Macha Gharibian

Trans Extended
Sortie le 14 octobre 2016
Label : Jazz Village
Après son premier disque Mars (2013) qui avait alerté les mélomanes et la critique, Macha Gharibian s’installe avec Trans Extended dans le paysage des musiques inclassables avec un style qui n’appartient qu’à elle, entre jazz oriental, néo- classique et pop aventureuse. Compositrice audacieuse, elle sculpte des thèmes aux couleurs célestes. Pianiste au jeu atmosphérique et chanteuse habitée, elle les transforme en pièces intenses et envoûtantes.
Chanteuse, pianiste, auteure, compositrice, interprète, élevée sur les routes et sur les traces d’un père musicien, sa musique, une espèce de jazz folk pop élégante, aurait mystérieusement vu le jour entre Paris, New York et Erevan.

Dans la lignée de Mars, son premier album salué par une presse unanime, Trans Extended est une traversée lumineuse inspirée de ces traces laissées par l’exil, la transmission et les rencontres, celles qui nous mènent à des endroits insoupçonnés et révèlent un autre soi, encore inexploré.

Du monde d’hier à celui d’aujourd’hui, Macha Gharibian nous invite à bord de son train imaginaire, avide de d’espace, de poésie, de lumière, et son univers, personnel et hors normes, est un voyage introspectif baigné d’influences et de croisements, où se rejoignent un jazz aux accents new yorkais subtilement teinté de musique arménienne, et une pop légèrement psychédélique.

Une femme en quête de liberté qui cueille sur son passage tous les possibles, au contact des très talentueux musiciens que sont Dré Pallemaerts, dont le jeu de batterie si subtil colore cette musique d’une intemporelle spatialité, David Potaux-Razel (guitare et multiples effets) Tosha Vukmirovic (clarinette, saxophone, kaval), Alexandra Grimal (saxophones, voix), Matthias Mahler (trombone), Fabrice Moreau (batterie), Théo Girard (contrebasse), chacun amenant son souffle et son histoire.

Où que l’on aille, on reste habité par son histoire et ses racines, et quand la rencontre avec l’autre dévoile un chemin de traverse, c’est tout un monde d’échanges, inépuisable de découvertes et de plaisirs jubilatoires qui s’ouvre, et la frontière devient si infime que l’on en oublie les différences, les distances et les langues.

Pianiste au toucher délicat, de solide formation classique, diplômée de l’Ecole Normale de Musique de Paris, c’est en quittant Paris pour New York en 2005 que Macha Gharibian rencontre le jazz et se révèle dans cette ville où tout est possible. Guidée par Ralph Alessi, Uri Caine, Jason Moran, Ravi Coltrane à la School for Improvisational Music, elle commence à écrire et créer son univers, une musique construite par ses voyages, ses désirs, ses racines et tout ce qui a fait grandir la jeune femme partagée entre trois cultures : arménienne de ses ancêtres, parisienne de coeur et new-yorkaise d’adoption.

En France elle écrit pour le théâtre, le cinéma, la danse, travaille avec Simon Abkarian, Brontis Jodorowsky, Nicolas Tackian, Jérôme Rebotier (Le prénom, Un Illustre Inconnu) tourne avec Bratsch, Lena Chamamyan, Cherif Soumano, Papiers d’Arménies, et va même faire un court passage au Théâtre du Soleil dans le spectacle “Les Ephémères”... avant de creuser son propre sillon et tracer sa voie de chanteuse pianiste.

Son premier album Mars sort en 2013, reçoit un accueil unanime de la presse (Le Monde, Libération, Télérama, Révélation Jazz Mag...) et depuis, elle tourne avec son groupe partout en France, et au Canada, USA, Russie, Belgique, Arménie, Algérie, et jusque Kaboul invitée par l’Institut Français en 2013 pour la fête de la musique.

« A déguster d’urgence en live. »
Libération
« Pianiste, avec un très beau toucher, chanteuse dont la voix d’intensité s’empare des sens. »
Le Monde
« Le style est déjà là. Son premier album Mars en est le stupéfiant acte de naissance. »
Télérama
« Pianiste au jeu perlé et pénétrant »
Le Nouvel Observateur
« Une invitation au voyage, un premier disque bourré de charme »
Télérama
« Epaté par l’extrême maîtrise de la néophyte, on se laisse entraîner par le charme insidieux de cantilènes heurtées et la ferveur de l’ensemble. »
Jazz News