chanter au début des années soixante et obtient très vite un succès phénoménal. Il enregistre plus de trois cent chansons, joue dans des films. Il devient la grande star de la chanson coréenne. Il ne compose ni n’écrit ses textes mais une équipe de compositeurs, arrangeurs et paroliers travaillent pour lui et créent au final un style nouveau et unique, influencé par la chanson traditionelle coréeene, le Enka japonais et les grands orchestres de variétée occidentaux. Ses chansons deviennent l’expression d’une culture populaire de qualité et marquent les prémices de la "sono mondiale" qui mixe dans son grand chaudron les sons traditionnels aux grooves occidentaux. Bae Ho meurt d’une néphrite en 1971, à l’âge de 29 ans. Orphelin, célibataire, fauché dans la fleur de l’âge, il a tout pour devenir une icône populaire. Mais la Corée de "Gangnam Style" souffre parfois d’amnésie culturelle et, étonnamment, les chanteurs d’autrefois ont disparu des mémoires. Aujourd’hui il n’y a guère que les anciens pour se remémorer "Nuga Ulo", "Tang Shin" et autres grands tubes du chanteur. La chaine de télévision coréenne KBS1 a récemment diffusé un documentaire sur Bae Ho, la star oubliée, dans lequel Etienne s’explique longuement sur le projet "Baeshi Bang".
Line Up :
● Etienne de la Sayette : saxophone ténor , flûte, clavioline, kayageum, arrangements
● Victor Michaud : cor, orgue électronique, arrangements
● François Chesnel : piano
● Loïc Réchard : guitare
● Stefano Lucchini : batterie
● Olivier Garouste : live video